Analyse de l'apparition d'un nouveau Féal.

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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Tioo
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Analyse de l'apparition d'un nouveau Féal.

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Analyse de l'apparition d'un nouveau Féal.
Le 3 Kamarien, F.365

Ce parchemin aurait pu titrer : "La manière dont furent trompés tous les habitants des Landes par une seule entité pensante pendant des mois", mais cela était un peu longuet. J'ai donc opté pour ce titre. J'essaierais ici de raconter, d'analyser ce qu'il s'est passé depuis maintenant plusieurs mois déjà. Comment les évènements se sont enchaînés, comment nous avons été manipulés, comment nous n'avons rien vu venir. Pour que tous sachent, pour que tous y réfléchissent, pour que l'avenir ne voit plus jamais cela se produire. Contemplez donc la parfaite orchestration des choses !


I] Début des invasions

Cette histoire malheureusement peu joyeuse commence avec de mystérieuses invasions sur Irilion, il y a de cela environ 10 mois. C'était avant le Vingt-Neuvième Haut Conseil de Séridia. Lors de celui-ci, Ernek signala à son frère des attaques de peaux vertes sur le continent du chef Kial. Des invasions, cela devenait presque banal ces temps-ci. Nous sortions juste d'attaques de Pirates associés à Véreux, les Féaux n'hésitaient pas à nous envoyer un Géant de temps en temps, bref à première vue pas de très grand danger.

Nous apprîmes cependant par la suite, lors du Haut Conseil suivant, qu'elles avaient une ampleur assez ... étrange. Selon Ernek, les peaux vertes avaient débarqué dans un port, tuant et égorgeant tout le monde sur leur passage. Une invasion commençant dans un port, voyez l'étrangeté de la situation. Je vous retranscris ici les paroles d'Ernek, prononcées lors de ce Conseil, retranscrite fidèlement par Sha dans son compte-rendu :
Ernek a écrit :Il s'avère que certains faits qui semblaient comment dire... Isolé, ne le sont plus.

J'étais en voyage d'affaire en Irilion, j'étais dans une auberge tranquillement attablé après des heures de négociations tendues. Quand des cris sont parvenus à mes oreilles.
J'ai pensé dans un premier temps à une joute Galdur, ils en sont friands en Irilion. Or trop de bruits d’épée m'ont poussés à regarder par la fenêtre et là je vis... Une multitude d'embarcations de fortunes dans le port et un flot ininterrompu de peaux vertes en descendre. Femmes, enfants, vieillards égorgés les uns après les autres... Le sol des quais rouge de leur sang, des têtes volant dans tous les sens... Evidemment je ne suis point resté à contempler cet horreur, je bondis hors de l'auberge l'épée au clair. Je découpai une bonne douzaine de gobelins, orcs de toutes sortes
Soudain une corne de brume gigantesque retenti.
En moins de temps qu'il n’en faut à un nain pour peigner sa barbe, ils étaient tous partis.
Nous étions donc face à des évènements très étranges. Des invasions mortelles, avec les attaquants qui disparaissaient tous au simple son d'une corne de brume. Même les créatures mortes disparaissaient, les traces de sangs disparaissant avec. Cependant, nous dûmes attendre le Conseil suivant pour en apprendre plus, suite à un malentendu entre le Général Ernek et un Représentant des peuples.
Je recopie ici une partie du compte-rendu de ce Trente-et-unième Conseil, écrit par la main experte de Numa.
Compte-rendu du 31ème Conseil a écrit :Reprenant là où il s'était interrompu, le Frère du Souverain raconte comment, après avoir surpris et mis en fuite les Peaux vertes, il partit à la rencontre du Seigneur Kial. Mais ce dernier étant affairé ailleurs, c'est son Conseiller Venrham qui s'entretint avec lui.

Pendant cet échange diplomatique, le Conseiller de Kial apprit au Seigneur Ernek que ces razzias s'opéraient sur toutes les côtes d'Irilion, sur un mode toujours identique : un raid éclair, le massacre de tous les habitants du coin, le pillage de tous les biens transportables, et le retrait immédiat dès le retentissement d'une corne de brume. La plus forte de ces attaques se produisit à Mélinis, d'où l'hypothèse que les Nains exilés aient pu en être les malheureuses victimes.

Les membres de l'assemblée apprennent que les Souverains des deux îles ont décidé d'organiser ensemble la défense des terres irilionnaises. Divisant leurs soldats en escouades réparties par régions le long des côtes, établissant un quartier de commandement à Trassian, les généraux eldorians et galdurs ont subis des pertes de plusieurs milliers de fantassins suite aux accrochages contre l'ennemi. L'acharnement des créatures infernales sorties de nulle part, le froid mordant, les distances exténuantes expliquent le relatif échec des contre-mesures et engagent à changer rapidement de tactique.

Les serviteurs du Seigneur Kial suivent actuellement la piste du mystérieux homme sombre, impliqué à maintes reprises dans de vilaines agressions dans notre contrée, et aperçu semble-t-il à Mélinis.
Le Général Ernek repartit à la fin de ses explications en Irilion combattre les créatures infernales. Les attaques devaient malheureusement continuer à prospérer, les armées devaient commencer à faiblir, les morts à s'accumuler. Rétrospectivement, on peut dire que les jeux étaient déjà fait, pauvres fous que nous sommes. Nous ne voyions rien !


II] Les difficultés pointent, les choses s'enlisent

Les Aventuriers furent chargés d'essayer de trouver une solution à ces problèmes d'invasions. Il fut proposé d'organiser un marché pour appâter les créatures, et essayer d'en savoir plus; ou encore d'envoyer de fausses informations en Irilion et d'analyser les répercussions sur la localisation des attaques. Cependant aucun ne sembla convaincre totalement, et cela fut remis au Conseil suivant.

Le Trente-deuxième Conseil vit Ernek rappeler les problèmes Irilionais, mais nous en étions restés au même point qu'auparavant. Ce Trente-Deuxième fut donc un échec total concernant ces invasions. Je décidais alors d'agir comme je le pouvais. Comment aider à trouver cette ombre que l'on avait aperçu en Irilion, comment faire cela de manière assez discrète pour que cela fonctionne, comment faire cela avec les moyens à ma disposition ? Comment un simple apothicaire, combattant faible, pouvait-il aider ?
Je me suis alors rappelé ces invasions de Pirates qui avaient eu lieu quelques mois auparavant, ainsi qu'au couple de voleur avant eux, les Eeuraziaks. Ils avaient été difficile à localiser parce qu'ils utilisaient des potions d'invisibilité. C'était là que siégeait ma capacité d'action, c'est pourquoi je fis cinq-cents potions de vision dans le plus grand secret, que je remis alors à Ernek. Il devait les répartir parmi ses meilleurs hommes, et en garder aussi pour lui-même. Je lui expliquais les aléas de ces potions, et lui souhaitais de trouver rapidement l'ombre.

L'avenir devait tous nous faire déchanter. Les armées ployaient sous les attaques, Ernek fut enlevé par cette ombre. Sur le coup, il fut difficile de comprendre pourquoi Là. Je pensais à une erreur de ma part : l'ombre se serait-elle sentie découverte par Ernek grâce aux potions ? Aurait-elle eu peur, et par conséquent décidé d'enlever la cause de ses craintes ? Là encore, nous avons tous été mystifiés. Je dois avouer qu'il aurait été impossible de comprendre à ce moment ... Nous avancions dans le brouillard subtilement établit par l'Ombre.

Les invasions continuaient. Aux peaux-vertes succédèrent les loups chimèriens, les Yétis et les Géants, derniers avatars cauchemardesques des Landes. Toujours plus de monstres, toujours plus puissants, toujours en plus d'endroits simultanément. Bien que les aventuriers ne meurent pas sous les coups des monstres, cela n'enlève pas les blessures morales et physiques ou la souffrance.

Les Féaux entrèrent dans la course. Le jour 18 d'Elavrion du Fingelien 365, Adonis trouvait la mort sous l'épée d'Adrian. Ce Natif déplaisait aux Féaux, il aidait trop les aventuriers. Après un court échéancier, durant lequel les Aventuriers devaient retrouver ce Natif, il fut tué. La dernière trouvaille en matière d'amusement Féal : un cache-cache morbide.
Et cela ne devait pas s'arrêter là : 32 jours après, le 20 du Félinien du Fingelien 365, des invasions furent signalées à Zirak-Inbar. L'ombre faisait encore des siennes. Le Féal Adrian invoqua alors des Géants, Ogres et Cyclopes à qui il ordonna de bloquer l'accès en irilion. Vous savez, cette petite maison ... elle était occupée par trois puissants Géants, pendant que toutes les contrées Séridiennes se voyaient foulées par les Ogres et les cyclopes.
Cela aurait dû nous alerter : l'Ombre et les Féaux étaient de mèche. Définitivement aveugles. L'Ombre était bien trop maligne.

Je passe sur les diverses invasions qui suivirent, pour essayer d'aller à l'essentiel. En effet, les Géants et autres Yétis devinrent coutumes.


III] L'échange morbide

L'Ombre nous posa alors ses conditions : elle rendrait Ernek si on lui livrait Freyja. Pourquoi Freyja, pourquoi Ernek ? Ces questions ont découvert leur réponse il y a peu ...

L'Ombre essuya un refus. En effet, quelles garanties avions nous ? Les combats reprirent donc de plus belle.

Des groupes s'organisèrent peu à peu, et devant le peu de solutions apportées par le Conseil, des réunions plus restreintes furent mises en place. C'est ainsi que Sha la Kultar organisa une réunion aux alentours du 5 Mundia pour aborder les différents problèmes soulevés par ces invasions : qui était donc l'Ombre ? Comment l'apercevoir ? Comment s'organiser pour mieux répondre aux attaques ? Où se cache l'Ombre, comment réussir à le faire parler ? Belegondil et moi réfléchissions déjà à une possible ... féalisation de Freyja, mais sans accorder plus de crédit que cela à cette hypothèse. Je préférais penser que l'Ombre était Illumen, qu'il faisait cela dans le but de nous rassembler ... Combien me trompais-je ...

Ces derniers jours ont été particulièrement pénibles pour tous, en particulier pour les braves combattants. Explorer chaque contrée, chaque maison, chaque recoin de magasin, la peur au ventre, la main tremblante : que découvrir au coin de cette muraille ? Qu'y a t-il au fond de cette crypte, de cette grotte ? Et derrière ce beau Mallorne, là-bas ?
La forêt du Val d'Alganiel était souillée par des cyclopes, des Géants, des Yétis. Les ruines d'Eldorion peuplées par ces créatures venues du froid. Le magasin central du désert des pins accueillait un Yéti. Dans la grotte de Nord-Thyl comportant un filon de minerais de fer, on pouvait admirer deux Yétis. Dans la plaine de Kilaran se baladaient deux Géants et un Yétis. Et c'est sans parler des attaques sur Mynadar, Tarsengaard, Morcraven, Naralik, Galein'th Aseyis ... L'ombre s'était déplacée sur Séridia, et nous avions un aperçu du Chaos.
A peine une contrée était libérée qu'il fallait partir vers une autre. Lorsqu'on faisait les dernières vérifications d'une contrée, la croyant libérée, nous apprenions que des Géants avaient été vu.

C'est dans ce contexte que se tint un Conseil Extraordinaire, le 30 Mundia F.365 au soir. J'arrivais une trentaine de minutes après le début de ce Conseil. C'était impressionnant par plusieurs aspects : je n'ai jamais vu autant d'aventuriers présents ... mais je n'ai jamais vu une assemblée aussi irrespectueuse des plus élémentaires règles de politesses. La discussion était aussi emmêlée qu'une barbe de Nain, c'est pour dire ! Les plus vulgaires aventuriers, à peine débarqués et ne sachant rien à la situation disaient des énormités, de même pour tous ceux qui ne savent pas lire le moindre parchemin et qui posaient des questions toutes aussi ridicules les unes que les autres ...

Freyja l'aventurière était présente en première partie de ce Conseil, je m'expliquerais plus tard quand à cette opinion. Il y avait aussi beaucoup d'anciens Templiers, les Représentants, et chose rare, Perdur et Molgor. Comme décrit plus haut, ce Conseil était plus qu'agité. Les différentes alternatives étaient passées en revue, il semblait que l'Ombre pouvait prendre Freyja sans son consentement, dans ce cas-là nous perdions deux êtres chers; ou que Freyja pouvait se livrer de son "plein gré" et que nous récupérions Ernek. Situation désespérante, comme vous vous en doutez. Au bout d'un moment, des rats commencèrent à faire leur apparition dans la salle du Conseil. Pas de vulgaires rats, que l'on peut croiser n'importe où ... Non, ceux-ci étaient vraiment agressifs. Les apothicaires présents, Olisar et moi-même notamment coururent chercher des potions de vision. Nos craintes furent, hélas, confirmées : entre le Seigneur Luxin et les Représentants trônait l'Ombre, de toute sa hauteur, invisible. L'alerte fut donnée, et celle-ci se rendit alors visible aux yeux de tous.
Je ne me rappelle plus très bien des circonstances et de comment cela c'est passé, mais Luxin est descendu de sa plate-forme et l'Ombre monta dessus. Le chef de la Garde Seigneuriale tenta de faire sortir l'Ombre, mais il ... ce Natif n'a pas remporté le combat et est mort. Définitivement, j'entends. Au début, j'ai cru voir qu'il avait blessé l'Ombre et qu'il allait gagner, mais celui-ci renversa rapidement la situation.

L'atmosphère se tendit alors, chacun pu le percevoir de telle sorte que les discutions furent beaucoup plus audibles. En effet, la grande majorité des aventuriers se turent. Luxin s'avança alors vers Freyja, qui siégeait en bout de rangée, au dernier rang. Je me rappellerais toujours d'elle, vêtue de noir et portant une belle cape rouge. De son regard lancé alors au Seigneur Luxin. Elle rappela à tous qu'elle pouvait faire ce que bon lui semblait, mais elle se dirigea tout de même vers l'estrade. Nous assistâmes alors à la discussion. Moi qui ait fouillé la bibliothèque, j'avais déjà vu un parchemin de la main de Nati nommé "Féalement vôtre", et qui relatait sa propre chute puis féalisation. Je compris immédiatemment ce qui allait se passer. Zurin aussi, nous nous sommes parlé à voix basse. Mais que pouvions nous faire ? Le plan de l'Ombre avait fonctionné, nous n'étions plus que des pions qu'il manipulait. Depuis longtemps déjà, nous n'étions plus que des pions.


La voix suave de l'Ombre, ou plutôt devrais-je marquer des Landes, fit alors son office. Pire encore que ne peut l'être le Sir Grenouille, ou encore Sathia. Elles prirent leurs plus beaux atouts, se présentant comme les "Garantes de l'équilibre de ces terres", ou comme voulant "unir les Aventuriers". Elles firent appel aux sentiments de Freyja, à sa soif de reconnaissance, d'union, peut-être même de pouvoir. Elles montraient l'échec des Templiers, l'ingratitude des Aventuriers, les préoccupations futiles de ceux-ci. Elles lui montrèrent qu'elle était seule, abandonnée. Freyja lâchait prise. Son regard changeait.

En bas de l'esplanade se trouvaient réunis tous les anciens Templiers, et une bonne part des Aventuriers les plus connus des Landes. Tous criaient pour qu'elle se rappelle, certains tentèrent de monter la ramener à elle, certains allèrent comme Argoroth jusqu'à se faire massacrer de la main matérielle de Leur volonté, l'Ombre, pour lui montrer leur attachement. Tous désespéraient. Certains montèrent et lui posèrent la main à l'épaule comme Orodreth ou moi-même, certains insistèrent sur le non-retour et les implications d'une telle décision, comme Numa.

Mais elle avait abandonné toute lutte. Elles l'avaient convaincu, Elles s'étaient montré suffisament séductrices pour faire tomber la plus puissante. Elles avaient utilisé et manipulé ce que les Nécromants nommeraient "son âme". Elle n'était plus elle même, et dans son désespoir, elle accepta. Non pas pour Ernek, non pas pour les Aventuriers, mais par désespoir, comme Nati avant elle.
Ses paroles disaient qu'elle acceptait de son plein gré, mais son coeur et ses yeux trahissaient sa souffrance. Son rêve était tombé, ses espoirs brisés, comme Illumen avant elle, comme Fingel avant lui. Elle se laissait emmener par Elles. La matérialisation de leur volonté, l'Ombre, la nomma alors Féale des Landes. La première Aventurière Féale, alors que Nati et Adrian sont deux Humains Anciens.

Je glissais alors à mon aimée Kaora que nous pourrions quitter la salle sur-le-champs pour éviter tout désagrément avec de quelconques créatures. Je sortais le premier, et la porte claqua violamment derrière moi. Les monstres étaient lâchés, et je dus rejoindre ma douce Kaora à la sortie de l'Achéron. Elle n'avait pas été assez rapide. Lors de mon voyage depuis le Palais de Tarsengaard jusqu'à l'île du Trépont, je vis l'île de Roanof briller d'un éclat inhabituel, sans doute l'accueil de Nati et Adrian à leur nouvelle compagne de malchance. Par la suite, il fallu dégager la salle du Conseil de ses monstres, mais je ne m'étendrais pas dessus, là n'est pas le sujet de ce parchemin.




IV] Analyse des évènements, hommage à une Aventurière

Comme je l'ai déjà écrit à plusieurs reprises tout au long de ce parchemin, nous avons été manipulés depuis le début. Nous pouvons voir ici la puissance des Landes à l'oeuvre, l'incroyable intelligence d'une seule entité pensante, l'enchaînement implacable des évènements prévus depuis le début. Les Humains Anciens ont lâché un fléau qui semble invincible, dans leur plus grande sagesse, ils ont commis l'acte le plus idiot possible : tout le monde failli un jour où l'autre.

Je me rappelle particulièrement de paroles échangées entre Belegondil et le Féal Adrian. Ceux-ci sont en effet les plus grands ennemis des Landes depuis que Belegondil a fait un certain serment. Voici donc ces paroles :
Adrian a écrit :Il existe des choses pires que la mort
Malgré tout ce qu'il y a de mauvais dans les Féaux, malgré toute leur mauvaise foi, je crois qu'il avait raison. Et je pense qu'il faisait référence à sa condition. Comment ... survivre, car ce n'est plus vivre, après être tombé dans Leurs mains ? Sous Leur volonté ? Je pense qu'ils endurent de souffrances atroces, et je pense que c'est aujourd'hui le cas de Freyja. Comment ne pas regretter son acte ? Une fois immortel, comment faire pour soulager sa souffrance ? Nous avons perdu un Guide, un être aimé par beaucoup, et nous la voyons aujourd'hui contre nous. Mais pour moi, là n'est pas le plus grave. Elle s'est perdu elle-même et ses souffrances sont aujourd'hui immenses. Elle n'est plus l'Aventurière Freyja, sa volonté est définitivement morte. Seule subsiste son enveloppe charnelle.
Je ne connais qu'un seul moyen pour un Féal de se déchaîner. Et ce n'est pas bon pour nous. Prenez donc garde à elle comme de Nati et Adrian.

Je voudrais rendre un dernier hommage à celle qui a montré les prémices d'une union avec les Templiers, à celle qui a longtemps été la meilleur combattante des Landes, celle qui a guidé beaucoup d'Aventuriers. Merci à l'aventurière Freyja. Je pense qu'elle restera dans le coeur de beaucoup.

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