Quelques recherches sur une ville disparue...

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
Avatar de l’utilisateur
Thar_varth
Messages : 1347
Inscription : 18 avr. 2006, 14:06
Localisation : Bretagne

Quelques recherches sur une ville disparue...

Message par Thar_varth »

Quel spectacle ! Après maintes attaques repoussées, six peuples unis se sont décidés à construire une si belle ville. La douce et belle Luminea est née du rêve fou du grand Fingel. Blanche immaculé rehaussé de vermeille, quelle magnifique ville. Même les Landes pourtant si virulentes en ce lieu ne troublèrent l’avancé de ces travaux… Tant de voyageurs bénis par les mages Hommes Bleu utilisèrent les portes magiques pour venir participer à la construction de cette ville et s’y installer. Une ville grandiose physiquement comme spirituellement. Elle fut construite sur un fleuve scintillant à l’eau pure. De très jolis bateaux servaient au déplacement des ressources vitales et aux matériaux de constructions, facilitant ainsi le travail des volontaires. Si la ville, plus belle de toutes celles connues, à elle seule aurait fait pâlir d’envie toutes les capitales, c’était sans compter sur un ensemble de bâtiments des plus énigmatiques… Je vous en parlerais peut être un peu plus tard….

Si l’on pouvait entrer dans cette ville par le fleuve, deux ponts, un de chaque coté du fleuve, se rejoignant en un seul permettait de rentrer dans cette ville somptueuse. Tout autour, d’immenses remparts furent érigés pour prévenir tout assauts des Landes. Si Celles-ci étaient pour le moment calme, ils ne laissaient point de doutes que tôt ou tard, nous finirions par entendre parler d’Elles à nouveau…

Une salle de conseil des Rois fut construite aussi blanche que la ville rehaussée de colonnes vermeilles striées d’or fin. Une immense tour venant défier les cieux eux-mêmes terminé en une immense coupole de verre de teinte variante entre le vermeille et l’or selon l’heure et le soleil se reflétant dessus. Quel magnifique bâtiment ! Certains curieux sont peut être aller voir les quelques rare gravures et peintures réalisées par mon peuple lors de la construction de celui-ci présentes encore dans la bibliothèque du palais du divin Fingel. Je passe des heures à contempler ce que les peuples réunis furent capables de créer de leurs mains et magies, encore aujourd’hui.

Si ce bâtiment ne peux laisser indifférent qui que ce soit, vous n’avez encore rien vus ! Le summum de la grâce et la beauté n’est autre que le Temple de Luminea en l’honneur de la Prompte Poigne. Si aujourd’hui, malgré mes recherches ardues, je n’ai point trouvé de traces imagées de ce Temple. De tous les documents encore existant les plus secrètement gardés dont j’ai pu avoir accès me laisse sans voix… Et c’est peu dire pour un Homme Bleu… Le Temple fut construit en ovale parfait, aussi lisse qu’une pierre polie par les vagues pendant des millénaires. L’on ne pouvait apercevoir la moindre jonction entre deux pierres, certains disent qu’il fut construit en un seul bloc, d’autres par magie, je ne sais qu’en dire si ce n’est que vu la taille de ce temple, dans les deux cas ça me semble défier toute raison… Je ne sais si vous allez me croire, mais il est dit que lorsque l’on se regarde dedans on peux voire son reflet tellement il est poli ! Certains disent que le reflet est déformé, d’autres que c’est notre âme qui se reflète et qu’ainsi nous pouvons voir qui nous sommes au fond de nous… Beaucoup d’histoires que je ne peux vérifier disent que les Kultars venaient souvent se regarder sur ce mur ovale cherchant à découvrir les secrets de leurs vies antérieures, certains même de façon moins louable pour savoir si ils s’approchaient de l’Alta Mundi… Je précise que je ne parle que de ce que j’ai pu lire dans mes recherches, Kultars ne m’en veillez pas… Si cet ovale parfait en lui-même est déjà déconcertant et magnifique, ce n’est que le début… ce batiment ovale est surmonté de deux tours à base triangulaire si fines que l’on pouvait se demander si elles ne casserait point avec les aléas climatiques tel que le vent… De couleur vermeille et l’on pouvait voir des traces d’or et de petits scintillements sur celle-ci. Peu ont eu l’occasion de s’approcher de ces tours. Il y a beaucoup d’hypothèse sur ces tours, en voici quelques unes.
Il en va pour dire que sur ces tours sont écrit de lettre d’or fin les plus honorables défenseur contre les Landes morts au combats, d’autres pour dire que fut écris des recommandations de Fingel pour les futurs prêtres de Luminea, d’autres encore disent que sont inscrit sur ces tours les plus grands secret magiques des Hommes bleus… Enfin il existe une théorie qui dit que sur ces tours est dessiné un enchevêtrement artistique de courbes ne se croisant jamais d’or fin ponctué ça et là de rubis polis gros comme le poing… Enfin une troisième tour à base triangulaire, plus haute que les deux autres, était faite dans le matériau le plus rare et onéreux qu’il fut possible d’avoir, en Thyl ! Non vous ne rêvez pas, imaginez la lumière du soleil se reflétant dessus, créant une lumière aveuglante si douce et si pur faisant scintiller par cela les deux plus petites tours vermeilles !
(Aventurier émérite de Séridia) Il paraît que ce fut le cas un jour
Modérateur
Animateur
Coordinateur des animations
Membre de l'équipe des Landes éternelles
Responsable Jouabilité RP
Administrateur

Avatar de l’utilisateur
Harback
Messages : 197
Inscription : 20 févr. 2006, 12:51

Message par Harback »

Lorsque le temps est ensoleillé à Morcraven, de petits insectes magiques se promènent dans l'air limpide et le chargent de mana. C'est ainsi que prennent vie quelques feu-follets autours desquels nombre de Kultars aime se regrouper, philosopher ou relater des souvenirs, et comme bien souvent, on parle de la cité d'antan, celle qui était aujourd'hui devenue utopie. Voici donc ce que je pourrais ajouter suite à la vision de notre cher Homme Bleu :

Vue de l'extérieur, Luminea brillait d'une lueur blanche et vermeil intense et rassurante.

On pouvait l'apercevoir à des distances phénoménales, pour peu que le relief le permette, et ainsi s'en servir de point de repère à l'instar des étoiles. Certains kultars m'ont d'ailleurs conté que les Elfes pouvaient en distinguer le reflet lors d'un ciel propice, du haut des arbres qui bordent le lac central. Luminea n'était pourtant pas élevée par quelque mont ou colline : elle avait dans sa vue de grandes surfaces assez planes quoique plus irrégulières au Nord et reposait sur un fleuve voluptueux, le Tarn.

Le Tarn, source d'une imagination fructueuse. L'histoire la plus répandue à son sujet concerne une grande question kultare. En attendant chaque réincarnation, mes semblables pensent que nous existons sous forme purement spirituelle, errant sans forme matérielle, non loin de l'âme unique des Altas Mundis. D'autres pensent que nous faisons partie des marais et résidons dans les différents éléments. A l'image du récit de Tarsak qui narre l'incarnation de l'eau de ce fleuve.

Limpide, elle naquit d'une source située au Nord-Est, dans un escarpement aux pieds des vertigineuses montagnes Naines. Peu de Kultars osaient s'aventurer si loin. J'entends souvent dire que ces montagnes annihilent la magie et le nirvana des kultars qui s'y aventurent. Et malgré le voyage de Fingel chez les Nains où il a pu manier la magie avec virtuosité, les Mages restaient méfiant et laissaient les Oubliés visiter cette partie des Landes.

Vigoureuse, elle guidait ensuite les multiples bateaux marchands vers la ville grandiose. Un édifice aux pierres candides et aux courbes élégantes l'acceuillait au Nord de la cité splendide et joignait les rives du Tarn de part et d'autre des imposantes portes. Une fois à l'intérieur, le spectacle était saisissant.

Plus calme, elle avait tout loisir de contempler les vastes et somptueux jardins. On dit que les alchimistes kultars pouvaient réunir les ingrédients les plus rares dont la fraicheur donnait vie à certaines essences mythiques. Les herbes kultares étaient parsemées parmis autres mystérieuses fleurs toutes plus belles les unes que les autres dans une parfaite harmonie. Le tout était bordés d'arbres comme seuls les Elfes savaient en faire pousser.

Sereine, elle appréciait les tumultes des sinueuses rivières émergeant de ces jardins qui vinrent la rejoindre, accompagnant avec elles les délicieux parfums et autres flux magiques. La magie semblait abonder de l'un des deux magnifiques batiments qui trônaient face à face au centre de la verdure : le Temple dédié à la Prompte Poigne. Un lieu, m'ont dit certains Mages, où se réunissaient des prêtres d'horizons très diverses, prier en l'honneur de l'Unique, mais aussi partager ou échanger de nombreux sortilèges. Sa forme ovale, un chef d'oeuvre du savoir-faire Saurien ou de ce que Fingel a pu apprendre de ce peuple, était soit-disant à même de canaliser au mieux la magie par des réverbérations internes à l'ovale.

Vermeil, elle mirroitait et scintillait de plus belles sur la paroi de cette merveille. Tout cela illuminait le visage des habitants, des Elfes aux Nains. Même si, d'après quelque kultar, ces derniers ne pouvaient ressentir ou bien préféraient tout simplement ignorer les flux magiques. Des flux qui convergaient vers les deux portails d'un chemin irréel aux couleurs ennivrantes. Ce pont magique continuellement alimenté reliait les centres des habitations disposées sur chacune des rives Est et Ouest.

Ondulée, elle dessinait alors un contour circulaire vers l'Ouest pour mieux admirer le spectaculaire monument où se réunissaient les Rois. Il était composé de six parties hamonieusement assemblées : cinq échelons cylindriques superposés élevaient une fine tour à base triangulaire et ouverte sur le ciel grâce à un dome translucide. Le secret des activités qui y étaient menées laissait libre court à l'imagination. Certains Kultars pensaient que les auréoles étaient là pour surélever spirituellement la tour afin que les plus sages décisions soient prises.

Elle arrivait enfin sur une large zone portuaire à sa droite où elle déposait doucement les navires marchands le long d'une succession de pontons. Des potons que mon peuple savait faire sans pareille. Nous en avions déroulé sur des distances considérables pour rejoindre les villages de nos marais. Les cargaisons étaient alors entreposées plus au sud, et approvisionnaient un gigantesque marché aux produits extrêmement variés.

Après ce séjour illuminé, elle terminait son chemin en suivant son lit embrasser le lac central.

Répondre