"Kido, ton repas est prêt. As-tu lavé tes mains ? Viens t'asseoir avec nous et goûter ce succulent gigot aux légumes confits"
Ainsi parlait ma mère dans mon enfance.
Je trottinai alors quelques pas encore avec mes charmants lapins blancs, allai à la fontaine tirer de l'eau fraiche, lavai mes mains et m'installai à table dans notre chaumière, entre père et mère.
Aussi loin que je me souvienne, rien de très marquant n'est venu jalonner mon enfance.
Née de parents retirés en une terre paisible, j'ai traversé mes premières années dans le bonheur et l'insouciance.
Aucune vague ne ridait la surface de mon enfance.
Père consacrait ses journées à la fabrication de potions et mère, quand elle ne m'entourait pas de son amour, à la fabrication de bijoux.
Pour ma part, je partageai mon temps entre quelques balades dans la forêt environnante et la joie de jouer avec mes amis lagomorphes.
Je n'y pris pas garde de suite, mais les jours et les semaines et les années défilaient et je passais plus de temps à "rêver" comme se plaisaient à le dire mes parents.
Ces méditations, car il s'agissait bien de cela, m'amenaient de plus en plus à m'interroger sur mon existence, indolente, futile même.
Devrais-je passer toute ma vie ici dans cette oasis de paix, apprendre l'art apothicaire, ou orfèvre ? Ne pourrais-je découvrir ce qu'il y avait au delà des arbres ? Tout était-il aussi paisible de par le monde ?
Telles étaient les questions qui animaient mon esprit.
Petit à petit, nonchalamment, s'insinua en moi le désir de partir, non pas de quitter ces lieux si paisibles mais plutôt d'aller voir ailleurs ce qu'il s'y passait.
Cet ailleurs n'avait guère d'importance, pourvu qu'il rompe un peu cette quiétude, cet ennui.
Oui cet ennui !
Voilà où m'avaient mené ces méditations, je m'ennuyais ici, sans rien de plus admirable à faire que de gambader avec des lapins.
Voilà où elles m'avaient mené, dans un premier temps.
Ensuite, arrivèrent des pensées plus difficiles à traiter. Comment annoncer mon envie, mon intention, ma volonté de partir, de quitter Gwenn et Merzhin mes parents. Comment le leur dire sans les peiner ?
Il y a quelques jours de cela, l'aube se levait à peine. Kido, une jeune elfe, glissait un message sous son oreiller, sortait sans bruit d'une gentilhommière. Sur son message était écrit : Chers parents, je vous aime, mais il me faut découvrir le monde. Je reviendrai vous voir. A bientôt.
Il y a quelques jours de cela, Kido prenait la route.
"Allons par là, se dit-elle, nous verrons bien"
[à suivre par ailleurs...]
Une jeune elfe
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