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De l'aube au chaos

Publié : 10 sept. 2008, 21:49
par Bonaparte
D'une fraternelle volupté,
D'un élan indeterminé,
Joyeux, commun à tous
Ces penseurs fous,

Qui n'avaient guère peur,
Du lendemain. L'heure
Etait aux projets divins,
Aux plus beaux desseins,

Enfouis désormais dans les songes,
Si profonds, plus que jamais me rongent,
Car quand je vois cette palabre antique,
Dévorer ces érudits pathétiques,

Débarquer de milles feux loingtains,
Apportant flemme et dédain,
Ô oui glorieux passé, que tu me manques,
Si seulement, il se pouvait que tu flanques,

A la porte de l'archéron, ces odieux
Mensongers de vergogne. Aussi pieux,
Que je suis vigoureux. Le temps pleurant,
Ma vétuste bravoure. Ma rage, s'en allant,

Je laisse aux fadastes cloportes, cause de
ce capharnaum sans nom. Car il pleut
Sur ma vie ce soir. Et je pars malheureux,
Conscient de l'inexactitude de toutes mes voeux.