Oiseaux gambadant et enfants virevoltant se partagaient doucereusement le paysage féérique qui s'offrait à moi... Chaque fleur, chaque petit insecte rampant, grattant, volant, ou même claudiquant, me rappelait combien la Nature est belle lorsqu'elle ne pue pas.
En fait, jamais je ne fut plus heureux d'être moi-même qu'en ce jour là.
Excepté la veille, peut-être, mais cela avait été si gratuit, si peu justifiable, que j'en éprouvai presque de la honte. Oh, de la honte non pas... mais une certaine gène en pensant à tous ces gens qui n'avoient point la chance d'être moi.
Quoiqu'il en soit, lors de la journée qui nous occupe, me sentant donc si gai d'être en vie et de n'être un quelconque paysan hirsute ou autre chevalier illettré, je décidai tout naturellement d'offrir à un corps parfait qui en avait besoin un repos bien mérité: une sieste s'imposait.
Et...
Oh...
Hmm...
Disons que... j'aurais tant voulu vous conter le reste de cette histoire... Malheureusement, je ne me rappelle jamais de mes rêves.
Au revoir.
Sieste auprès d'un arbre en bois
Sieste auprès d'un arbre en bois
C'est pas moi qui ressemble à Dorastor! C'est Dorastor qui me ressemble!