L'honneur.

[Bonaparte]

Un parchemin sentant l'encre fraîche :

Cet Honneur, que je ne sus garder,
Ces Bonheurs, que l'on me fit quitter,
Tant d'heures passées, à m'exprimer,

A Comprendre, parfois par infamie,
A Entreprendre, de résoudre cet infini
Mystère, par de mystérieuses chimies,

Alliant réflexions, pensées et mots,
Comparaisons, métaphores; des maux.

Ces maux m'empéchant de vivre en paix,
C'est au dépend de toute raison, que ma santé,
Se vit aggraver, et mon honneur un jour baffoué.

Sans que je ne pus comprendre ces thermes :
Ingratitude, oublis, trahisons et reconnaissances blemmes.

Je ne sus quoi répondre, à tant de bassesses,
Aujourd'hui, tant de regrets, que je laisse,

Le vent emporter, loin de mes horizons,
Et loin de mes racines, loin de cette floraison,
J'observe mon passé, s'éloigner de mon âme,
Et bientôt cette mort, m'octroyer de sa lame.

Bonaparte.

Le papier, mouillé par endroits, n'avait guère prit la pluie, mais simplement les larmes de son auteur...