Forums des Landes Eternelles

*Ifrit se réveille par une matinée ensoleillée et printanière dans une chambre d’enfant exigu et soigneusement rangée.*

Agé d’a peine 10 ans il n’avait jamais entendu pareil boucan chez lui depuis longtemps mais que se passe-t-il ?

*se frotte les yeux*

Il se décides à sortir de son lit et descends un petit escalier en bois solide fabriqué semble-t-il par les meilleurs ouvriers du monde. Pas un grincement. Pas une écharde. Presque une sensation de douceur comme le velours qui existe sur un autre continent et marche par marche on pouvait un peu mieux voir la cuisine familiale très propre et sophistiquée malgré la sobriété de l’habitat. Comme tous les matins une odeur chaleureuse et parfumée mais des voix s’élevaient de la cuisine la voix habituelle de mon père grave et imposante et une autre voix plus jeune qu’il n’avait pas entendu depuis au moins 2 longues années….Encore quelques marches et il pourrai contempler le héros de sa vie.

Arrivé en bas les deux regards ce croisent l’un assis sur une chaise confortable et Ifrit debout sur le pas de l’escalier. Ce dernier s’élance vers le visiteur :
- Grand frère !
- Ifrit ! Qu’il est bon de te revoir petit frère, s’exclama le jeune homme.
Le jeune homme portait une armure peu commune en fer très résistant des pieds à la tête et une cape noire brodée d’un grand scapulaire doré.
- Ifrit que veut dire cette ligne dorée sur la cape de Graf ? Demanda le père à la barbe grisonnante et aux multiples cicatrices.
- Euh…. Lieutenant ?
- Petit frère moi lieutenant ? s’étonna Graf.
- Ah ! capitaine !
- Enfin Ifrit ton grand frère est général !
Les mots n’étaient pas assez fort pour décrire l’admiration qui ampli la cœur du jeune garçon…. Mais un évènement inattendu acheva brusquement les retrouvailles.

*Un cri*

- Maman, crièrent en même temps les deux frères.
- Ritz ! s’affola le père
Déjà tout le monde se précipitait dehors, une longue épée flamboyante sortit de la cape de Graf tandis que le père et Ifrit attrapèrent leurs dagues accrochées des deux côtés de la porte.

*Un énorme barrissement sortit d’une colline derrière la modeste maison suivis d’au moins quatre autres réponse de la même férocité*

- Des cyclopes ! Hurla le grand frère
Une fine silhouette se détacha de la colline courant aussi vite que ses frêles jambes lui permettaient. Peu après à environ cinq mètres de distance deux puis quatre cyclopes dépassèrent l’horizon.
- Graf tu prends les deux à gauche et moi les deux à droite, Ifrit protège ta mère ! jugea le père
- Compris père ! les deux frères une nouvelle fois à l’unisson.
Une course effrénée s’engagea alors, le jeune homme prenant rapidement de l’avance sur le reste de l’équipe il arriva donc premier aux cyclopes. Le premier subit les effets d’un étrange poison et vacilla quelques instant tandis que le deuxième reçu un extraordinaire coups d’épée droit dans son unique œil il mourut sur le coup. Mais le premier remit de son choc chargea pour venger son coéquipier sa massue tendu vers l’arrière pour frappée. L’épée de Graf restée coincée dans le crâne de sa précédente victime n’eu d’autre choix que de finir sa tache à main nue et des deux mains il bloqua la force prodigieuse du coup asséné par le monstre et détachant une mains il lança une étrange incantation brisant les os de son adversaire qu’il laissa tomber avec dédain.
Plus loin le père arriva enfin aux ennemis qu’il devait lui-même affronter ce coup-ci pas de magie mais une force étonnante malgré l’âge avancer de l’homme. Le premier coup brisa l’arme de son vis-à-vis et le deuxième coupa le cyclope au niveau de la taille. Le second cyclope s’arrêtant lui aussi pour défendre son partenaire se servi de sa main libre pour asséner un coup dont peu d’homme aurai pu en réchapper. Mais c’est à peine si le père bougea et dans un mouvement d’épaule fît basculer le cyclope surprit qui mourut d’un coup d’épée quelques minutes plus tard….

Ifrit lui eu un mal fou pour rattraper sa mère apeurée, elle se dirigeait vers la forêt qui encadrait la maison avec la colline. Alors qu’il arrivait à peine à effleurer la robe de sa mère quand un énorme hurlement très caractéristique du loup suivit d’une longue série de grognement tous semblant répondre au premier. Ritz s’arrêta net entendant ces cris ifrit lui…. Eut un peu plus de mal à s’arrêter, il fit un roulé-boulé en catastrophe pour éviter de précipiter sa mère par terre il se releva en grimaçant intérieurement des égratignures que cette cascade lui avait causée. A peine s’était-il relevé que a mère le serra dans ces bras tellement fort qu’Ifrit dut se débattre pour ne pas étouffer.
Un nouveau hurlement encore plus proche les fit sursauter.

Les buissons se mirent à bouger pas seulement un seul mais l’ensemble des buissons logeant la lisière de la forêt. Un loup fit son apparition, il semblait vieux, il boitait et une balafre ancienne creusait un sillon sans poil sur son museau. Une énorme meute le suivait environ une centaine à la lisière et sûrement encore plus à l’arrière à en juger les grognements, le premier loup semblait en être le chef. Son pelage noir était prenait une teinte grise sur le bout de son museau accentuant cette impression de vieillesse mais lui offrait aussi une image de sagesse.
Il poussa un grognement qui sembla intimer l’ordre au reste de la meute de faire silence plus aucun loup ne bougèrent, plus aucun ne grognèrent, le forêt était redevenue calme comme si les loups n’étaient plus là. Le chef de la meute lui s’avança vers la famille qui avait prit le temps de se réunir pendant l’arrivée de la meute. Le loup changea d’un coup d’expression ses sourcils donnèrent une impression de tristesse humaine. Contre toute attente, il se mit à parler la langue humaine, sa voix était grave mais parfaitement compréhensible.

- Je ne m’attendais pas à voir d’aussi illustres héros réunis en ce même endroit…
- Vous n’êtes pas moins illustres que nous roi des loups, votre légende est connue de tous les peuples de ces terres, déclara Graf
- Malheureusement, nous ne sommes pas ici pour discuter d’histoire mais d’un bien triste destin qui nous attend tous. Je vous croyais encore sur le front général Graf, c’est une bonne chose que vous soyez parmi les votre.
- Oui c’est pour ça que je suis revenu auprès de ma famille j’ai conscience qu’il se passe quelque chose à la capital et une missive reçu alors que j’étais encore au front ma forcée à abandonner mes soldats. Une menace de mort pesait sur mes parents et je crains que ces quatre cyclopes ne soient qu’une sorte de d’avertissement…. Confirma Graf.
- C’est bien plus grave que vous ne le croyez mon ami, hier ma meute a dut faire face à cinq trolls qui s’en sont pris à votre épouse.
- Graf mais quand est-ce que tu comptais nous parler de ton épouse ? Intervint le père.
- Désolé ces cyclopes ne m’en ont pas laisser le loisir père, expliqua-t-il en désignant les corps gisant au sol à quelques mètres, puis se tournant vers le loup : Comment va Lizil ?
- Trois de mes officiers ont réussis à éliminer les trolls juste avant qu’ils n’enfoncent votre porte, malheureusement un de ces officiers à perdu la vie en s’interposant. Votre épouse est saine et sauve même si elle ne nous a pas cru du côté des « gentils » et que nous avons dut utiliser la magie loup pour l’amener jusqu'à vos parents.
- La magie loup….Une magie bien rudimentaire, désolé que vous ayez dut en faire usage je n’aurais jamais crus que vous iriez jusqu’à ma porte. Puis-je voir ma femme maintenant ?
- Certainement général, le loup fit un signe du museau en direction de la forêt.

Un traîneau en sortit doucement en glissant sur le sol, mais ce n’était pas des loups qui le tirait mais deux magnifiques ours polaires, contrairement à ce qu’on aurai pu croire ils paraissaient fiers de leur fonction dans la meute. Ils n’avaient rien pour les empêcher de s’attaquer aux loups, au contraire, les traits de leur fourrure leur donnaient un grade important dans la meute, ils avaient dut se proposer pour cette tâche. Le traîneau transportait une jeune humaine dormant à point fermé dans une couverture en peau de tigre -l’ennemi juré des loups-. Graf se précipita vers le traîneau tandis qu’Ifrit fixait continuellement le vieux loup avec curiosité et admiration, le loup s’en aperçu :
- Que veux-tu petit humain ? demanda-t-il.
- Comment tu t’appel loup qui parle ?
- Un nom imprononçable dans ta langue, mais si tu veux l’entendre….le loups lança un grognement qui ressemblait à n’importe quel autre grognement de loup, voilà comment je m’appel.
- Ah…, Ifrit réfléchit quelques instants puis se risqua, je t’appellerai Frifri. Ça te plaît ?
Le loups réfléchît à son tour puis… Baissa la tête :
- Je suis honoré de porter un nom humain même si il n’a pas de signification à mes oreilles.
Graf pris une des mains de son épouse pendant quelques instants à la regarder dormir suite au sort des loups. Son père vint regarder le visage de sa belle-fille par dessus l’épaule de son fils puis la mère du jeune général prit la main de son mari pour admirer à son tour le nouveau membre de la famille.
- C’est une très jolie petite que tu nous présentes là Graf…. Murmura le père
Il prit aussi tôt un petit coup de coude de Ritz qui arborait un petit sourire en coin, qui avait toujours plut à son mari.
- Allons Graf retournons à l’intérieur de la maison, ça sera mieux pour qu’elle se repose au chaud, proposa Ritz.
Graf acquiesça et prit Lizil dans ses bras délicatement et l’amena jusqu'à la maison suivit de toute la famille, le loup ne bougeait pas pensant qu’ils allaient rester dehors comme ils en avaient l’habitude, mais Ifrit ne l’entendait pas de cette oreille.
- Papa et nos invités ? Il faut les inviter à boire quelque chose non ?
Le père rit en entendant la proposition de Ifrit :
- Roi loup vous nous ferez un plaisir de nous suivre à l’intérieur, dites à votre meute de vous attendre devant la maison.
- ça fait bien longtemps que je n’ai pas but cette superbe boisson que vous appelez communément « bière » et dont je raffole, déclara le loup en acceptant l’invitation.
Le roi loup eut une courte discussion avec un officier blessé qui semblait avoir participé au combat contre les trolls et qui venait de sortir sur l’appel de son roi. Puis le vieux roi entreprit de suivre la famille Gf à l’intérieur de la maison.

Quelque part sur la colline surplombant la maison, un inconnu avait observé toute la scène, couché à terre… Il s’en alla une fois que tout le monde fut entré dans la petite chaumière.

Les années passèrent et l’épisode de loups, ne fut plus qu’un lointain souvenir d’enfance pour Ifrit. Il était entré à l’académie des chevaliers dès l’âge de 16 ans, il en avait 18 maintenant.

Comme presque toutes les fins de semaines, les étudiants en troisième année à l’académie avaient l’habitude de passer leurs soirées dans la taverne du coin pour festoyer entre amis. Ce soir là, Ifrit et ses amis ne dérogèrent pas à la règle, il étaient 5 à occuper une table de forme ronde en train de boire leur première choppe de bière de la soirée. La table était située dans un coin de la taverne et assez éloigné de la porte afin de ne pas être gêné par les allées et venues des clients. Ifrit était assis à la place qui le mettait à la fois dos au mur et face à la salle ce qui lui permettait à la fois de distinguer le bar et les autres tables qui se remplissaient peu à peu en ce début de soirée. Il remarqua ainsi l’entrée d’un vieillard dans cet établissement fréquenté habituellement par des jeunes venus de l’académie tout proche, les jeunes étant turbulent et ne sachant pas toujours reconnaître leurs limites en matière d’ébriété, les fins de soirée pouvaient parfois dégénérer. Le tavernier proposa d’ailleurs au nouveau client une autre taverne beaucoup plus calme, mais le vieillard sembla refuser. Il était vêtu d’un chapeau pointu, d’une cape en lambeau de couleur grise et il avait à la main une grande canne ressemblant aux bâtons utilisés par les magiciens. Le vieil homme demanda au tavernier de se rapproche afin qu’il puisse lui murmurer quelque chose à l’oreille, le tavernier releva la tête et pointa du doigt la table d’ Ifrit et de ses compagnons. Le vieillard fixa le visage d’Ifrit quelques instants puis il ferma les yeux comme pour se remémorer quelque chose, il les rouvrit et se mit à s’approche doucement vers la table où étaient assis les jeunes amis. Ifrit ne le lâcha pas des yeux et donna un coup de coude à son voisin et meilleur ami pour lui montrer cet étrange vieillard qui approchait. Arrivé à quelques pas de la table le vieil homme pointa un doigt qui pouvait paraître presque accusateur vers le jeune homme. L’ami d’Ifrit se leva, c’était un jeune homme de forte corpulence qui insistait beaucoup sur le fait qu’il soit enrobé et non pas « gros » comme certains le désignent, il s’adressa directement au vieillard :
- Hé, si c’est de l’argent que vous voulez, allez voir ailleurs !
- Ce n’est pas de l’argent que je veux, répondit le vieillard. J’ai seulement une nouvelle importante à dire au jeune Ifrit
- Qui êtes-vous ?
- Asseyez-vous et vous saurez, déclara l’intrus.
Le jeune ami regarda Ifrit d’un air interrogateur.
- C’est bon assis toi Jek, reste cool.
A la seconde où Jek s’assit, sa choppe de bière se fendit et tombe en miette déversant son contenu sur le jeune qui sortit un chapelet de jurons maudissant les magiciens pour leur fourberie entre autre.
- Je vous écoute vieil homme, dit Ifrit.
- Vous, Ifrit du clan des G-force, cette nuit vous aurez un choix à faire et ce choix déterminera la suite de votre avenir. Faites le bon choix, déclara le vieil homme avec un léger sourire.
L’homme se retourna et se dirigea vers la sortie en passant par le comptoir, où il s’adressa au tavernier en déposant un petit tas de pièces d’or.
- Vous avez de la chance les jeunes, cet homme vient de vous payer un tournée, les informa le tavernier.
La soirée revint à la normal excepté pour Ifrit qui repensa aux propos du vieillard tout en faisant comme si de rien n’était… « Un choix qui déterminera la suite de mon avenir… »