Elfe blessée
Publié : 14 janv. 2007, 10:03
Vénérer le créateur de toute chose m'est difficile à la minute ou je parle :
Même si j'accepte mon destin,
ce jour, mes sens ont été perturbés, mon infravision ne me permet pas de me situer demain dans ces Landes, aupres de mes amis. et pour cette raison, je vais me retrancher, loin du bruit et des vols disgracieux qui m'affaiblissent et me font mourir un peu à chaque fois, par lassitude de ce monde cruel.
Ma grande fragilité est de croire en la vie comme une elfe que je suis, mais aussi en des fééries, (vous diriez magique ou .... miracle ...) ayant hérité de sang de fée. Fragile car je vibre au son de la nature, de la harpe, des violons, et des voix. Fragile car entre le monde et moi il n y a pas de frontière. Je suis le papillon que tu vois se transformer; je suis l'arbre que tu regardes; je suis l'eau qui coule; les larmes de tes yeux; l'odeur de la fleur; le tonnerre; aussi la foudre; les ondes et tant de choses encore.
En moi est toute chose et je suis en toute chose.
Je suis une Quendi et me taire, c'est mourir un peu.
Une raison importante du respect que j' éprouve pour les différentes races des Landes provient de la compréhension et de la joie que j' éprouve au regard des créations de la nature qui m'ont été transmises. Je me sens trahie par certains de mes frères.
Ma gorge ne donne plus de son car mon coeur est blessé, mon aura est ternie et n'irradie plus autant, mon arc chancelle, on m a volé mon plus beau baton tout neuf que j'avais taillé avec tant de soin..
Aussi j'écris avant de partir loin au milieu de moi, au milieu de tout, pour méditer profondément sur la manière d'aborder autrement mieux ces Landes.
Mon projet a échoué car j ai donné beaucoup mais on m'a pris malgré tout ce que je ne donnais pas: une magnifique cape d'un vrai vert, qui me protégeait pour un travail précieux que je ne peux plus faire à présent, un glaive, qui m'avait été offert par un être très cher, un cadeau auquel je tenais, mes lectures préférées aussi m'on été prises, ainsi que les essences qui me servent à faire du bien autour de moi.
Tous les Hauts Elfes qui disparaissent sont rassemblés dans de lointaines et inconnues cavernes, qui forment le Lieu de l'Attente, dans l'extrême et inatteignable. C'est peut être là que j'irai. Là ou mon bien aimé m'avait conduite en sécurité et où j'aurais du rester à l'attendre.
Je ne reviendrai dans le monde que lorsque j'aurai trouvé le repos, ainsi qu'un véritable protecteur, et que ma méditation m'aura donné une nouvelle mission afin de faire l'oeuvre la plus haute.
Que cet évenement soit noté dans les livres, comme il est de coutume pour notre peuple, et qu'il soit médité.
Que l'insouciance me revienne.
Qu'on m'envoie une druidesse afin qu'elle me délivre de quelques peines,
même si j'accepte mon destin.
Même si j'accepte mon destin,
ce jour, mes sens ont été perturbés, mon infravision ne me permet pas de me situer demain dans ces Landes, aupres de mes amis. et pour cette raison, je vais me retrancher, loin du bruit et des vols disgracieux qui m'affaiblissent et me font mourir un peu à chaque fois, par lassitude de ce monde cruel.
Ma grande fragilité est de croire en la vie comme une elfe que je suis, mais aussi en des fééries, (vous diriez magique ou .... miracle ...) ayant hérité de sang de fée. Fragile car je vibre au son de la nature, de la harpe, des violons, et des voix. Fragile car entre le monde et moi il n y a pas de frontière. Je suis le papillon que tu vois se transformer; je suis l'arbre que tu regardes; je suis l'eau qui coule; les larmes de tes yeux; l'odeur de la fleur; le tonnerre; aussi la foudre; les ondes et tant de choses encore.
En moi est toute chose et je suis en toute chose.
Je suis une Quendi et me taire, c'est mourir un peu.
Une raison importante du respect que j' éprouve pour les différentes races des Landes provient de la compréhension et de la joie que j' éprouve au regard des créations de la nature qui m'ont été transmises. Je me sens trahie par certains de mes frères.
Ma gorge ne donne plus de son car mon coeur est blessé, mon aura est ternie et n'irradie plus autant, mon arc chancelle, on m a volé mon plus beau baton tout neuf que j'avais taillé avec tant de soin..
Aussi j'écris avant de partir loin au milieu de moi, au milieu de tout, pour méditer profondément sur la manière d'aborder autrement mieux ces Landes.
Mon projet a échoué car j ai donné beaucoup mais on m'a pris malgré tout ce que je ne donnais pas: une magnifique cape d'un vrai vert, qui me protégeait pour un travail précieux que je ne peux plus faire à présent, un glaive, qui m'avait été offert par un être très cher, un cadeau auquel je tenais, mes lectures préférées aussi m'on été prises, ainsi que les essences qui me servent à faire du bien autour de moi.
Tous les Hauts Elfes qui disparaissent sont rassemblés dans de lointaines et inconnues cavernes, qui forment le Lieu de l'Attente, dans l'extrême et inatteignable. C'est peut être là que j'irai. Là ou mon bien aimé m'avait conduite en sécurité et où j'aurais du rester à l'attendre.
Je ne reviendrai dans le monde que lorsque j'aurai trouvé le repos, ainsi qu'un véritable protecteur, et que ma méditation m'aura donné une nouvelle mission afin de faire l'oeuvre la plus haute.
Que cet évenement soit noté dans les livres, comme il est de coutume pour notre peuple, et qu'il soit médité.
Que l'insouciance me revienne.
Qu'on m'envoie une druidesse afin qu'elle me délivre de quelques peines,
même si j'accepte mon destin.