L'antre du fou qui danse avec les mots

Toute contrée étrange et aventureuse attire son lot de héros. Mais que seraient ceux-là sans un poète pour chanter leurs exploits ?
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L'antre du fou qui danse avec les mots

Message par Pyroxene »


ÉTERNITÉ


Éternité, toi qui me tient
Comme un brin d'paille entre tes mains,
Laisse moi sentir toute ta puissance
Et m'imbiber de ton essence !

Car en ces Terres je suis venu
Le coeur léger et l'âme à nu,
Pour y trouver non pas victoire
Mais ouverture pour tout espoir

De voir un jour les Éternelles
Se vider de tout sens cruel
Et devenir Landes Oniriques.
Un monde parfait et prolifique

Qui ne serait quitté jamais
Non pas faute de volonté
Mais parce qu'arrivants et natifs,
Le mal auront rendu craintif.

Et dans leurs combats pour la vie
Seraient heureux comme paradis.
Alors seulement laisse moi m'éteindre,
Et plus jamais ne m'entend geindre.
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Sur le sol des Landes Éternelles
Il y a les traces d'un Galdur
Que l'aventure sans cesse appelle
Et dont le coeur reste pur
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Message par Pyroxene »

J'ai mis des mots sur mes pensées
Pour pouvoir mieux vous les conter
Je suis arrivé incrédule
Sur un bateau qui déambule
Bercé par les flots d'une mer
Qui mène au monde des chimères

Lorsqu' habillé de simples haillons
Je posais les pieds à Trépond
Démuni et pourtant heureux
De ce voyage aventureux
Que je considérais déjà
Comme un aboutissement en soi

J'ignorais complètement alors
Qu'ici la vie c'était la mort
Que la survie était de mise
Qu'il faudrait mouiller ma chemise
Afin de vaincre toutes mes peurs
Pour gagner cent grammes de bonheur

Immédiatement je fus connus
Par mes mariages un peu tordus
Car toujours j'ai aimé brasser
Les mots jusqu'à les torturer
Mais jamais pour leur faire du mal
Simplement par amour verbal

Et des mains tendues j'en trouvais
Parfois même plus qu'il m'en fallait
Pour pouvoir retrousser mes manches
Car ici point n'est de dimanche
Alors j'y ai mis tout mon coeur
Noyé mes craintes dans le labeur

Et finalement je me suis dit
Que c'était peut-être ça la vie
Une aventure trépidante
Teintée de noir de blanc... grisante
Puisque de rire je peux briller
Autant que de malheurs pleurer
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Message par Pyroxene »

Celui-ci je vous le propose alors qu'il ne fut pas écrit en ces terres. Il provient d'une autre vie à laquelle je suis très attaché. Il s'agit de TDS (plus connu sous le nom de Terres Divines). Je l'adore tout simplement :wink:

MÉMOIRES DE GUERRE

Vous reviens-t-il en la mémoire
Des jours sanglants, des jours de gloire
Des jours entiers ou les batailles
Prenaient la vie et les entrailles

Vous reviens-t-il clair à l'esprit
Des fumées grises, des corps sans vie
Que vous jonchiez sans attention
Pris par l'effort et la passion

Vous reviens-t-il lors de ces guerres
Que vous perdiez amis, pères, frères
En jetant dans le précipice
Ces ennemis qui vous haïssent

Vous reviens-t-il en ces jours calmes
Que vous fûtes d'heureux coeurs en flammes
Jusque dans vos nuits de campement
A dormir dans l'odeur du sang

A rêver de haches, de massues
De coups d'épée, de crânes fendus
Tandis que dans tous les villages
La peur et l'inquiétude font rage

Vous reviens-t-il en la mémoire
Des jours sanglants, des jours de gloire
Des jours entiers ou les batailles
Prenaient la vie et les entrailles
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Message par Pyroxene »

DOULOUREUSE ABSENCE


Ah que morose je suis quand plus d'accès je n'ai
Ah que triste est ma vie quand je suis refoulé
Tel un pauvre hère malade que personne ne verrait
Je me retrouve en rade comme un bateau usé

Alors se bercent en moi de stupides envies
De ridicules débats pour savoir qui je suis
Et mes démons internes qui sortent de la nuit
Tentent de mettre en berne cette âme qui sourit

Et ce combat futile me rend plus fort encore
Car sur le fil fragile de la vie et la mort
Je jongle à volonté par habitude sans doute
Aurais-je toujours aimé les embûches sur ma route

Il faut bien que j'acquiesce et que je m'arcboute
Et que jamais ne laisse ma liberté dissoute
Par de sombre desseins qui oppriment mes efforts
Ou les Landes sans faim dévoreraient mon corps
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Message par Pyroxene »

LES ÉTERNEIGES

La pure et blanche neige Trépont a recouvert
Et réuni sur l'île les races aventurières
Comme un message sacré au tréfond de l'hiver
Pour dire aux Landes cruelles que nos âmes guerrières
Savent trouver réconfort en joignant leurs prières
Et puis de nos sourires jaillira la lumière
Alors à l'unisson levons tous nos verres
Pour qu'enfin ces forêts, ces montagnes, ces déserts
Qui sont parfois pour nous un aller pour l'enfer
Absorbent toute la magie qui vogue dans les airs
Puis transforment en eden ces éternelles terres
Et fassent disparaître tous les coeurs de pierre

Pour que la vie prospère pour les aventuriers
Et qu'enfin l'harmonie dont nous avons rêvé
Innonde les animaux, les plantes et les objets
De l'infinie douceur d'un flocon blanc léger
Qui de l'immense ciel ne fait que virevolter
Pour se poser sans bruit tout autour de nos pieds

Alors je fais le voeu pour fêter la Noël
Que les esprits méchants finalement étincellent
Et rendent toute leur beauté aux Landes éternelles
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Message par Pyroxene »

DES GLACES AU SABLE

Des glaces au sable rien n'est gagné
On vient, on voit et on succombe
A la douceur et la pureté
Comme à la beauté d'une colombe

Et pourtant on en redemande
Car on en a jamais assez
De ces visions qui nous transcendent
Et annulent toute futilité


Des glaces au sable tout est pillé
On vient, on prend et puis on plombe
On compte les sommes récoltées
Comme une normalité féconde

Mais ce que tous redoutent des Landes
C'est la douleur des yeux fermés
Celle que tout le monde appréhende
La dure loi d'une fin annoncée


Des glaces au sable comment lutter
On vient, on part et sur nos tombes
L'espoir veut revenir entier
De l'Achéron on sort en trombe

Et cette vie n'est pas si grande
Le jour peut-être va arriver
Ou la mort viendra tous nous prendre
Mais cette fois pour l'éternité

Des glaces au sable rien n'est gagné
On vient, on voit et on succombe
A la douceur et la pureté
Comme à la beauté d'une colombe
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Message par Pyroxene »

Les couleurs des Landes

De quelles couleurs sont les Landes Éternelles
Certainement teintées de doux miel et de fiel
Un matin Mère Nature nous berce de ses ailes
Le lendemain elle frappe et nous envoie au ciel
Aurons-nous toute la force pour oser la défier
Ou laiss'rons-nous son coeur nos corps empoisonner
Nul ne sait et pourtant bien des aventuriers
Jouerons encore le coup afin de maîtriser
Ces terres si jolies et dont la cruauté
Reigne comme une matronne aux lois incontestées
J'en ai des bleus à l'âme j'en suis tout retourné
Je ne sais plus de quoi le rose aux joues est fait
J'ai sûrement trop vu l'enfer et ses brûlures
J'ai trop souvent cassé mes armes et mes armures
Pour me laisser bercer d'alcool et de luxure
Pour perdre à tout jamais mon âme de galdur
Je ne vois qu'une couleur pour la survie de tous
C'est le rouge du sang des monstres qui éclabousse
Les roches les herbes les arbres et à leurs pieds la mousse
Et que ça serve d'engrais pour toutes les jeunes pousses
Qui de leurs vertes feuilles rendent hommage à la vie
Afin que les guerriers les mages les érudits
Tous ensemble chassent l'idée d'une sombre folie
Qui nous hante le jour et nous réveille la nuit
Prenons nos beaux pinceaux et nos plus belles plumes
Et traçons notre avenir pour effacer les brumes
Pour qu'enfin nos espoirs que couvre l'amertume
S'envolent dans l'âtre chaude de nos rêves qui fument
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Message par Pyroxene »

Histoire de relancer la chose étant donné que je la trouve amusante aussi, je continues sur la lancée de Aerouant,Selena et Thermorisk.

Pourquoi devrais-je mourir là ?
Y a t'il une raison à cela ?
Renierais-je donc mes origines ?
Ou serais-je juste une âme mutine ?
XX ans de galeries à trimer
En habits noirs et pioche usée
Nul ne sait pourquoi je m'esquinte
En bon mineur j'laisse mon empreinte !
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Message par Pyroxene »

Terres mordantes

C'est dans les terres glacées tout en bas d'Irilion
Qu'une onde de pureté attire l'oeil et le bon
Là où, pas sans pareil, le froid en maître règne
Et où l'on peut croiser de bien méchantes teignes

Dans ces lieux où le sol n'offre pas de repères
Il est bon de connaîre mieux le ciel que la terre
Pour éviter la mort empreinte de souffrances
Et ses affreuses morsures qui brûlent la délivrance

Il en faut du courage pour affronter les dieux
Qui ont couvert ces îles d'un grand manteau neigeux
Qui ont semé ces arbres, en posant à leurs pieds
Des bêtes aussi cruelles que de chairs assoiffées

Les hommes qui y vivent comme les animaux
Ne peuvent résister qu'en devenant héros
Alors vous comprendrez comment partout ailleurs
Quand on parle de ces glaces, ça n'est jamais sans peur

Ca n'est jamais sans crainte, ni jamais sans douleur
Que les aventuriers croisent ces vils guerroyeurs
Et subissent tortures, mutilations sauvages
Comme pris dans les enfers avant le grand voyage

Sur les terres colorées, chaudes et pleines de vie
Les Landes toujours présentes maintiennent leur joug aussi
Et imposent les mêmes lois aux âmes hésitantes
Mais plus rude est la vie sur les terres mordantes

Oui car ces terres glacées tout en bas d'Irilion
Ne supportent que ceux qui sont forts comme des lions
Et ces fiefs de glace aussi froids qu'imprenables
Donnent à tous les guerriers l'envie d'être imbattables

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Message par Pyroxene »

LA RONDE DES ALIMENTS

Quand un diablotin
Diablement hautain
Passe sur mon chemin
Sur son pâlot teint
J'le parfume au thym
Comme un ballotin

Quand une gargouille
Regarde dans mes fouilles
Et que j'la zigouille
C'est en ratatouille
Avec du fenouil
Que je la tambouille

Quand je croise les trolls
Je leur casse la trogne
Et dans une casserole
J'les crame sans vergogne
Quand leur viande est molle
J'arrose de Bourgogne

Quand un ours polaire
Me montre ses molaires
Dans un four solaire
Je l'invite à faire
Un tour mortuaire
Dans une sauce madère

Quand un orc armé
Rétorque à mes ruées
Que la mort m'aimerait
C'est comme un magret
De pommes arrangé
Que j'le fais griller

Quand une coquatrice
M'colle des cicatrices
Cette agitatrice
Finit en saucisses
Imbibées d'épices
C'est un vrai délice

Quand c'est un géant
Qui me passe devant
Il faut pas longtemps
Pour que coule mon sang
De cuisson pas l'temps
Je deviens cure-dent
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Message par Pyroxene »

La supplique des Landes


Oh Maître des Orages faits d'éclairs et de foudre
Donnes-moi ta puissance et ta force indicible
Réveilles en moi la hargne qui réduira en poudre
L'ennemi que j'affronte et qui me prend pour cible
Dans les sombres cavernes ou les forêts obscures
Je veux être discret tapi tel une panthère
Pour sauter à la gorge et faire gicler l'ordure
Qui coule dans les veines de l'immonde bestiaire
Que les Landes Éternelles porte telle une blessure
Et dont la bouche béante s'ouvre sur les enfers


Oh Puissant Roi Volcan fait de lave et de cendres
Déverse en moi ta rage et ta brûlante souffrance
Accordes-moi ta haine que je puisse la rendre
Plus barbare et plus vile que la plus folle violence
Les couloirs sinueux que tu laisses sur les terres
Et les rochers énormes que tu chasses d'un seul coup
Laisseront à jamais les traces de ta colère
Dans mon âme de guerrier au regard un peu fou
Je donnerais alors vie au plus grand cimetière
Et ces îlots sauvages n'auront plus d'arrière-goût


Oh Déesse des tempêtes aux rafales ingérables
Qui souffle et couche tout à mille lieux à la ronde
Fais de moi une tornade au pouvoir impalpable
Balayant la disgrâce à ma vue moribonde
Que les eaux que tu lèves et les sables qui tournoient
Soient les bras qui m'animent et détruisent au passage
Les vilénies qui osent se jouer de leurs proies
Sans aucune compassion nous menant au veuvage
Je frapperai sans répit et m'arrêterai ma foi
Le jour où tous les monstres auront fait leurs bagages


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Message par Pyroxene »

Titane

C'est un métal si pur
Avec un coeur si dur
Qu'il crevasse mes mains
Et me casse les reins
Même la sueur de mon corps
En souffre encore

C'est un métal cruel
En tous points une merveille
Aussi fiable que léger
Je ne peux regretter
Tous ces coups de grisou
Qui me mettent à genou

C'est un métal violent
Qui vaut plus que l'argent
Et j'y retourne encore
Même si je risque la mort
Même si pour le ramener
Il faut pioches casser

C'est un métal prisé
Qui éreinte mes journées
Pourtant je ne puis plus
Me passer de sa vue
Alors je garde espoir
Et le transforme en barres

Ce métal que je glane
On l'appelle Titane
Et si recommencer
Toute ma vie je devais
Alors sans nul doute
Il recroiserait ma route
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Message par Pyroxene »

LA RONDE DES MONSTRES

Sans une once de rouille
Dans le coeur des gargouilles
Ma lame tranchante fouille
Pourtant ces êtres de pierre
Ne deviennent pas poussière
Mais statues mortuaires

Dans une course folle
Contre les cruels trolls
Ma hache dégringole
Et s'abat sans répit
Dans une frénésie
Sur leurs chairs en charpie

Et mon bâton vivace
Sifflant sur les carcasses
Des gobelins en cuirasse
Éparpille en lambeaux
Leurs corps couleur crapaud
Je me fais leur bourreau

Et dans une crypte morbide
Emplie d'ogres fétides
S'ouvrent les carotides
Lorsque ma dague d'acier
A du titane alliée
Viens les éradiquer

Mais d'expérience à cours
Je ne puis à ce jour
Être fier de ma bravoure
Car bien des monstres encore
Font fi de mes efforts
Et se jouent de ma mort

La ronde des monstres est là
Qui tourne autour de moi
Et à mon grand effroi
Je ne saurai point dire
Si dans un proche avenir
Je les verrais périr

Animaux, monstres et autres
Ma vie prendra la vôtre
Je serai votre apôtre
Tous sauf celle qui orne
Sa tête d'une splendide corne
Tous sauf la blanche licorne
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Message par Pyroxene »

CORPS EN MIETTES

Que sont ces gris tuyaux
Qui s'allongent et s'étendent à l'infini ?
Ce sont quelques boyaux
Qu'une lame, une griffe de ton ventre ont sorti !
Quelle est donc cette mare
Qui s'épanche à même la terre fertile ?
C'est ton sang un peu noir
Qui sèche et attire les mouches bleues et fébriles !
Quel est donc ce bois blanc
Qui se brise quand on marche dessus ?
C'est ton os d'intrigant
Tu te pensais vaillant mais t'es mal défendu !
Quelle est donc cette pompe
Aux tubes encore vivaces qui nagent sur le sol ?
C'est ton coeur qui s'estompe
Inutile combat ou toi faiblard t'étiole !
Les miettes de ton corps
Virevoltent sans répit autour du coeur des Landes
Là, tu t'éparpilles mort
Et sans même le vouloir tu deviens une légende !
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