La jeune Elfe Sathia

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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Sathia
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* Figurine de 20cm réalisé par Goodsmile Company. Edition limittée

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Sathia
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A toi ma sœur Polgarath, Haute Prêtresse de Lith

J’ai essayé, mais que veux tu certaines actions sont impossibles à faire, j’ai beau tourné et retourné la situation dans ma tête, je ne peux que constater la fin inéluctable de ce qui fût fait.
J’ai pas vraiment de rancœur, j’en suis à un point où l’indifférence devient si forte que certaines choses me paresses très futiles maintenant. Je ne désespère pas pour notre peuple, il saura ce reconstruire. Mais il aura du mal de trouver son identité noyer dans cette masse uniforme.
Longtemps j’ai résisté en espérant laisser pour ceux qui venait marcher en nouveaux colons sur ces terres un espoir de stabilité pour qu’ils aient des points de repères, cela fait longtemps que je n’espérai plus rien des anciens aventuriers, tellement embourbés dans leur relation commercial qu’il était impossible de leur faire avoir une autre vision que celle du commerce. Et tu le sais comme moi, le commerce n’a pas d’ennemies, il n’a que des clients.

J’ai perdu tant d’amis avec le temps que je vie à présent plus dans le passé que dans le futur et on ne gouverne pas en regardant derrière soit. Plus je regarde l’avenir plus je pense au passé et cela emmène cette nostalgie soporifique qui aime embrumée l’esprit et les gestes.

J’ai revu une nouvelle fois Ealyae en rêve, le passé, terrible passé sirupeux et vert. Elle souriait heureuse de savoir que la fin arrivait et que la multitude noie l’unicité. Sais tu qu’elle serait maintenant capable de me retournée. Tu me vois revenir à ce que je fût ? J’en rie d’avance mais, au fond, cette vision m’indiffère.

Voilà ma sœur, mon amante, ma maîtresse, il ne reste plus beaucoup de place sur ce parchemin, et tourner la page ne m’inspire pas. Tu restes la seule, après tout ce temps, qui laisse dans ma mémoire cette lueur vive qui dit que l’impossible peut ce réaliser. Je continue de parcourir ces Landes Eternelles qui noient l’espoirs et l’espérance. Je continue de parcourir les Landes comme un fantôme à la lame bien affûtée. Laissant derrière moi une mare de sang.

Au fond, on ne ce refait pas ma sœur.
Tendrement.
Sathia.

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Sathia
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Retrospectum D.
Eternelle commencement.

- « Alors elle en est où la petite ?
- « Elle est bien mure je crois, il ne reste plus qu’à la souffler un petit coup et elle va ce décrocher.
Vêtue de blanc, c’est bien le blanc ça fait pure, la femme observe la sorcière elfe dans le reflet d’un miroir sans teint. A ces cotés un homme en habit de ville et d’une 40ène d’années regarde le manège sans broncher.
-« La causalité ma chère, la causalité. Chaque action engendre une cascade de réaction. Il est aussi important de rester dans le fond de l’histoire. Quant on créer cela doit toujours être vérifier sinon cela se nomme du délire et le délire c’est .. délirant. Bon bref, elle en est où dans la réaction en chaîne ?
- « Je viens de te le dire, elle est mûre.
- « Alors je le lance !
Le D roule sur la table en bois, il roule et tourne sur lui même, cherchant la réponse pour enfin ce stabilisé marquant au zénith la vérité inéluctable et imparable.

-« 11 ! C’est nul comme tirage ça, on fait pas l’avenir avec un tirage pareil, il faut un nombre qui soit puissant sans trop ce montrer présomptueux. Alors disons…
L’homme fait tournée le D entre ces doigts et le repose sur la table. Il contemple le résultat l’air satisfait.

Floushhhhhhhh !

La neige tombe drue, le vent et glacial sur les monts de Nagraw. L’Elfe Sathia essuie une fois de plus son épée sur la fourrure d’un lapin blanc. Le sang dans la neige donne au lieu un aspect étrange, les tigres, les panthères, les créatures des Landes, démon ou pas tombent rapidement sous le file de sa rage froide comme la nuit.

Son regard parcourt le site, que fait elle ici ? et pourquoi tout ce sang autour d’elle ?
Elle ressent une grande impression de vide en elle. Comme si il manquait des bouts au temps, plutôt des bouts à son propre temps.

-« Alors tu crois pouvoir m’avoir facilement cette fois ? Les Landes m’ont encore fait revenir tu vois, et en pleine forme… Femme Elfe !
Un lapin blanc au regard particulièrement malsain la regarde en biais, ces paroles ont résonné directement dans la tête de l’elfe. Le corps précédant avait disparue, ne laissant plus aucune trace, si ce n’est la neige tassée par des passements de jambes et des esquives salvatrices.

-« Et pourquoi je m’attaquerai à toi ? je suis fille de la prêtresse Elfique Ealyae, la destruction et la mort ne font pas partie des enseignements que j’ai reçu.

Ne cherchant même pas à continuer le dialogue avec le Démon, elle se dirige vers la petite maison niché au pied de la montagne. Une fois à l’intérieur elle se contemple dans un miroir, cherchant à retrouver les traits qu’elle connaissait d’elle même.
Sombre, pourquoi ? pourqui ?
Ce symbole sur sa tunique. Une araignée surmonté de deux lettres A P
Une grande confusion s’empare de son esprit, elle se prends la tête dans les mains. Ce concentre.
Qui suis je ?
Respirer calmement, retrouver le centre de sa pensée, faire le vide et retrouver le file conducteur du temps comme Mère me la apprit. Les images, les sons, les odeurs passent en flot torrentielle quant elle réussit à ouvrir la porte clause sur les dernières années de sa vie.

Elle revoit tout ce qui s’est passé, ce qu’a fait l’Elfe Noir, la Sorcière Matrone.
Elle revoit le sang, elle ressent les pensées noires et chaotiques de celle qui à vécue avant.
Et au bout d’un moment vomie longuement, totalement écœurée par autant de noirceur d’âme.
Dans les miasmes elle voit le symbole de la gilde Arachna Prima, L’araignée semble ce mouvoir sur la toile et, peut être, vouloir fuir l’inéluctable.

Sathia, prends le symbole dans ces mains et d’un geste sec et déterminé brise le sceau.
Ainsi prends fin la Maison Arachna Prima sobrement, sans fracas et sans .. ben sans rien de plus.
Sathia ce relève, peigne sommairement ça chevelure blanche.

-« Je suis une Elfe, rien de plus, rien de moins, une Elfe bien éduquée et heureuse d’aider son prochains dans les tourments, comme m’a apprit à le faire ma gentille Maman.
Je sais ce que j’ai / elle a fait par le passé, et le pardon n’est pas admissible pour ce genre de créature maléfique et il ne sera jamais demandé.

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Sathia
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Sathia l’Elfe est dans la salle de réunion des Elfes Noirs, un Elfe à la peau sombre et au verbe intéressant vient de se présenter, il se prénomme Solaris et après les civilitudes de rigueurs, elle part s’assoire devant une table bien éclairé où elle commence à broder une rose rouge sur un mouchoir blanc. Son parfum fleurie et boisé ce répand dans la salle.

Souvient toi, plus tôt, D a dit 11 et peu importe ce qui fût fait ensuite ainsi prends le cours de l’avenir sur un petit point d’écart sur l’équilibre.

Les piqûres de l’aiguille sont relativement précises, rien ne semble troubler le sourire sur son visage, son calme extérieur. Un point à l’endroit, un point à l’envers, un point à l’endroit, un à l’envers. Pourtant à l’intérieur de sa tête commence, une fois de plus, le dialogue entre ces deux personnalités totalement différente.

Je le sent, ils ont peurs. Ils savent que je peux encore tourmenter ce monde.
Elle ne ferra rien, Elle les a laisser et ils n’ont plus besoin d’Elle.
Je ne supporte pas de te voir ainsi, sous tes airs de sainte nitouche même pas capable de faire la moitié de ce que peut faire ce corps.
Elle va maintenant ce taire, et me laisser seule, je suis là à présent et je décide.
Tu n’es qu’une larve insolente, laisse moi le contrôle une seconde et je vais te montrer ce que je fais faire de toi.
Elle me fait sourire, la douleur et la haine ne peuvent rien contre la joie et l’amour. Elle ne ferras rien et Elle va me laisser finir ma broderie.


Un point à l’endroit, un point à l’envers, un point à l’endroit, …

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Sathia
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Message par Sathia »

La quarantième rugissante
Des lunes que ces écrits doivent voir le jours, des lunes que je les retarde. Serais ce une peur, une angoisse ou un pressentiment de futilité dans ce qui va suivre qui me fait hésiter une fois de plus.

Une nouvelle aube ce place devant moi. ElleJe la sens bien présente au fond de moi. N’était elle pas La sorcière, l’âme noire. Une force vive, acérée, prête à la moindre occasion de faire ce qui apparaît au yeux de tous comme le Mal. Et pourtant si ils savaient…

ElleJe indissociable de JeElle, dualité interne, séparation des âmes et réunion d’un corps. Je me souviens le jour où le rituel fût fait, où ma personnalité fût enfouie au plus profond de ce corps pour laisser avancer la Sombre. J’entends encore ces paroles innommables pour ce jour des plus sombres où ElleJe a clamé d’une voix forte :
- « Mère, mon corps est souillé de lumière. Accepte le sang volé pour le purifier.
Comment JeElle a pu en arriver à de tels extrémités ? La magie … oui la Magie est source de cette folie première. Les essences matérielles ont eu un effet pervers sur mon esprit, une consommation abusive, une consommation constante et répéter aux files des jours.
Je revois Loki, chef incontestable des Galdurs, désemparé devant mes colères hystériques déclenchées par le manque. Et ce fût les essences funestes qui ont parachevé cette déchéance mental. La sortilège de bénédiction ne porte pas réellement le bon nom. Malédiction serait plus approprié, la Malédiction des Landes qui te donne la force pour mieux asservir l’esprit.

Maintenant je regarde et j’écoute ce que l’histoire garde en mémoire, l’étonnant faculté d’oublie et de sélection des actes, pour ne garder que le présent sans ouvrir l’esprit sur ce que l’avant à enseigner. La jeune Matriarche semble apte, pour le peu que je connaisse de ce que doit être une Matriarche. En moi je l’entends, la Sombre, qui a une idée très arrêter sur ces aptitudes à gouverné sur l’Obscure. Je retiens sa rage et sa haine. Une haine si grande que par moment je tangue sous ces impacts mentales.
Qui écouter, celle qui hurle ce qu’il faut faire, ou la conscience qui chuchote de laisser faire ?

ElleJe – La sombre, celle qui a vécue après et avant. La force brute et le machiavélisme.
JeElle – Celle qui vie maintenant en supportant le fardeau des actes passés. L’enfante apeurée.
Guerriak tu avais tord, il n’existe pas de place pour les deux, c’est aller trop loin.

J’ai encore besoin de temps pour trouver certaines clés, ne pas trop être présente pour éviter qu’ElleJe soit présente aussi. La schizophrénie est un mal subtil et vicieux qui détruit celle qui l’héberge pour une nuit.


Quatre ce chante dix fois.
Dix ce chante quatre fois.
Quarante ne ce vie qu’une fois.
La quarantième rugissante.


Derrière un écran l’homme observe l’Elfe marionnette qui écrit au rythme de touche frappées sur un clavier. Laissant l’espace-temps reprendre son cours normal il ne peut retenir ce juron.
- « Merde, j’ai quarante ans aujourd’hui.
Texte écrit fin octobre.

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Sathia
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La nostalgie de l’avenir

Un grand jour que celui qui amena ma quête à son terme. Mes enfants sont à leur place maintenant et ils se préparent dans l’ombre à leur prochaine destiné. Le but est atteints, le but ordonné il y a des années quant les premiers sombres se sont réunis sur ces terres, le but qui a détruit pour se nourrir, de la substance vitale de sa mère, de ces pères, de ces sœurs, et de la construction de l’œuvre. Ainsi, comme à chaque fois, le chaos détruit. Il fallait en passé par là et maintenant la suite peut continuer.

Toi qui te place sur mes traces, te souviens tu des enseignements ?

Tu es l’éveil, le réveil.
Telle est la destinée de celle qui porte en son sein l’avenir des sombres enfants de la nuit. Lors des sombres jours, tu te dois leur ouvrir les yeux.

Tu es la Loi, tu es le Choix, le But.
Maintenant que mon but est accomplie trouve le tiens qui, à son tour, te détruira pour se réalisé.

Tu es la Substance, tu es la Matière, le Flux.
Ne prends pas à la légère ce que tu fais, ne laisse jamais ta place. Ta place ne se donne pas, ne se prends pas, elle se gagne à la force du caractère. Le vide donnera par moment le jour à une fausse Matriarche mais rien ne changera : Le duel rituel est la seule ascension possible.

Tu es Matriarche.
La mort viendra te prendre à ton tour, une lame en plein cœur, pour nourrir l’avenir de ta magie. Le cycle reprendra, destruction construction, l’éveil d’une suite, d’un autre chemin.
Garde inflexible ta volonté, soit la lumière froide et cruelle.

Quant tu seras prête vient me trouver pour le rituel d’ascension.
Ne crois pas pouvoir éviter d'en passé par là.
M'affronter et me détruire est la seul voie possible ainsi sont faites les Matriarches.

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Sathia
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Toi qui vit en moi, il est temps maintenant de connaître la puissance de l’horreur de celle qui a vécue avant et après. Apprends avant de partir. Ta faiblesse est de croire que je reste bien sage, emprisonnée, silencieuse. Ma cage, ma maison, mes souterrains, je possède des clés vers des lieux que tu soupçonnes même pas. Tu vas découvrir qu’il existe des enfers où l’âme souffre mille tourments. Tu vas rencontré mes lieux les plus obscures enfermant mes pensées les plus folles. Profite de ces éternelles moment de douleurs. Ils seront désormais ta demeure.

Les hurlements de celle qui fût après et avant procurent un frison de délice pour celle qui est avant et après.

Souviens toi, D a dit que l’écart est faible. En cette nuit noire, la Sombre a reprit l’avantage.

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Sathia
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Message par Sathia »

Dans le Livre Noir, précieusement conservé par les Matriarches loin des regards impies, Sathia recherche des informations sur les rituels de passage des mâles elfes noirs.

- « Que demande-t-on à un mâle digne de confiance ? Que dit la Tradition ? s'interroge Sathia. Voyons voir ce que dit le parchemin d'Earemes


« En ce 10 d’Archeno du Fingelien 223, moi Earemes, Scribe de notre Peuple, retranscrit ce moment pour que nos enfants et les enfants de nos enfants, se souviennent du jour où Creos’irsh fût proclamé Baron.

La raison en reste floue, les questions posées à notre Vénérée Matriarche n’ont pas toutes trouvées de réponse.

Il est dit qu’il sauva notre Mère, la Grande Gaed'estr, d’une tentative d’assassinat, il est dit aussi qu’il était son favori, que nuit après nuit, il lui procurait fidèlement le soulagement du corps.
Il est dit enfin que sa ruse et son sens de la diplomatie ont permis à Gaed'estr de se rapprocher d’Elouin.

Quoiqu’il soit dit, en ce jour, il est attendu par notre Matriarche.

Le peuple est réunit dans le Sanctuaire, les femelles sur le devant, formant une haie d’honneur et les mâles, en retrait, tous parés des plus belles soieries et du velours le plus noir.
Gaed'estr se tient là, droite et fière, sur l’estrade de pierre, elle attend la venu du Mâle aujourd'hui honoré.
Creos’irsh est craint et respecté par ses pairs, pour son habilité dans l'art subtil du langage et dans le maniement des armes.
Il s’avance bientôt, revêtu d’une armure flamboyante, portant à son flanc la Dague et l’Epée de Sang.
A son entrée dans le Sanctuaire, les mâles scandent son nom par deux fois, frappant du pommeau de leur dague la boucle richement ouvragée de leur ceinture. Les femelles restent silencieuses et dignes.

Arrivé devant Notre Mère, il s'arrête à deux pas et se tient immobile en regardant droit devant lui, sans porter insolemment le regard sur la face de notre Vénérée Matriarche.

Sans un mot, Gaed'estr lève la main droite et la tient un instant au-dessus de la tête du mâle qui tombe à genou devant elle, tête basse ; un silence pesant envahi alors la Grande Salle.

Gaed'estr parle :

« - Qui es-tu, Creos’irsh ?
- Je suis votre Volonté !
- Pourquoi vis-tu, Creos’irsh ?
- Pour vous Servir et pour Mourir ! »

Gaed'estr regarde son Peuple et l'interroge :

« - Est-il digne de confiance, mes Sœurs ?
- Non ! – clament les femelles, c’est un Mâle !
- Est-il sournois et traître, mes Frères ?
- Oui ! – clament les mâles, c’est un Mâle ! »

Reportant son attention sur Creos’irsh, elle poursuit :

« - Que représente ta lame, Creos’irsh ?
- Le sang des faibles et des traîtres !

- Qui n’est pas d’accord ? – proclame Gaed'estr à l’assemblée.
- Je le tuerai, sur le champ, de mes mains – réplique Creos’irsh d’une voix forte. »

Les secondes qui suivent semblent s'éterniser ; c’est le moment propice pour les jeunes mâles, voulant gagner en notoriété, de défier celui qui est devant Gaed'estr ; en cas de victoire du jeune mâle, Creos’irsh perdrait tous ses droits.
Mais rien ne se passe, aucun Mâle audacieux ne s'avance, nulle voix ne s'élève et la cérémonie reprend.

« - Je t’accorde un Regard, Creos’irsh.
- Je serais vos Yeux, Matriarche !
- Je t’accorde une Parole, Creos’irsh.
- Je serais votre Voix, Matriarche !
- Je t’accorde une Vie, Creos’irsh.
- Pour vous servir, Matriarche !
- Ce que je fait, je peux le défaire.
- Ma mort sera longue, Matriarche !
- Alors va, Baron Creos’irsh, et sers-moi. »

Creos’irsh se relève, salue respectueusement Gaed'estr et se dirige lentement vers la sortie du sanctuaire. A son passage, les mâles clament encore deux fois son nom.

Ainsi prends fin le premier rituel où un mâle fût élevé au rang de Baron.
Il est dit que les mâles se réunirent ensuite pour fêter cette ascension d’une manière très particulière ; les détails ne me sont pas parvenus.


Sathia referme le livre, sa soif de connaissance assouvie.

- Ainsi, cela c’est déjà produit et ainsi, cela se reproduira encore, car, par la volonté des Matriarches, telle est la Tradition.

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