L'annonce d'une suite.
Publié : 22 juin 2008, 19:53
-Tu ne devrais pas faire ça.
Il est assis dans une pièce sombre, son menton posé sur la table.
Son visage fin est éclairé par la vacillante flamme d’une bougie qui se consume peu à peu.
Il se fait tard, dehors, seul le clapotis des gouttes de pluie se fait entendre.
Sa botte de cuir Sinan frappe régulièrement le plancher, il garde ses yeux noirs de jais légèrement ouverts, de peur que le jour ne le surprenne.
-Non, je ne devrais pas faire ça, tu as raison, tu as toujours raison, après tout, non ?
Il a les bras étendus, deux bouts de cuir jetés sur ses mains, sur la droite, du cuir Sinan, sur la gauche, du cuir simple.
Il agite la main gauche.
-C’est moi qui aurais dû être sur cette terre maudite, Farn, pas toi. Pourquoi, pourquoi m’as-tu fait ça, pourquoi te fais-tu ça ?
Il émet un soupir en baissant sa main droite, il l’agite à son tour.
-Tu ne m’as pas laissé le choix, c’était toi, ou moi. Je n’aurais pas supporté ta présence sur les mêmes îlots. Toi non plus d’ailleurs. Et puis tu es plus utile à nourrir les vers qu’à jacasser ici. Ca fait assez de bruit sans toi, crois-moi.
Il écarte les bras, puis rapproche la main gauche de la droite.
-A nous deux on aurait pu avoir l’héritage, notre revanche… Et puis même en ces terres, le…
Varn s’agrippe la main gauche avec force.
-Ne dis plus jamais «nous deux » ! Tu n’es qu’un… qu’un… inutile parmi tant d’autres ! Tu es comme eux, voilà tout, tu es comme eux !
Il la lâche et elle retombe sur la table avec un bruit sec, il cesse de taper du pied.
-Tu es trop égoïste pour partager quoique ce soit avec qui que ce soit, c’est ça Farn, c’est ça hein ?
-Tais toi, idiot ! Idiot ! Idiot !
Sa main droite jette la gauche au bas de la table, le cuir tombe, Varn reste le bras ballant.
Il murmure.
-Tu es mort Varn, mort. Et je salirai ton nom jusqu’à ce que je sois rassasié… Tu sais quoi ? Ton âme va être torturée jusqu’à la fin des temps. Je vais…
Il se tait.
Il ne sait pas ce qu’il va faire.
Il recommence à frapper le plancher de sa botte.
La cire s’est répandue et a séché, la mèche n’a plus de quoi s’enflammer, la pénombre envahit la pièce, il ferme les yeux.
HRP: Ceci est à considérer comme une scène et non comme un texte, l'avatar ne peut en être informé. Merci
Il est assis dans une pièce sombre, son menton posé sur la table.
Son visage fin est éclairé par la vacillante flamme d’une bougie qui se consume peu à peu.
Il se fait tard, dehors, seul le clapotis des gouttes de pluie se fait entendre.
Sa botte de cuir Sinan frappe régulièrement le plancher, il garde ses yeux noirs de jais légèrement ouverts, de peur que le jour ne le surprenne.
-Non, je ne devrais pas faire ça, tu as raison, tu as toujours raison, après tout, non ?
Il a les bras étendus, deux bouts de cuir jetés sur ses mains, sur la droite, du cuir Sinan, sur la gauche, du cuir simple.
Il agite la main gauche.
-C’est moi qui aurais dû être sur cette terre maudite, Farn, pas toi. Pourquoi, pourquoi m’as-tu fait ça, pourquoi te fais-tu ça ?
Il émet un soupir en baissant sa main droite, il l’agite à son tour.
-Tu ne m’as pas laissé le choix, c’était toi, ou moi. Je n’aurais pas supporté ta présence sur les mêmes îlots. Toi non plus d’ailleurs. Et puis tu es plus utile à nourrir les vers qu’à jacasser ici. Ca fait assez de bruit sans toi, crois-moi.
Il écarte les bras, puis rapproche la main gauche de la droite.
-A nous deux on aurait pu avoir l’héritage, notre revanche… Et puis même en ces terres, le…
Varn s’agrippe la main gauche avec force.
-Ne dis plus jamais «nous deux » ! Tu n’es qu’un… qu’un… inutile parmi tant d’autres ! Tu es comme eux, voilà tout, tu es comme eux !
Il la lâche et elle retombe sur la table avec un bruit sec, il cesse de taper du pied.
-Tu es trop égoïste pour partager quoique ce soit avec qui que ce soit, c’est ça Farn, c’est ça hein ?
-Tais toi, idiot ! Idiot ! Idiot !
Sa main droite jette la gauche au bas de la table, le cuir tombe, Varn reste le bras ballant.
Il murmure.
-Tu es mort Varn, mort. Et je salirai ton nom jusqu’à ce que je sois rassasié… Tu sais quoi ? Ton âme va être torturée jusqu’à la fin des temps. Je vais…
Il se tait.
Il ne sait pas ce qu’il va faire.
Il recommence à frapper le plancher de sa botte.
La cire s’est répandue et a séché, la mèche n’a plus de quoi s’enflammer, la pénombre envahit la pièce, il ferme les yeux.
HRP: Ceci est à considérer comme une scène et non comme un texte, l'avatar ne peut en être informé. Merci