Tiranus et Magazran: une amitié inconcevable
Publié : 13 avr. 2008, 21:10
Bien souvent, alors que Tiranus et moi travaillons ensemble ou combattions côte à côte, j'ai surpris des regards interrogateurs, voire désapprobateurs.
certains aventuriers s'étonnent de voir une si grande amitié entre deux êtres destinés, de par leur naissance, à se haïr.
Bien peu savent que cette amitié date d'avant notre arrivée dans les ilots, et qu'elle fût même la cause de notre départ, ou devrais-je dire, notre exil...
Voici notre histoire:
Mon nom est Magazran, et j'ai passé mes premières années dans les arides collines qui bordent le désert des hommes bleus.Notre village était assez isolé, et tous nous pratiquions la nécromancie afin de nous protéger. Mon enfance fut celle d'un sinan comme les autres, on m'enseigna l'art du combat, l'invocation, mais aussi le sens du devoir et de la parole donnée, qui me furent inculqués (à grand renfort de cuir sinan) par mon oncle ,chef de notre village, qui me destinait à la fonction d'intendant sous les ordres de mon cousin. Arrivant à l'age d'homme, c'est à moi que furent confiées la gestion de nos maigres ressources, et il ne me restait que peu de temps libre à consacrer à mon passe-temps favori, la chasse, aussi dès que j'avais quelques heures devant moi je m'esquivais vers les collines, à la recherche de léopards et de pumas, prenant pour excuse la protection de nos troupeaux et la grande utilisation de peaux exigée par notre art.
Or, un jour il advint qu'un léopard me griffe la jambe, et déséquilibré, je tombais dans une ravine et restais inconscient un long moment, gisant dans le ruisseau et perdant mon sang.A mon réveil, il faisait nuit, mais dans la clarté de la lune je devinais une silhouette qui s'approchait de moi, frêle, élancée, et visiblement dotée d'oreilles pointues. Un elfe ... Un de ces atroces et fourbes elfes ... Mon état m'empêchait le combat comme la fuite, mais je cherchais ma lame, prêt à défendre chèrement ma vie contre la sanguinaire créature qui semblait tout droit sortie de mes pires cauchemars d'enfance, lorsque ma grand-mère nous racontait à la veillée les terribles exactions subies par notre peuple ...
Terreur et souffrance me firent m'évanouir à nouveau.
Je fus réveillé par une odeur pestilentielle. *sourit à Tiranus* A ton tour, mon frère
certains aventuriers s'étonnent de voir une si grande amitié entre deux êtres destinés, de par leur naissance, à se haïr.
Bien peu savent que cette amitié date d'avant notre arrivée dans les ilots, et qu'elle fût même la cause de notre départ, ou devrais-je dire, notre exil...
Voici notre histoire:
Mon nom est Magazran, et j'ai passé mes premières années dans les arides collines qui bordent le désert des hommes bleus.Notre village était assez isolé, et tous nous pratiquions la nécromancie afin de nous protéger. Mon enfance fut celle d'un sinan comme les autres, on m'enseigna l'art du combat, l'invocation, mais aussi le sens du devoir et de la parole donnée, qui me furent inculqués (à grand renfort de cuir sinan) par mon oncle ,chef de notre village, qui me destinait à la fonction d'intendant sous les ordres de mon cousin. Arrivant à l'age d'homme, c'est à moi que furent confiées la gestion de nos maigres ressources, et il ne me restait que peu de temps libre à consacrer à mon passe-temps favori, la chasse, aussi dès que j'avais quelques heures devant moi je m'esquivais vers les collines, à la recherche de léopards et de pumas, prenant pour excuse la protection de nos troupeaux et la grande utilisation de peaux exigée par notre art.
Or, un jour il advint qu'un léopard me griffe la jambe, et déséquilibré, je tombais dans une ravine et restais inconscient un long moment, gisant dans le ruisseau et perdant mon sang.A mon réveil, il faisait nuit, mais dans la clarté de la lune je devinais une silhouette qui s'approchait de moi, frêle, élancée, et visiblement dotée d'oreilles pointues. Un elfe ... Un de ces atroces et fourbes elfes ... Mon état m'empêchait le combat comme la fuite, mais je cherchais ma lame, prêt à défendre chèrement ma vie contre la sanguinaire créature qui semblait tout droit sortie de mes pires cauchemars d'enfance, lorsque ma grand-mère nous racontait à la veillée les terribles exactions subies par notre peuple ...
Terreur et souffrance me firent m'évanouir à nouveau.
Je fus réveillé par une odeur pestilentielle. *sourit à Tiranus* A ton tour, mon frère