Bagalad
Publié : 10 janv. 2006, 19:05
La vie est rude pour les nains sous la montagne.
Sans cesse il faut travailler, creuser, extraire, fondre …
Ce dur labeur pourtant leur convient, rien n’est plus rassurant que la froideur du métal, la solidité de la pierre ou la transpiration de la peau qui vous rappelle être vivant..
A l’issue de leur temps de mine, ceux dont c’est la période de porter la pioche se rassemblent autour d’un copieux repas et d’abondants breuvages.
Parfois, l’ivresse aidant, certains parmi les plus habiles de la langue racontent des histoires de nains.
Cette nuit là c’est d’une vielle légende qu’il s’agit.
Bagalad, un jeune adulte assis dans un coin de la taverne écoute d’une oreille attentive et suit tant bien que mal au travers du brou-ha le verbe haut du conteur.
L’histoire est celle des landes éternelles, de l’épopée de Fingel.
« … Rendez vous compte les amis que l’alliance ainsi crée bâti de ses mains une ville magnifique au cœur même de cette contrée maudite … »
« … et dans cette cité aux milles splendeurs le bâtiment le plus formidable était celui du temple … »
« … Une des tours de ce monument érigé à la gloire de la Prompte Poigne était entièrement recouverte de Thyl… »

Bagalad perd le fil de l’histoire .
Dans son esprit se bousculent les images de cette haute tour recouverte de ce métal si précieux.
Le lendemain dans les mines, Bagalad n’a pas la tête à son ouvrage.
Le Thyl, Le Thyl, Métal si parfait…
J’ai été si longtemps dans la nécessité.
Pauvre lignée qui est mienne de ne pas posséder de grande richesse.
Avec du Thyl je serais enfin respecté .
Mes enfants à venir n’auraient pas à rougir de leur peu de richesse.
Enfin je briserais la pauvreté qui a toujours été chez les miens.
Riche je dois devenir pour revenir et montrer à mon père que je vaux mieux que lui, que mes aïeuls.
Oui Riche je serais …Riche ou mort…
Il est des rêves qui bousculent une existence.
Il est des songes qui mènent à l’aventure.
Un peu plus tard, sur la roche grise, on retrouve une pioche abandonnée chose peu commune dans les boyaux nains.
Bagalad s’en est allé vers son nouveau destin, vers la mort ou la fortune.
Vers les landes éternelles.
Sans cesse il faut travailler, creuser, extraire, fondre …
Ce dur labeur pourtant leur convient, rien n’est plus rassurant que la froideur du métal, la solidité de la pierre ou la transpiration de la peau qui vous rappelle être vivant..
A l’issue de leur temps de mine, ceux dont c’est la période de porter la pioche se rassemblent autour d’un copieux repas et d’abondants breuvages.
Parfois, l’ivresse aidant, certains parmi les plus habiles de la langue racontent des histoires de nains.
Cette nuit là c’est d’une vielle légende qu’il s’agit.
Bagalad, un jeune adulte assis dans un coin de la taverne écoute d’une oreille attentive et suit tant bien que mal au travers du brou-ha le verbe haut du conteur.
L’histoire est celle des landes éternelles, de l’épopée de Fingel.
« … Rendez vous compte les amis que l’alliance ainsi crée bâti de ses mains une ville magnifique au cœur même de cette contrée maudite … »
« … et dans cette cité aux milles splendeurs le bâtiment le plus formidable était celui du temple … »
« … Une des tours de ce monument érigé à la gloire de la Prompte Poigne était entièrement recouverte de Thyl… »

Bagalad perd le fil de l’histoire .
Dans son esprit se bousculent les images de cette haute tour recouverte de ce métal si précieux.
Le lendemain dans les mines, Bagalad n’a pas la tête à son ouvrage.
Le Thyl, Le Thyl, Métal si parfait…
J’ai été si longtemps dans la nécessité.
Pauvre lignée qui est mienne de ne pas posséder de grande richesse.
Avec du Thyl je serais enfin respecté .
Mes enfants à venir n’auraient pas à rougir de leur peu de richesse.
Enfin je briserais la pauvreté qui a toujours été chez les miens.
Riche je dois devenir pour revenir et montrer à mon père que je vaux mieux que lui, que mes aïeuls.
Oui Riche je serais …Riche ou mort…
Il est des rêves qui bousculent une existence.
Il est des songes qui mènent à l’aventure.
Un peu plus tard, sur la roche grise, on retrouve une pioche abandonnée chose peu commune dans les boyaux nains.
Bagalad s’en est allé vers son nouveau destin, vers la mort ou la fortune.
Vers les landes éternelles.