Une vie remplie d'espèrance.

[Aoshi]

De retour dans les Landes, Aoshi sortit un livre vierge d’une couverture bleu avec un motif étrange en son centre. L’Eldorian prit une plume et commença un gratter sur le papier voulant raconter sa vie menait en dehors de ces contrées

Alors que je mis un pied à terre, Je me sentis soulagé; cette mystèrieuse atmosphère qui régnait alors sur ces contrées n'existait pas ici. Ma vie allait prendre un nouveau virage... Il était temps pour moi de prendre la route vers un futur plus paisible.

Dix jours plus tards, dans un petit port à moitié désafecté:

Le capitaine du vieux raffiot que j'avais prit au port de Duglinterh me lança une bourse bien remplie, ainsi que des conseils et m'indiqua sur une carte le chemin le plus court pour aller à la ville la plus proche :
- Aoshi; tu doit faire attention sur c'te route, j'sais pas trop c'qui s'y trame mais à c'qu'on dit de voyageurs sont morts récemment... T'es un bon gars et je ne voudrait pas qu'il t'arrive quelque chose c'pourquoi j'te conseillerai de n'pas trop être radin avec c'te bourse et donc de n'pas hésiter à engager un ou plusieurs mercenaires, hein, j'espère que tu comprend....

- Capitaine, vous en faîtes beaucoups trop pour moi. Je ne sais pas comment vous remerciez... Si je puis vous remerciez de quelques façon, je vous prie de me le dire. * sourit *

-Tu sais tu me rappelle mon garçon, Turnak qui s'appellait, un bon bonhomme... Je l'ai perdu alors qu'il s'en allait voir sa mère... Aoshi tu lui ressemble... Et si tu meurt, c'est comme-çi je le perdait à nouveau... Tu n'as nullement besoin de me remercier, mène une vie heureuse, c'est tout ce que je demande. Allez! Part, rester ici ne t'apportera rien, et n'oublie pas ne regarde jamais en arrière!

Merci mon ami! Je ne vous dit pas adieux, je sais que nos routes se croiseront de nouveaux.
Aurevoir Capitaine, prenez soins de vous!

Je salua le vieux et ses mousses et me dirigea vers le centre de cet endroit assez lugubre. Alors que je marchais d'un pas serein je vis du coin de l'oeil une foule qui hurler amasser devant ce qu'on pourrait appeller une boutique, intrigué, je m'approcha discrètement et tout en mangeant mon fruit je regarda par dessus l'épaule d'un paysan qui criait le nom de « Groad grande entaille » . Ce que je vis m'étonna grandement; un homme de grande taille, à la musculature impressionnante avec une énorme cicatrise que ne lui arranger pas le visage, se tenait en position, hache à la main, prêt à attaquer celui qui était devant lui: un homme qui ne ressemblait en rien à ceux que j'avais déjà vus; Il avait de long cheveux aussi noir que le néant, aussi lisse que la soie. Sa peau était comme brûlée par le soleil, a vue d'oeil, il devait être dôté d'une grande agilité; son corps n'était pas très musclé mais bien dessiné malgré ça.
Alors que l'autre montagne de muscle, l'incendiait d'insultes, l'homme à la peau brûlée affichait un air paisible. Je trouva cela plutôt interessant, alors je decida d'observer le duel.

Groad, enragé par le faite que son adversaire ne réagissait pas à ses basses insultes, lança sa hache sans réfléchir au niveau du visage.
L'homme à la peau brûlée sortit les mains de ses poches et s'élança rapidement en esquivant avec légèreté la hache puis d'un geste précis frappa trois fois le torax de son ennemi.
Au même moment j'avais pris ma décision.

[Aoshi]

Groad s'effondra comme une masse dans un tas de tonneaux avec un vacarme asourdissant et le vainqueur de part son instinct se mit en position défensive face à la foule qui commençait à devenir dangereuse pour lui; trois marins avaient déjà sortie leur poignards et les brandissaient avec des gestes furieux, d'autres avaient retroussaient leurs manches et s'avançaient lentement en grognant vers l'homme.
Alors que deux des marins fonçaient droit sur l'homme à la peau brûlée, je sortie ma dague et la projetta avec force et précision dans une des mains du marin le plus proche. Cette attaque avait stopée leur course. La foule redevenue silencieuse, s'était écartée sur mon passage; Je m'étais mis aux côtés du brave homme et je lui ai lançé un sourire pour lui montrer ma sympathie, puis je me mis à lui parler.

-Puis-je connaître ton nom?
-Tu peux m'appeller Maji.
-Maji?! Un bien étrange nom que tu possède... Mon nom est Aoshi, ravie de faire ta connaissance.
-Hum....
-Oui.... La situation présente n'est pas la meilleur pour entammer une conversation...
Je m'adressa alors à la foule d'une voix forte et menaçante:

-Que vous a fait Maji pour que vous lui voulez la mort à ce point?
Un vieil homme s'approcha de moi et d'une voix lente et faible me répondit:
-Son premier crime est qu'il n'est pas comme nous, il n'a pas sa place ici! Ensuite, il a osé tuer Groad, le capitaine de ma garde personnelle. La mort est le seul châtiment qu'il mérite, alors retire toi! Si tu ne veux pas finir comme lui.
-Me retirer?! Je ne pense pas... Je sens en lui quelque chose de plutôt interessant et son heure n'est pas encore venue. Donc... Si tu veux le tuer pour des raisons de bas étages digne des pires créatures qui vivent dans les parties les plus chaotiques de cette région, je te conseille de te préparer à m'affronter et je puis dire au premier coup d'oeil que tu ne vas pas ressortir indemne de notre affrontement.
-Ma parole, tu doit être aveugle ou complètement fou pour me parler de la sorte?! Ne vois tu pas les gens derrière moi?! Si par chance tu arrive à me toucher, je peux te dire que ces hommes ne prendrons pas deux secondes pour réfléchir; Ils te tueront dès que ton coup me seras porté.
-Je vois que mon conseil n'agit pas sur ta personne.... Alors laisse moi te montrer quelque chose qui pourrait te faire réfléchir un nouvelle fois.. Si la moisissure n'a pas recouvert ton cerveau...

Je leva mes mains en l'air et commença à les charger de magie, La foule recula d'un pas lorsqu'un halo de lumière blanc m'entoura. Maji que je mis attendais, ne recula pas, il se prépara même à combattre. Quand à moi je dirigea mes mains vers un tas de terre et je projetta toutes l'énergie sur la terre, ce qui provoqua une explosion et qui projetta les hommes les plus proches. Certains trébuchèrent dans la boue en voulant s'enfuir totalement effrayés. Le vieillard me regarda, la bouche ouverte et tomba à genoux le soufle coupé.
Je le regarda de haut et lui dit:

-Tiens tu toujours à tuer Maji?!
-Pitié.... Ne nous tuez pas... Nous ferons tout ce que vous voudrez.... Pitié...
-Eh bien.... Tu change vite de position... Tu as bien dit tout ce que je voudrais?! Escuse toi auprès de Maji. Et estime toi heureux que je ne t'en demande pas plus...
-Merci infiniment... Mon seigneur, je suis terriblement désolé... La folie à aveuglée nos esprits... Escusez nous par pitié...

Maji regarda l'homme et lui décocha un violent coup de pied dans le visage ce qui dans un énorme craquement cassa la machoire du vieil homme. Ce dernier hurla de douleur et se roula à terre tel un misérable animal. Maji nous partîmes en direction en quête d'une échope pour pouvoir discuter.

[Aoshi]

Après quelques minutes de marches, nous arrivâmes devant un petite auberge forte acceuillante. Elle possèdait une petite terrasse où un ruisseau nichait à côté. Je frappa à la porte et une merveilleuse femme nous salua en souriant chaleureusement. Elle prit nos capes et les déposa près d'une petite cheminée. Nous lui demanda deux bières bien mousseuses en même temps que nous prenions place à une table libre tout en bavardant:
-Majii, je peux savoir pourquoi tu te trouve dans un endroit comme celui-ci?
-Pour te dire la vérité... Je suis ici pour donner une lettre à la soeur d'un compagnon qui est tombé lors d'un combat.Il n'a jamais pu lui dire ses véritables sentiments...
-Je vois...Et lui as tu donnée?
-Oui, cela fait trois jours maintenant. Maintenant, elle vit de nouveau et elle sait que son frère l'aimait.
-C'est bien qu'elle est pu trouver la paix et la joie aujourd'hui.. Trois jours?! Mais alors pourquoi t'attarde-tu dans une ville si peu agréable?
-Je n'ai pas de sous pour assurer ma survie en dehors de ces lieux, c'est pourquoi je suis rester en espèrant devenir garde du corps mais comme tu l'as vus, Aoshi, la couleur de ma peau ne me le permet pas.
-Tu sais... On m'a dit que la route qui mène à la prochaine ville est plutôt dangereuse..Et je cherchais justement quelqu'un qui pourrait m'aider à la traverser...
-Tu me demande de t'accompagner en tant que garde du corps?
-Hum.... Je dirais plutôt en tant que camarade... * sourit *

Maji me regarda et sourit pour la première fois. La serveuse lança nos bières sur la table et repartit à son comptoir en chantonnant. Je pris une bière et donna l'autre à Maji pour fêter cette recontre.
A l'aube, Maji était partit en ville faire les préparations pour le voyage que nous avions prévus de faire le plus tôt possible. Je sortie de la chambre et salua d'un geste amicale la propriétaire de ces lieux. Je descendis au rez de chaussé, mis ma cape sur mes épaules et lança une petite bourse sur une table.
J'aperçus Maji qui était assis près de la grande porte menant à la sortie de la ville. Un sac de voyage était posé contre un mur et il jouait de la flute pour passer le temps. Je me téléporta à ses côtés posa le sac sur mes épaules. Maji rangea son instrument et poussa la porte à l'aide de deux gardes. Maji se tourna vers moi et me tendit un sabre.
-Aoshi, tu m'a sauvé la vie l'autre fois, je ne puis l'ignorer. Malgré mon aparence, tu t'es rangé de mon côté et tu a combattut ceux de ta race. Accepte cet arme qui est originaire de mon pays. Elle pourra t'être utile tout au long de notre voyage.
-C'est un grand honneur que d'avoir cette arme... En suis-je vraiment digne?Je n'ai pourtant pas fais grand chose. * sourit et regarde l'arme * Refuser est une offense, je suppose?!
-Effectivement... Tu m'a sauvé Aoshi, pour toi ce n'est peut être pas grand chose mais pour moi cela à son importance.
-C'est une belle lame... J'espère tout de même ne jamais m'en servir... Merci Maji! Et maintenant , camarade; Si nous partions à l'aventure?!
-Que les dieux nous montres le chemin.. Mettons nous en route, le trajet est long, il nous faudra bien 5 jours pour arriver à destination...
Nous sortîmes de la ville silencieusement et nous partîmes en direction de Stenfulb dîte « la ville lumière ».

Quelques heures de marche plus loin:

Maji grimpa dans un arbre et observa l'horizon. Au bout de quelques temps, il pointa son index vers le nord ouest et me dit à voix basse:
-Aoshi, il ne faut pas rester ici trop longtemps... Un groupe de personne arrive rapidement dans notre direction. Je n'arrive pas à les identifier, bien que nous soyons près d'une ville, le faite que ce soit des orcs n'est pas à mettre de côté. Il se peut que nous ayons a faire à des éclaireurs...
-Tu as raison mieux vaut ne pas attirer l'intention sur nous... Il me semble apercevoir un grotte là-bas... Quand dit tu ?
-Nous pouvons y jeter un coup d'oeil mais vus la direction que prend le groupe, il est fort probable que cette grotte n'est pas la meilleure cachette que nous puissions trouver... Je serais plutôt d'avis à partir vers l'Est là où les arbres se coupent toutes sources de lumière
-.Bien! Mettons nous en route rapidement.

[Aoshi]

Maji jeta un regard derrière nous pour estimer l’allure de nos poursuivants ; il m’incita à presser le pas et de ne pas m’arrêter. J’acquiesçai et sans plus attendre j’accélérai en entrant dans la forêt. Celle-ci était vraiment très sombre, une atmosphère étrange imprégnait ces lieux ; à la fois obscure et quelques choses d’indescriptible. Maji ralentit son pas et grimpa dans le plus proche arbre pour voir l’avancé du mystérieux groupe. Quant à moi je m’accroupis et regarda attentivement autour de moi pour essayer de déceler ce qui se tramais dans cette immense forêt .Pensif, je pris une feuille morte et la regarda en la faisant tourner sur elle-même ; elle était belle. Malgré le fait que la lumière ne pouvait pénétrer, cette petite feuille semblait luire d’une étrange lumière dorée. Plus je la regardais plus j’avais l’impression qu’elle m’attirait à elle. C’était vraiment une sensation bizarre… J’étais totalement hypnotisé par cette chose. Heureusement, Maji sauta de son arbre et me secoua l’épaule en me disant :

- Cette forêt est ensorcelé, d’obscure nuisance parcours ces êtres... Nous ferions mieux de partir rapidement si nous tenons à la vie.
- Effectivement ; Il serait plus sage que nous nous mettons en route, un peu plus loin il me semble avoir aperçu un sentier, sans doute mène t’il à la prochaine ville.

Maji m’aida à me relever et nous prîmes rapidement le chantier tout en restant vigilants à ce qui nous entourait. Le froid se souleva soudain et nous pris au piège, nous avions l’impression que les arbres devant nous se resserraient pour nous bloquer le passage. Je saisis une dague et me mis en position défensive dos à Maji, qui lui même avait sortit sa hache et scrutait rapidement les alentours.
Un vent lourd me frappa de plein fouet au visage et au même moment deux hommes étranges sortirent de sous terres et foncèrent avec une vitesse impressionnante sur mon compagnon. Cependant Maji les avaient aperçut et il réussit avec difficulté à parer en saisissant la garde de la dague de l’homme encapuchonné et en bloquant la seconde lame de l’homme torse nue et la brisant avec sa hache. Malgré ça, la force mise par les deux hommes projetât Maji deux mètres plus loin.
Alors que la douleur s’atténuait ; En face de moi, un homme aux longs cheveux blancs essaya de me transpercer l’abdomen et une belle lame légèrement courbé. Je fis une roulade arrière et en reprenant un bon appui je me propulsai sur mon adversaire et faisant s’entrechoquer nos lames. Je plissai les yeux en essayant d’évaluer la force de mon adversaire. Celui-ci semblait sourire bien que la lumière était plutôt noyée par l’obscurité. Il fonça sur moi et m’envoya une volé de coups au visage, je bloquai deux de ses attaques et je brusquement je m’accroupis et lui sectionna l’artère fémorale de sa jambe gauche et lui planta ma dague dans le pied gauche ce qui me permis de m’informais sur l’état de la situation pour Maji. Ce dernier s’était relevé et faisait face aux deux brutes. Celui avec la capuche fonça en hurlant droit sur mon compagnon mais s’effondra rapidement alors qu’il n’était qu’à une dizaine de pas de Maji. Je plissai les yeux pour voir la cause et j’aperçus un couteau planter dans le torse. Maji prit un second couteau et le lança d’un geste sec et rapide dans le coup de son autre adversaire.