Les mémoires d'une marchande itinérante

[Vangella]

Il fut un temps où un homme (au début de la trentaine), vivant dans une grotte très loin d'ici, me parlait d'une île fantastique qui se nommait « Land ».

Pour quelques pesos, je le faisais parler d'avantage. Je voulais en savoir toujours plus sur ce pays qui m'était totalement inconnu. Même si j'avais le statut d'Aristocrate, j'ai toujours siégé à la Chambre du Commerce. Mais avec le recule des temps, j'ai quitté le pays d'où je servais des personnages nobles (en faisant des armoiries et certaines images représentatives) pour enfin prendre un Galéon direction des Landes.

Malgré que j'ai toujours aimé voir de nouveaux horizons, de nouvelles aventures, découvrir de nouvelles civilisations, j'ai senti une tristesse en quittant ce pays mais je restais souriante et hâtive afin de savoir ce que me réservait ces nouveaux îlots.

Rendu sur les lieux, j'ai connu Jolan et Nolaj. En toute simplicité, ils m'expliquaient le savoir vivre sur les Landes et ils m'ont donnés des brochures à lire pour m'attirer comme tourisme, et possiblement comme future résidente. Bien sûr que d'autres personnages de marques m'ont guidés et je leur en remercie en m'inclinant.

Aujourd'hui, après quelque mois, je ne peux pas dire que j'ai le statut « résidente » car il me reste encore plein de chose à découvrir ; mais la seule chose que je sais est ce qui fait les Landes aujourd'hui est en fait plusieurs personnages RP et HRP, surtout des clans et plusieurs modes de vies, façons de faire et/ou visions différentes de tous et chacuns. Mais, je me console en disant que c'est tout cela qui fait ce que les Landes sont aujourd'hui.

Par contre, depuis mon arrivé, je ne me suis pas vraiment posé la question « Quel emploi spécifique dois-je avoir pour me sentir à l'aise ». Car apparemment, je devais trouver vite un emploi primaire pour ne pas sombrer dans la noirceur, le néant et la confusion.

Mais plus que certaines personnes me parlaient de me trouver un emploi, plus j'avais en tête de bricoler certaines choses fait maison pour tester différents produits et voir les résultats finals en quoi bien sûr, c'était des échecs sur échecs.

C'est par la suite, puis-je dire, que certain(e)s Eldorians m'ont ouvert la porte et j'ai dû travailler pour certain(e)s d'entre-eux comme alchimiste. Non seulement je produisais entre 10 000 et 15 000 volcaniques par nuit mais des aquatiques également, je ne me sentais pas dans mon élément.

Avec le temps et en parallèle, Le Village m'a accueilli les bras ouverts mais encore là, je ne me sentais pas à l'aise. J'ai toujours eu l'habitude d'être itinérante (sans toutefois vivre dans la misère) et j'ai toujours été présente face aux autres dans le besoin sans faire de comptes rendu à personne sauf à mes propres jugements.

Depuis quelques mois, j'ai visité des régions (si le terme est) en Séridia. J'avais peur de marcher dans le néant et la confusion avec des sous-entendu, des oui-dire, des querelles et j'en passe mais avec grâce qui m'était donné, j'ai découvert Nord-Thyl. Bien que cette région semblait être une terre sèche et brûlée par les mémoires du passées, je me rendais compte que je m'y plaisais.

Après plusieurs jours de longues décisions, assise dans mon appartement (au sous-sol de la taverne Nord-Thyl), j'ai commencé à monter mon petit commerce. Bien que je vendais que deux essences (volcaniques et aquatiques), je découvrais de plus en plus de régions puis des librairies ; surtout en Irilion, spécifiquement à Nargraw-Sud en quoi cette région lointaine, deviendrait mon lieu de culte.

Comme les lumens n'entraient pas comme prévu dans la caisse, j'ai dû me trouver un second emploi : la récolte de fruits que je vendrais à la taverne. Celui-ci m'assurerait de payer mes études. Mais plus le temps avançait, plus je m'y plaisais et je prenais à coeur à faire cet emploi d'été et par celui-ci, il m'a permit également d'agrandir d'avantage mon commerce et de créer une nouvelle succursale en Irilion, Irissadith.

Au cinquième mois, à lire des dépliants, brochures et revues des Landes, je me suis aperçu que certains résidents aimaient parler de politiques, de religions, de combats, de potions, d'artisanats, de magies, de nécromancies et j'en passe, je me disais : « Qu'en est-il du commerce. Pourquoi si peu d'habitants en parlent (?).

Du coup, avec mes expériences commerciales, je me disais que cette terre ayant des histoires cachées pourrait peut-être vivre ou revivre des jours encore plus heureux si le commerce serait revu ou du moins, avoir le temps de le comprendre.

Si des habitants aiment parler des points mentionnés plus haut dans ce parchemin, moi je me qualifierais plutôt dans le commerce et je sais que le commerce est ma place : analyses, calculs, bourses, marchés.

Depuis mon arrivé voilà des mois de cela, j'analysais presque tout à la moindre valeur des objets et non juger de par ce qui était vendable ou non ou en demande ou non. J'ai toujours aimé être une personne de foi, honnête et de justice.

Lorsque ma boutique a prit naissance à Nord-Thyl, après plusieurs mois de recherches et d'expertises j'ai créé (sur des parchemins divers), un mode de calcul fixe et stable selon le grand livre appelé « Incunables ». Je ne dis pas que ce sont des calculs exemplaires gravés sur des tables de pierres mais du moins, ceux-ci donnent un très grand produit final de ce que vaut vraiment les produits une fois terminés.

Plusieurs personnages de marques me signalaient toujours de regarder dans incunables pour fabriquer ou savoir ce que je devais savoir afin de progresser. Donc, ce grand livre m'a servit afin de construire une base commerciale.

Par des expériences farouches, j'ai découvert beaucoup d'injustices au niveau des calculs face aux prix versus les valeurs de ceux-ci.

Si le commerce est ou était un sujet disgracieux depuis le debut des accords commerciaux, je décide donc de relancer le commerce à une version plus juste. Je sais que je suis encore toute nouvelle sur les Landes et je sais également que je ne veux pas refaire ou remoduler celles-ci non plus mais si je dois avoir ma place comme habitante, au même titre que les autres, je tiens avoir ma place au niveau commercial.

Je veux tout simplement commercialiser dans la bonne voie avec mon Magasin Général avec ce que quoi vaut quoi et à leurs juste valeurs en débutant avec les ingrédients de base et non pas avec le marché actuel qui ce limite en parole : « C'est le marché ».

Voilà qui est cette marchande itinérante appelée Vangella dans les Landes Éternelles...