Pensées et rêveries
Publié : 03 janv. 2009, 21:50
La sensation d’un baiser. Un délicat et léger baiser sur une peau douce et claire. Bientôt je vois cette peau se transformer en sable, le sable en dessin, le dessin en portrait. Un tracé fin et soigné sur la chaude roche. Oui, voilà, c’est ça que je vois… Belle figure n’est ce pas ? Dommage qu’elle soit si éphémère, ce simple baiser l’a effacé. Plus rien… un souvenir, voici ce qui me reste. Un vague souvenir. Une légère esquisse… Et ces lèvres ? A qui appartiennent elles ? Où sont elles passées ? Pourquoi je ressens cette chair rosée m’effleurer alors que je ne suis, ni un portrait, ni… cette attirante bouche ? Attendez voir… mais si… ce dessin, c’est… moi ?… La ressemblance est pourtant frappante, j’aurais du y penser plus tôt…
Je l’imagine encore comme un reflet, et voilà qu’en y pensant seulement, un miroir apparaît. Je le traverse. Curieuse chose… Des mots envahissent mon espace, ils m’entourent, m’enchaînent. Je peux lire sur quelques uns : amour, charme, séduction. Je fuis. Ou plutôt… je désire fuir plus que tout. Je veux sortir. Attachée par ces suites de lettres que je ne cherche désormais plus à comprendre, je tente d’avancer. Impossible… je m’enfonce. Plus je bouge, plus je m’enfonce. J’étouffe, je suffoque…
Plus rien. Noir, tout est noir, sombre et vide. Pourtant j’avance, je me demande ce qui m’arrive, je regrette d’avoir apprécié le baiser, d’avoir contemplé le portrait, de m’être emportée dans mon reflet. Je ne sens pas de sol ou support sous mes pieds, mais j’avance. J’avance en prêtant attention au moindre bruit. « A l’aide ! » prononce alors une voix familière… Je met quelque temps avant de comprendre qu’il s’agit de l’écho de mon âme. Je suis la voix, je suis ma voix, et j’arrive en face d’une épée dont la seule clarté illumine et disperse la sombre brume m’entourant. Belle lame. Je la touche, je me brûle. C’est alors que je remarque quelque chose apparaître, non, quelqu’un, une personne, un homme je crois. Il me dit que je ne suis pas assez forte pour toucher l’épée, pas assez digne pour la porter, et que je ne devrais même pas pouvoir la voir. Alors l’être disparaît dans une lumière aveuglante. Je ferme les yeux pour me protéger, je porte les mains devant mon visage. Il me semble que l’éclat d’une extrême blancheur s’est évaporé. J’essaie d’ouvrir les yeux. Je ne peux plus.
J’hurle. Je crie autant que je le peux. Je m’effondre épuisée par tant d’efforts… Je pleure. Je sens les larmes se déverser le long de mon visage, je les essuie, puis touche mes yeux encore clos. J’essaie de les ouvrir.
Je me réveille. Fatiguée, j’essaie de donner un sens à ce rêve.
[HRP] Le rêve n’est que l’expression abstraite de divers évènements de la journée qui nous ont plus ou moins bouleversés. J‘ai choisis cette méthode pour relater la journée de Nattes. J‘espère que ça vous plaira, sans trop vous casser la tête. [/HRP]
Je l’imagine encore comme un reflet, et voilà qu’en y pensant seulement, un miroir apparaît. Je le traverse. Curieuse chose… Des mots envahissent mon espace, ils m’entourent, m’enchaînent. Je peux lire sur quelques uns : amour, charme, séduction. Je fuis. Ou plutôt… je désire fuir plus que tout. Je veux sortir. Attachée par ces suites de lettres que je ne cherche désormais plus à comprendre, je tente d’avancer. Impossible… je m’enfonce. Plus je bouge, plus je m’enfonce. J’étouffe, je suffoque…
Plus rien. Noir, tout est noir, sombre et vide. Pourtant j’avance, je me demande ce qui m’arrive, je regrette d’avoir apprécié le baiser, d’avoir contemplé le portrait, de m’être emportée dans mon reflet. Je ne sens pas de sol ou support sous mes pieds, mais j’avance. J’avance en prêtant attention au moindre bruit. « A l’aide ! » prononce alors une voix familière… Je met quelque temps avant de comprendre qu’il s’agit de l’écho de mon âme. Je suis la voix, je suis ma voix, et j’arrive en face d’une épée dont la seule clarté illumine et disperse la sombre brume m’entourant. Belle lame. Je la touche, je me brûle. C’est alors que je remarque quelque chose apparaître, non, quelqu’un, une personne, un homme je crois. Il me dit que je ne suis pas assez forte pour toucher l’épée, pas assez digne pour la porter, et que je ne devrais même pas pouvoir la voir. Alors l’être disparaît dans une lumière aveuglante. Je ferme les yeux pour me protéger, je porte les mains devant mon visage. Il me semble que l’éclat d’une extrême blancheur s’est évaporé. J’essaie d’ouvrir les yeux. Je ne peux plus.
J’hurle. Je crie autant que je le peux. Je m’effondre épuisée par tant d’efforts… Je pleure. Je sens les larmes se déverser le long de mon visage, je les essuie, puis touche mes yeux encore clos. J’essaie de les ouvrir.
Je me réveille. Fatiguée, j’essaie de donner un sens à ce rêve.
[HRP] Le rêve n’est que l’expression abstraite de divers évènements de la journée qui nous ont plus ou moins bouleversés. J‘ai choisis cette méthode pour relater la journée de Nattes. J‘espère que ça vous plaira, sans trop vous casser la tête. [/HRP]