Triste fait d'hiver sur nos étés

[Eskrok]

Parmi ces fascinés, au pays du délit facile combien sont mort en chemin?
Parmi le paysage, un coma enfermé, identique, idyllique avec une vie en commun
Claustrophobe, mourant, quand on crève dans le noire, on voit tous la meme lueur.
Avoir le crime dans la peau, comme une dague incrusté dans la paume,
Le rapport avec notre largos, rouge sang, comme si on te plantais dans le dos.
Vas y, tire ton chapeau, c'est pour ma délivrance, si je trace le sol depuis mon enfance.
Tu te demandes de quoi sa parle? c'est qu'on est pas sur la meme fréquence.
De quoi sa part? de douleur fréquente, d'une méchante rage, de phrase choquante ...
Sa parle de vie, de mort, d'amour, de haine de joie, de peine, car crois tu que la vie, elle t'aime?
J'écris des fleuves de mots sortis des marécages. Car c'est quand tu tombes de haut, que tu vois la cage.
Ce texte est ma rancune, a croire que y a que le temps qui me fera prendre du recul ...
Quand c'est le vice que tu côtoies sur le trottoir, et ça se raconte comme une sale histoire.
Triste fait d'hiver sur nos étés. Ça se voit pas qu'on est des artistes
Çà parle de lumens. Parce que ici, il y a rien de gratis. il n'y a rien a gratter,
Les mêmes qu'en patisse.
Les mêmes rebattisses leur toile.
C'est pas tout de compatir, faut être combative, faut pas finir a poil.
Comme un "Donne moi la main de ta fille, je vais vous sortir de la misère ..."
Je parle bien de misère, d'amour à désert, la rage, on est en désert, mais souvent elle me dessert
Ça fait longtemps que j'ai plus le droit au dessert.
Mais si jamais je parle d'elle, dis leur que jamais je leur pardonne ...