haine et vengence sont les maîtres-mots
Publié : 25 mai 2006, 17:11
Eeryn était assis sur le même rocher qu’hier, ainsi qu’avant hier et avant avant hier. Seul, il observai le va-et-vient des quelques animaux profitant de l’heure matinale pour quitter leurs abris.
Au loin, le soleil dépassai à présent l’horizon, inondant les landes de ses rayons dorés. Eeryn détourna le regard, éblouis par l’astre du jour. Il détestai ce soleil qui brûlai la vue et chassai l’obscurité : Il était elfe noir, fils de la nuit et serviteur des ténèbres.
Après quelques secondes, Eeryn releva la tête et se perdit dans la contemplation des landes. Il n’en trouvai nul beauté, nul joie, Il haïssait ces terres maudites.
Il les haïssait depuis qu’elles lui avait pris ceux qu’il aimait. Car à cette époque il aimait encore.
A cette époque, il vivait encore en la cité des elfes noires dans les montagnes, fils d’une puissante famille, fiancé à une riche et belle compagne, le jeune Eeryn avait un avenir assuré. Il était né sur ces landes, mais leurs puissance lui était encore inconnue. Ayant un bref aperçu de celle-ci que dans les rituelles nécromantiques de sa famille.
Mais les landes n’aiment pas que l’on joue impunément avec l’art mortuaire, et cette famille assoiffée de puissance vitale n’avait plus aucune mesure, elle ne prenait plus l’énergie des terres éternelles : elle la pillait.
Eeryn était dans les rues souterraines lorsque le choc titanesque se produisit. Il s’était alors précipité vers la demeure familial, et il découvrit alors la puissance et la cruauté des landes.
La caverne entière qui abritai la demeure s’était effondrée, malgré toute les magies mises en œuvre pour la soutenir.
Tel était l’avertissement que les landes adressèrent aux elfes noirs et à quiconque abuserai de la necromancie.
Les cadavres brisés de son père, ses frères et sœurs ainsi que son aimée furent extraits des décombres, seul lui ainsi que sa mère, une des hautes prêtresses de la société ne furent pas enfouis sous le rock.
Eeryn, en serrant le cadavre de la femme qu’il aimai dans ces bras, versant les seuls larmes de son existence, maudi les landes, hurlant toute sa colère aux terres qui l’avait anéanti, il jura qu’il lui ferai payer la mort de ceux qu’il aimait.
C’est ainsi qu’il partit du territoire racial, avec les bénédictions d’une mère non aimante, à la recherche de la puissance qui lui permettrai de vaincre ces landes dite éternelles.
Et à présent il était assis sur ce rocher, à contempler son ennemi. De l’horreur il avait tiré une haine inextinguible pour les terres qui l’avaient vu naître. Au début, quand cette haine s’éveillai pour la première fois, il pensai simplement tuer les landes. Mais le temps avait développé cette idée : il ne tuerais pas les landes, il ne leurs donnerait pas la liberté de la mort. Non, il les laisserait en vie, mais si faibles qu’elles en seraient soumises à sa volonté, impuissantes.
Peut importe le temps que cela prendrai, un elfe noir n’est pas sujet à la mort. Peu importe les difficultés. Car un jour, Eeryn, le vengeur créé par son propre ennemi, forcerait les contrées éternelles à se mettre à genoux face à sa puissance…
Au loin, le soleil dépassai à présent l’horizon, inondant les landes de ses rayons dorés. Eeryn détourna le regard, éblouis par l’astre du jour. Il détestai ce soleil qui brûlai la vue et chassai l’obscurité : Il était elfe noir, fils de la nuit et serviteur des ténèbres.
Après quelques secondes, Eeryn releva la tête et se perdit dans la contemplation des landes. Il n’en trouvai nul beauté, nul joie, Il haïssait ces terres maudites.
Il les haïssait depuis qu’elles lui avait pris ceux qu’il aimait. Car à cette époque il aimait encore.
A cette époque, il vivait encore en la cité des elfes noires dans les montagnes, fils d’une puissante famille, fiancé à une riche et belle compagne, le jeune Eeryn avait un avenir assuré. Il était né sur ces landes, mais leurs puissance lui était encore inconnue. Ayant un bref aperçu de celle-ci que dans les rituelles nécromantiques de sa famille.
Mais les landes n’aiment pas que l’on joue impunément avec l’art mortuaire, et cette famille assoiffée de puissance vitale n’avait plus aucune mesure, elle ne prenait plus l’énergie des terres éternelles : elle la pillait.
Eeryn était dans les rues souterraines lorsque le choc titanesque se produisit. Il s’était alors précipité vers la demeure familial, et il découvrit alors la puissance et la cruauté des landes.
La caverne entière qui abritai la demeure s’était effondrée, malgré toute les magies mises en œuvre pour la soutenir.
Tel était l’avertissement que les landes adressèrent aux elfes noirs et à quiconque abuserai de la necromancie.
Les cadavres brisés de son père, ses frères et sœurs ainsi que son aimée furent extraits des décombres, seul lui ainsi que sa mère, une des hautes prêtresses de la société ne furent pas enfouis sous le rock.
Eeryn, en serrant le cadavre de la femme qu’il aimai dans ces bras, versant les seuls larmes de son existence, maudi les landes, hurlant toute sa colère aux terres qui l’avait anéanti, il jura qu’il lui ferai payer la mort de ceux qu’il aimait.
C’est ainsi qu’il partit du territoire racial, avec les bénédictions d’une mère non aimante, à la recherche de la puissance qui lui permettrai de vaincre ces landes dite éternelles.
Et à présent il était assis sur ce rocher, à contempler son ennemi. De l’horreur il avait tiré une haine inextinguible pour les terres qui l’avaient vu naître. Au début, quand cette haine s’éveillai pour la première fois, il pensai simplement tuer les landes. Mais le temps avait développé cette idée : il ne tuerais pas les landes, il ne leurs donnerait pas la liberté de la mort. Non, il les laisserait en vie, mais si faibles qu’elles en seraient soumises à sa volonté, impuissantes.
Peut importe le temps que cela prendrai, un elfe noir n’est pas sujet à la mort. Peu importe les difficultés. Car un jour, Eeryn, le vengeur créé par son propre ennemi, forcerait les contrées éternelles à se mettre à genoux face à sa puissance…