[V] Chroniques d’une aventurière ordinaire.

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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Acktar
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[V] Chroniques d’une aventurière ordinaire.

Message par Acktar »

Préface

Comment raconter une vie ? Comment être sur de ses propres souvenirs qui parfois sont si enfouis qu’il faut des jours de méditation pour les ressortir du fond de la mémoire.

Pour commencer, je me présente, je me nomme Acktar, ce qui signifie sagesse blanche dans le langage de mon peuple, les kultars.
Mais je ne fut pas toujours la personne que vous aurez peut être l’occasion de rencontrer dans les contrées des îlot centraux.

Voici ce que je pourrais qualifier de mon histoire, avec mes souvenirs personnels et ma vision des choses.
Rien ne peut être neutre lorsque l’on parle de nous même, on essaye toujours d’en tirer le meilleur ou le pire !

Chapitre 1 Le commencement.

Je naquis il y a bien des fingeliens, peut être 40, dans la période où les fleurs naissaient dans les marais, mes parents me contèrent que le jour de ma naissance, un aigle était venu me couver de son aile.
Au moment ou mon père, un valeureux mage au service de l’Alta Mundi de notre village, me présenta aux autres villageois, me brandissant à bout de bras devant tous, un aigle se posa sur son épaule et brandit ses ailes me recouvrant de ses plumes dorées.
Mon père, Emmen’tak, en parla à notre Alta Mundi qui lui expliqua que cela était symbole de bonheur, par la force de l’aigle mais aussi symbole de malheur par le fait que l’aigle me cacha de l’astre lumineux.
Tout étais donc confus dès ma naissance.
Je n’ai pas de souvenir de ma petite enfance, mes souvenirs les plus lointains remontent à mes 11 fingeliens, le jour de l’attaque de notre village.
Tout se passa si vite… j’étais en train de jouer avec quelques amis de mon age dans une flaque de boue, on s’amusait à créer des statues de glaise par la force de notre magie débutante.
Tout à coup, on entendis des cris, puis la cloche d’alarme retentie dans le village, je me rappelle m’être mise à courir en direction du village, nous n’étions pas loin pourtant, mais avec nos petites jambes de onze ans, cela faisait loin pour nous.
Je me rappelle avoir trébuché dans la boue et m’être relevée de la glaise dans les yeux, mais la peur était plus forte que moi, je me remis à courir en essayant vainement de m’essuyer les yeux.
Quand j’arrivais au centre du village juste après mes amies, ma mère m’attrapa en m’emmena dans la hutte de l’Alta Mundi ou était regroupées les hommes kultars et les enfants.
Je montais sur une caisse pour regarder par une fissure dans la hutte.
Je vis alors un combat acharné mené par l’Alta Mundi, des kultars attaquaient notre village, ils étaient armés d’épées et de boucliers et fonçaient sur ceux de notre village en hurlant comme des enragés.
Du côté des villageois, des boules de feu, des tornades émanaient par magie de toute part en direction des assaillants, ceux-ci se protégeaient derrière les maisons, avec leur bouclier, je vis un de ces kultar s’envoler loin après avoir été pris dans une tornade.
Au moment où les villageois commençaient à s’épuiser, l’Alta Mundi prononça une formule dont je ne peut retenir les mots il y eu comme une onde de choque qui s’éparpillais autour d’elle de manière circulaire, je vis les kultars attaquants s’enfuir de toute leurs jambes sans demander leur reste.
Nous pûmes sortir de la hutte, les femmes allèrent soigner les blessé de notre village, nous laissant seuls entre enfant, nous étions un peu perdu, les autres n’avais pas pu voir la bataille, il demandaient ce qui s’était passé.
Je me séparais du groupe d’enfant et rejoignis l’Alta Mundi lui demandant ce qu’était ce qu’elle avait fait, elle me sourit me disant que j’étais encore bien jeune pour comprendre et repris les soins des blessés.
Le temps passa, fréquemment les kultars dont je sus qu’ils étaient des Grista, les oubliés, attaquaient notre village toujours dans la défaite heureusement.
Je me souviens avoir demandé à mon père pourquoi ces kultars nous attaquaient, il me répondit qu’il l’ignorait.
Cela me surpris, je considérais mon père au dessus de tous et pourtant… il me montrait une défaillance de sa part.
Quelque fingeliens passèrent rythmé par les attaques, j’étais âgé de mes 15 fingelien, période des premiers amours, période où l’on découvre et où l’on se cherche sans jamais vraiment se trouver. J’étais attiré par un jeune kultar de mon village dont le nom résonne en mon âme, Ertack, il était magnifique de grand yeux sombre sur sa peau clair, il n’était jamais coiffé, toujours les cheveux en bataille, il se disait renégat, même si il ne l’était pas vraiment, je buvais ces parole des qu’il parlait, il me semblait si intelligent, et si fort, je me sentais en sécurité prés de lui.
Un jour nous nous somme éloigné du village pour nous embrasser en cachette, les baisers puérils d’un premier amour.
Nous nous cachions toujours au même endroit, prés d’un vieil arbre mort, à quelque centaine de mètre de notre village assez loin pour ne pas être vu.
Je me souviens de ce baiser, le dernier que je lui donnai.
Adossé contre notre arbre, en l’embrassant, je vit ses yeux s’écarquiller, ses yeux se figèrent dans une froideur, dans une non expression des plus effrayante, le regard d’un mort.
Je bondit de surprise, le regardant à un mètre de distance, c’est alors que je vit le sang qui coulait dans la terre marécageuse, je vit une tête sortir de derrière l’arbre en essuyant une vielle arme roulé, il avait un heaume en fer qui lui faisait une regard terrifiant, il portait une cotte de maille poisseuse.
Quand il me fixa, je su qu’il ne voulait pas me tuer tout de suite, mais bien pire.
Il m’attrapa par les cheveux en bondissant sur moi, que pouvais faire une jeune kultare face à cet être ignoble remplis de haine et de force ?
Il me frappa dans l’abdomen, je m’effondrai dans la boue, le souffle coupé ne pouvant pas hurler.
Ce qui devait arriver arriva… Je ressentis une grande douleur dans tout mon être pendant cette épreuve, je ne pouvais que ressentir, paralysée par la peur, paralysée par la douleur… paralysée par ce que je subissais !
Après, en boule dans la boue, pleurant toute mes larmes de mon corps, l’être ignoble me parla et me désigna Ertack en me disant,
« Maintenant, tu va le rejoindre »
Une peur mélangée à une colère et à une volonté de survivre me firent me lever, ne pleurant plus, je le regardai dans les yeux, ne désirant que sa mort comme il avait tué Ertack, que sa souffrance comme il m’avait fais souffrir, que la vengeance pour mon cœur et ma chair meurtrie, je ne fit que le regarder et son corps s’embrasa, il s’enfuit en hurlant, se roulant dans la boue pour éteindre le feu magique qui le consumais, quel délectation se fut pour moi, le regarder brûler par le feu magique ne pouvant s’éteindre, il hurla encore et encore, des villageois arrivèrent alerté par les hurlement du Grista agonisant dans une souffrance inimaginable, brûlant de l’intérieur et de l’extérieur très lentement.
Ils me dirent de rentrer au village, mais je ne bougeai pas, souillée dans mon corps et mon âme, je voulais le regarder jusqu'à son dernier souffle.
Mon père arriva et m’emmena de force.
Personne ne su jamais ce qui m’étais arrivé, j’avais honte, les hurlement de ce grista me hantèrent bien moins longtemps que cette sensation de n’être plus rien et surtout, une fille que l’on ne pouvais plus marier.
Je repoussai tout les males qui désiraient tomber amoureux de moi, je ne pouvais et ne voulais aimer à nouveau.
Et le temps passa encore quelque fingeliens, les grista continuaient à nous attaquer, mais les choses avaient changé, dorénavant, je n’étais plus dans la hutte mais avec les combattants de la magie.
Mais je ne fut plus jamais innocente comme je l'avais été, la souffrance qui me rongeais alors n'étais rien par rapport à ce qui m'attendais!

Chapitre deux Une journée de pluie

Un jour de pluie ordinaire dans les marais, cela faisait plusieurs mois que les Grista ne nous avaient pas attaqué.
Cela inquiétait l’Alta Mundi qui ordonna à deux mages de partir en éclaireur, voir ce que préparaient nos ennemis.
Au bout de plusieurs jours sans nouvelle des éclaireurs, l’Alta Mundi décida d’envoyer un autre groupe de d’éclaireurs, je me portai volontaire pour cette tache.
Ainsi je parti en compagnies de deux autres mages.
Nous arrivâmes enfin au village Grista, Nous découvrîmes un village en ruine et en cendre.
Des corps gonflé et en décomposition traînaient encore dans la boue rougeâtre de sang du village.
J’aperçu dans l’angle de mon champs de vision une ombre bouger. Je me retournai rapidement et découvrit avec stupéfaction un troll, la bave au lèvre, son corps semblait en putréfaction pourtant il était debout face à nous, il grogna de tout son souffle morbide.
Paniquée, je n’arrivais plus à bouger, le regardant me charger avec sa Massue encore couverte de sang séché.
Mes yeux se fixèrent dans les yeux de ce monstre, ceux-ci étaient vides de toute énergie vitale, je compris que cet être était déjà mort.
Je ne du ma vie qu’au réflexe de mes compagnons qui envoyèrent des boule de feu sur ce monstre immense.
Mes compagnon voyant que le troll malgré la douleur du feu ne fuyait pas, il se contentait d’hurler avant de reprendre sa charge, me poussèrent dans la boue et m’ordonnèrent de partir avertir notre Alta Mundi.
Je parti en courant, entendant derrière moi les hurlement du troll sous le feu, puis au bout d’un moment dans ma course effréné…
Les hurlement de mes compagnon se fit entendre, je m’arrêtai, me retournant, regardant les ruines lointaines maintenant, je voulu aller les aider, mais plus un bruit provenait de l’horizon, je me rendis avec désarroi à l’évidence : il était trop tard pour mes frères mages.
Je repris ma course vers mon village.
Plus je m’approchais de mon village, plus il me sembla distinguer une fumée noire s’élever dans le ciel.
Je me mis à courir de tout mon souffle, mille et une questions se posèrent en mon esprit.
Mais je ne devais aucunement m’arrêter pour réfléchir, je devais allez protéger mon peuple et ma famille.
J’arrivai aux abords du village, tout était en feu, nos huttes brûlaient tel des fétus de paille.
Je distinguais des corps sans vie au sol, des Etres à la peau verbe parcourais le village armés d’épées.
L’odeur de corne brûlée et de mort emplis mes sens olfactifs, des nausées me prirent.
Pourtant une seule pensée m’emplissait, sauvé mes sœurs et frères dans la hutte de notre Alta Mundi.
Je combattis mes nausées et essaya d’avancer discrètement dans le village.
Je fut soudain entourée par trois gobelins, je fut pétrifiée par la peur, ils bavaient, leur regard blanc, sans vie me fixaient.
Je compris que eux aussi étaient déjà morts.
Je ne comprenais pas comment cela était possible.
Ce qui me paru une éternité passa sans que les gobelin ne fassent autre chose que de me fixer de leurs yeux morts.
Je sentais la décomposition de leur corps aux aguets, des lambeaux de chair pendaient à leur bras et à leurs jambes.
Je ne pus retenir ma nausée et dégluti dans la boue de mon village.
Une voix rauque et sombre se fit entendre derrière moi, alors que je me redressais le goût amer de la vomissure dans la bouche, il parlait le commun, c’était un humain.
Le souvenir de ces paroles me restera gravé dans ma mémoire.
« Mettez la avec les autres. »
Les Gobelins obéissant me traînèrent sans que je n’oppose beaucoup de résistance dans un chariot recouvert par des peaux de loup noir.
Je fut enfermé dans cette cage roulante en compagnie de tout mon peuple encore en vie, tout les mages avais du être tué.
Le chariot se mit en route sans que nous puissions voir pour une dernière fois notre village en flamme.

La pluie recommença à tomber, nous entendions les gouttes d’eau au dessus de nos tête résonnant sur le cuir des peaux
Pourtant c’était un bel automne…
La mort est un jour qui mérite d'etre vécu, à vos armes bande de limaces!
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Acktar
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Re: Chroniques d’une aventurière ordinaire.

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Chapitre trois: Le camp d'esclavage

Quand nous sommes enfin descendu de ce chariot, nous nous sommes retrouvés dans un camp entouré de barrières d'acier, pleins d'humains nous forcèrent a nous mettre en rang, pour « nous trier » suivant notre taille.
Les plus petit d'entre nous étaient envoyés dans les mines, grâce a leurs petites tailles, ils descendaient chercher quelques rares pierres, ce qui n'étais pas sans danger, bien souvent des poches de gaz explosaient faisant bien des victimes, mais nous étions considéré comme de la marchandise, sans valeur...
J'étais trop grande pour allez descendre dans les mines, aussi l'on me mit au champs...
Mais journée était faite de travaux de la terre, avec du matériel usé, nous devions cultiver différent légume, céréale, tous ce qui étais cultivé étais ensuite envoyer par chariot, nous ne savions pas où, mais pour nous ce n'étais que des restes ou des légumes invendable, voir pourrissant.
Nous étions sans cesse surveillé par ces monstres déjà mort, qui se décomposai à vu d'œil, bien souvent, au bout de quelques heures ces êtres tombais au sol, mort, un garde venais toujours le faire se relever par l'art sombre, obligeant encore et encore ces âmes a rester éveillé, dans la souffrance d'un corps pourrissant.
C'est dans ce camps ou bon nombre d'entre nous moururent par manque d'alimentation, ou bien parce que le travail effectué n'était pas assez bien pour nos geôlier, nous étions souvent battu, presque a mort.
Nous n'étions rien d'autre que de la main-d'œuvre gratuite et remplaçable.
Au bout de ce qui me parus une éternité, alors que nous n'étions plus que 5 de notre village encore en vie.
Les Gardes rejoignirent la place central du camps, pour accueillir une nouvelle livraison d'esclaves.
J'ai eu le pressentiment que c'était notre seule chance de fuite, nous 5, nous nous sauvèrent du camps,
mais vite repéré, nous eurent alors a notre poursuite une horde de monstres nécromante.
Mais, il valait mieux essayé de se sauver et en mourir que de rester dans un camps ou nous n'étions pas sur de voir encore le jour du lendemain.

Chapitre quatre: la fuite

Les monstres, nous poursuivant inlassablement accompagné de leur maitre, je me cacha dans un terrier d'animal, dans cette pénombre étouffante, je retenais ma respiration espérant ne pas être repéré, j'entendais les hurlements de mes camarades se faisant massacré par les monstres ou battu par nos
J'avais tellement peur, que je ne pouvais que rester cloitré dans ce terriers, tremblante de peur, ne pouvant que respiré par alternance, ne voulant pas mourir.
J'attendis encore et encore, le calme revint, plus aucun bruit ne venais de l'extérieure, tremblante encore de peur, je restais caché là, attendant dans un temps interminable.
Je ne sais combien de temps passa lorsque je me décida a sortir de ce terrier.
La nuit étais tombé, une nuit sans lunes, je marcha prudemment dans cette foret, découvrant un a un le corps de mes compagnons complètement déchiqueter.
Je me sauva en courant, loin de cette scène.
Je marcha par la suite pendant plusieurs jour et nuit, sans dormir ni manger, la peur au ventre d'être encore poursuivis par mes geolier.
Un soir, au bord de l'épuisement, j'arrivai dans une ville côtière, il n'y avais que des humain y vivant
De peur que se soit un village du peuple de mes geôlier, je me cacha dans un bosquet proche du village, et attendu la nuit.
La nuit arrivé, je me glissa dans la ville endormi, je ne voulais qu'une chose, fuir cette contré ou je ne me sentais pas en sécurité, je voulais juste retrouver mon marais, ma vie, mon passé...
Je me glissa dans un bateau, ne sachant ou il me mènera.
Je m'endormis dans la calle.
Quand je me réveilla, un matelot me dit qu'on étais arrivé, je descendit sur une ile qui m'étais inconnu, Trepont.

Mon aventure, mon évolution, ma lutte contre Elles, commencèrent a ce moment là, sous un faux nom au début, celui de Minoa, puis je repris avec fiertée le nom qui est le mien.
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