Le passé d'un mystérieux elfe noir

[choubaba]

Choubaba était allongé dans l'herbe d'une contrée ensoleillée et verdoyante. Un petit lapin gambader dans l'herbe, plus loin un cerf et un lutin jouaient ensemble. Aucune envie de tuerie ne vint en lui... Choubaba les regarda s'amuser un instant avec un étrange sourire sur les lèvres. Il fut un temps où ces petits êtres auraient déjà été égorgés. En effet, les mains de Choubaba n'ont pas toujours été propres.
Il décida que de raconter son passé était primordial pour le bien être de son avenir.
(Ce petit récit sera confié à la bibliothèque de Séridia, dont elle assurera sa protection.)

Je n'écrirai mon histoire qu'à partir de mon quinzième anniversaire, les années précédentes étant sans grandes importances. Pour en dire un petit mot, j'y ai mes premiers combats contre des lapins, castors, et autres céatures innofensives... Mon père m'a également appris les connaissances de base pour la survie et le combat.
On était le 15 juillet, jour de mon anniversaire. J'allais avoir quinze ans dans quelques heures... On ne fêtais pas beaucoup les anniversaires dans ma famille, mais aujourd'hui ce fut particulier ; En effet, mon père m'avait estimé assez mature pour suivre le terrible enseignement de Polgarath.

Mon père était un robuste guerrier, très puissant, avec des connaissances magiques redoutables. Mais à ce qu'il disait, il ne pouvait rivaliser avec la grande Polgarath. Et Sathia, bien plus puissante, avait disparu des landes. Personne ne savait pourquoi...
De plus mon père n'était pas fait pour l'éducation. Par plusieurs fois j'ai frôlé la mort... Bref, le jour était venu de faire la connaissance avec Polgarath. Mon père me confia un équipement de base, celui dont il se servais pour allé chasser. Puis une fois préparé, nous partîmes vers mon destin... Polgarath.
La route fut longue et sinueuse, gorgée d'eau qui continué à martelée nos têtes. Après quelques jours de marche nous finîmes par apercevoir une demeure gigantesque à une dizaine de lieux d'ici. Tout mes membres étaient engourdis, et mon père insistait pour qu'on finisse le trajet à pied, il n'avait pas l'intention d'user de sa magie!

Arrivés devant l'entrée mon père me laissa sur place et repartit. Un bref salut de la main me fut adressé, puis rien. Mon père n'aimait pas les au revoir et longues embrassades, comme beaucoup d'elfes noirs. Mais de là à me laisser comme ça...
Je frappa finalement à l'immense porte de bois, elle devait faire à peu prés cinq fois ma taille, et dans le profond brouillard je ne percevais pas le sommet du château. La porte s'ouvrit doucement, débouchant sur un grand hall, plutôt lugubre. Des portes parsemées les murs de la pièce, la hauteur du plafond était insondable à cause de l'obscurité.
Plus loin un escalier, dont je ne percevais pas la fin non plus, avec deux immenses ogres de pierre gardant son accés. Je gravit les premières marches... des gouttes de sueurs commencées à perler sur mon visage lorsque je vit une silhouette flou me dominant de plusieurs mètres.
Je m'approcha pour voir qui était cet étrange individu. A quelques marches de... cette chose je m'arrêta, une des règles enseignées par mon père : ne pas foncer aveuglément sur quelque chose que l'on ne connait pas... Mais même à cette distance je m'aperçu que c'était une femme. Peut-être Polgarath? Impossible, même mon père avait une carrure plus puissante qu'elle. Puis, elle n'était vraiment pas impressionnante.

La femme fronça les sourcils, comme si elles avait entendu ses pensées.
Tout d'un coup un puissant aura se dégagea de la sorcière, j'avais peur...
Elle leva son bras et me fallu deux secondes pour constater qu'elle me porta une attaque magique. Un éclair rougeâtre me frappa en pleine poitrine. Mes dernières pensées que j'eus étaient moi souffrant d'une terrible douleur, alongé sur le sol froid.
C'était une des règles que je n'avait pas respecté : ne pas sous estimer ses adversaires potentiels!

Je venais de faire la rencontre de Polgarath....

[choubaba]

La première approche avec sa maîtresse, mère et pire ennemi pour quelques années, s'était plutôt mal passée. En effet, il put se rendre compte de la docilité de son père par rapport à Polgarath.

Choubaba se réveilla quelques heures plus tard, troublé par ce qui lui était arrivé.

Lorsque je me réveilla, j'étais étendue sur le dos, un mal de crâne terrible me persécutant. Je reconnut le hall d'entrée avec ses nombreuses portes et les deux ogres gardant l'escalier. Je me releva non sans difficultés, j'avais l'impression que des milliers d'épingles étaient plantaient à l'endroit où le sort m'avait frappé.
A présent, j'hésitais à fuir... mais je n'avais pas le choix, et puis les plus puissants elfes noirs sont tous passés par là. J'entrepris de gravir à nouveaux les escaliers...

Les dernières marches débouchèrent sur une autre salle, plusieurs portes parsemant ses murs. Un petit feu crépitait tranquillement dans une cheminée, une grande table était entreposé au milieu de la pièce, avec une étagère de livre un peu plus loin. En guise de décoration, plusieurs tableaux était accrochés aux murs, représentants différents monstres des landes. On pouvait voir un grand fauteuil devant la cheminée, ce qu'il me fallait. Je m'avança discrètement pour prendre repos sur celui-ci, personne n'étant là pour m'en interdire l'accés.
Il s'asseya dessus, ferma les yeux un instant. Puis une présence les lui fit rouvrir. Polgarath, majestueuse, se tenait devant lui. Il ne l'avait pas entendu venir. Ils se regardèrent dans les yeux cinq bonnes secondes, le temps qu'il fallait à Polgarath pour réfléchir à la sentence de ce jeune présomptueux.
Je n'eu pas le loisir de connaître mon châtiment, j'avais perdu connaissance...

C'était la deuxième fois dans la journée, j'avais mal partout et je voulais rentrer chez moi. Je me redressa plus diffcilement que la première fois, et j'aperçu une personne debout devant moi c'était Polgarath.
- Lève toi donc! M'ordonna Polgarath. Ton long séjour chez moi ne te sera pas très agréable, autant que tu t'habitues dés maintenant à ce genre de petites corrections!
Je n'osa pas contester, de toute façon, si je passe la moitié de mon temps évanoui cela ne va pas servir à grand chose. Je ne pense pas que "ce genre de petites corrections" se reproduiront souvent.

Hélas Choubaba se trompait...

[choubaba]

Polgarah m'ordonna de la suivre. Elle passa par un long couloir, puis une salle, traversa encore une autres salle... Cette maison parraissait infinie tant il y avait d'espace. Puis elle se stoppa enfin, on aurait dit une sorte d'arène, avec le sol recouvert de sable, des armes et armures étaient posées contre les murs de la pièce.
On allé commencer l'entraînement, bien que je n'étais vraiment pas en forme je n'osa rien lui dire, par crainte. Polgarath m'invita à m'équiper de quelques armures solides.

- Voici enfin ton premier test! m'expliqua Polgarath. Il sera capital pour décider de la suite de.... ton entraînement. Je vais t'assainer quelques coups, faibles pour commencer. Ton rôle est de me montrer ton agilité, n'hésite pas à donner tout ce que tu as. N'oublie pas que ce test pourrais te coûter cher si tu échouais...
Je répondis d'un hochement de la tête.
Tout d'un coup je vis un coup de poing arriver droit dans ma figure, j'esquivis en urgence. A peine ais-je rouvert les yeux que je sentis mon souffle coupé par le coup qu'elle me porta au ventre. Hélas je n'eus pas le temps de récupérer car il fallait penser à éviter l'enchaînement de coup qu'elle me portait au visage.

Une heure durant, avec ses attaques qui se faisaient de plus en plus puissantes, j'essayais de parer et d'esquiver ses coups. Chose très difficile et éprouvante. Elle s'arrêta enfin, j'abaissa ma garde, puis reçu un violent coup qui me cassa le nez.
- Hahaha! Ricana Polgarath. Ca t'apprendra à baisser ta garde avant la fin d'un combat! T'ais-je dit que le test était fini??! Ici, personne ne prend d'initiative personne ne fais quoi que ce soit sans mon accord! Compris?!
Mon nez était en sang, et moi en sueur, d'innombrables bleus était déjà visible sur mon corps. Mais Polgarth était partis me laissant seul. Je m'endormis aussitôt, essayant de fuir ce cauchemar.

Le lendemain matin, je me réveilla au même endroit, Polgarath assis en tailleur devant moi.
- Bravo jeune disciple, ton premier test fut un succés.
Je me redressa un sourire aux lèvres. Boum!! Un violent coup de poing heurta ma tempe et me retrouva sur le dos, avec en plus du reste une douleur lancinante me tapant à la tempe.
- Je ne tolèrerai aucune joie, pas même un sourire dans ma demeure!! Gronda Polgarath. J'espère bien, à la fin de ton entraînement, que toute joie en toi sera transformée en rage et haine. Penses-tu intimider des ennemis avec des sourire?
Ton test t'as permis de rester une semaine de plus dans mon humble demeure, estime toi heureux.
Quant à hier soir, je ne veux plus voire ta garde s'abaisser, sinon je te tue...
J'avais du mal à croire celà, mais je sais qu'elle serait capable de le faire..

- Bien, il est temps d'allé dîner. Tu as quarante minutes de repos, puis nous continuerons à travailler ton agilité!
Certes, le temps qu'elle me laisser n'était pas du luxe, mais j'en profita au maximum.

Après cette petite pause, Choubaba revînt à l'arène, Polgarath l'attendait.

- Bien, nous avons du temps devant nous, je ne te cache pas que tu vas beaucoup souffrir aujourd'hui...
Même exercice qu'hier, avec cette fois-ci des coups plus dures et plus précis. Tu vas donc seulement esquiver durant les quatre prochaines heures. Si tu restes conscient jusqu'à la fin du temps que j'impose, demain tu auras la chance de passer ta journée à la théorie... Je n'en dit pas plus pour le moment, je n'ai pas de temps à perdre!

Ce fut très violent, au bout de la seconde heure, j'ai crus que j'allais laiser tomber. Mais un terrible coups qui m'ouvris la lèvre inférieur me rappela qu'elle n'hésiterais pas à me tuer si j'échouai... Je n'avais, une fois de plus, pas le choix.

Enfin, une fois ces quatres interminables heures, passées dans la souffrance, presque dans l'agonie, je me postais toujours devant elle, la regardant sans la voire, qu'elle m'annonça la fin du test.

- On a bien tavaillé aujourd'hui, tu peux disposer.
Un élan de joie éclata en moi, mais je pris bien garde de ne rien laisser percevoir, et partis aussi vite que je le pus dans mes quartiers. Ils étaient modestes, un lit au milieu de la pièce, quelques meubles par ci par là, et une petite fenêtre. Mais j'était tout de même très heureux de pouvoir être tranquille à me reposer dedans.

Choubaba s'installa sur son lit, et se perdit dans un profond sommeil...

[choubaba]

Des mois entiers passèrent ainsi, où Choubaba appris maintes et diverses techniques. Polgarath lui enseigna à combattre la souffrance, à ne pas craindre la mort, et aucuns ennemis.

- Bien, dit Polgarath. Voici ton entraînement venu à terme. Pendant cette année de combats intensifs, tu as beaucoup appris. Cependant, ne te crois pas invulnérable, on découvre tout les jours de nouvelles choses... Même moi! Les voyages te formeront, je n'ai plus rien à t'enseigner.
Polgarath avait l'air pensive, je ne savais pas pourquoi. Je m'apprétais à traverser la grande porte, là où j'avais vécu et appris tant de choses, là où j'avais tant souffert. Lorsque Polgarath se téléporta devant moi :
- Choubaba, dés ton premier pas dans cette demeure, j'ai sentis en toi un énorme potentiel. Tu pourrais le dévélopper rapidement dans la maison Arachna Prima! Notre maison, créée par notre Matriarche, est idéale pour toi. Peut-être seras-tu un de ces mâles puissants qui vécurent jadis.
J'étais flaté par sa proposition. Et étant conscient que c'était une des nombreuses proposition où Polgarath ne souhaitée entendre qu'une réponse, j'accepta alors de faire mon entrée dans la terrible maison Arachna Prima.

A l'époque Choubaba n'inspiré que de devenir célèbre et puissant, il pensait qu'il pourrait prospérer aisément en s'alliant aux -AP-. Et aussi aveuglé par les belles paroles de Polgarath à son encontre, il se pensa déjà invulnérable, du haut de ses seize ans.

Polgarath parut satisfaite de sa réponse.
- Je suis contente de ta décision. En revanche je ne peux pas te déclairer membre de notre gilde immédiatement. Il faut un minimum de notoriété, et d'expérience. Mais je m'occuperai de cela.
En attendant, nous allons aller dans le petit bois à coté, quelques gargouilles s'y cache parfois...
A ces mots je pris peur. En effet une gargouille n'était pas à prendre à la légère quand on sait que le dernier ennemi tué était un loup.
Arrivé à l'orée du bois, Polgarath et moi s'y enfoncèrent. On ne percevait plus le ciel, et le bois se faisait de plus en plus sombre. On marcha ainsi plus d'une lieu. Soudain, un crit perçant se fit entendre et je reçu un violent coup derrière la tête. Je me retourna, les larmes aux yeux à cause de la douleur et je vis la gargouille, elle paraissait gigantesque. Je n'eus pas le temps de souffler qu'elle était de nouveau sur moi. Cette fois j'esquivis son coup, et rassembla ma magie afin de l'exterminer. Un énorme flash frappa la gargouille, j'y avais été un peut fort et reçu une petite correction de la part de Polgarath pour avoir reçu un morceau de bras ensanglanté sur elle.
- Il n'était pas nécessaire d'utiliser un telle magie sur un être aussi méprisable....

La journée se passa ainsi,avec des hauts et des bas. Ils dépouillèrent chaques gargouilles de leurs bien et trouvèrent certaines choses plus ou moins intéressantes.

- Les gargouilles ne sont désormais plus un problème pour toi apparemment! Mais je veux tout de même voir tes limites, demain nous attaquerons les trolls. Ils sont nettement plus puissant.

La nuit se passa dan l'angoisse pour Choubaba, il avait entendu beaucoup de choses sur les trolls. Notamment leur extraordinaire force.
Enfin le matin arriva, et ils partirent ensemble chercher ses êtres immondes que sont les trolls.

Enfin ils débusquèrent la créature. Choubaba la combattit vaillamment, le troll était tout de même rapide. Les coups que chacuns portaient à l'autre était dévastateur...
Au bout d'une dizaine de minutes à combattres sans relache, le troll s'écroula à terre. Choubaba l'avait vaincu, mais non sans en être sortit indemne.
Polarath n'avait rien à ajouter et lui fit signe de continuer.
Une autre journée se passa comme la précédente. Choubaba avait combattu toute la semaine pour se montrer digne des Arachna Prima.
Mais il devait passer l'ultime épreuve : le meurtre....

[choubaba]

Le jour ultime venait d'arriver! En effet, ce fut la journée qui décida du destin de Choubaba.

J'avais passé une très mauvaise nuit, je ne me faisais pas à l'idée de tuer un innocent par simple plaisir. Polgarath me réveilla à l'aube. Nous déjeunâmes rapidement. Je m'équipa de bonne armure, et d'une rapière qui appartenait à Polgarath elle-même.
Nous partîmes enfin...

Polgarath et moi longèrent le bois sur quelques lieux, nous arrivons alors à un carrefour. Nous prîmes le chemin sombre, celui qui s'enfoncait dans les bois. Nous avons parcouru une ou deux lieux de plus.
Le soleil ne transperçait pas à cet endroit de la route. Un vieux chêne et un gros rocher bordaient la route. Polgarath m'invita à venir me cacher dans le chêne, elle, resta en retrait plusieurs mètres plus loin.
Je reçu un appel, par télépathie :
"Choubaba, tu sais que tu n'as pas le droit d'échouer à cette épreuve...
Si je devais intervenir, tu mourrais en même temps que ta proie!
Bref, tu as le droit à tout les coups que tu veux : magie, tuerie barbare, ce que tu veux..."
J'attendis alors patiemment l'aventurier qui achèverais ici son destin.

Plusieurs heures passèrent ainsi, puis vint l'heure du repas. Et tout d'un coup, un humain passa...

Je vis cet humain qui approchait gaiement. Il m'avais tout l'air d'un Eldorian. Il sifflotait, une dague pendait à sa ceinture. Il avait l'air joyeux, pour des raisons quelconque. J'avais du mal à me faire à l'idée que je serais le responsable de sa mort.
Il fallait que je me décide, et vite!! Trop tard il passe déjà en-dessous de moi! J'hésita, puis une pensée à Polgarath, imaginant sa haine si j'échouais... Je bondis du chêne et sortis ma rapière...
La tête du fier eldorian retomba molement sur le sol, le sang giclé de son coup, et son corps était pacouru de spasmes. Puis tout se calma, et Polgarath arriva près de moi.
- Il ne faut pas rester ici, vite rentrons.


Je restais seul dans ma chambre, et nettoyé ma rapière pleine de sang. Je n'étais pas fier. Je me sentais même très mal. Mais Polgarath m'avait informé peu de temps auparavant qu'il faudrai recommencer le lendemain.
Il fallait que je réussisse...

Le lendemain arriva, et Polgarath me mena au même endroit que la veille.
Le corps de l'eldorian était en décomposition, les rapaces avaient déjà mangés ses yeux et entamaient son corps. L'odeur était insupportable...
Enfin on entendit un couple arriver, ils se disputaient! Un couple d'elfe cette fois-ci. Cet fois, je tenais ferme ma rapière, la couple arriva au pied de l'arbre et trouvèrent la dépouille de l'homme. La femme vomit, et son fiancé sortit sa dague, à la recherche d'un éventuelle ennemi...
Comme hier je bondis, et posa délicatement ma rapière sur le coup de sa compagne à demi courber. Il fut supéfait, et la dame elfe cria. Ce cri résonna dans ma tête, et moi je transpersa la sienne...
Son fiancé hurla à la mort et se rua sur moi, il fallait que je le tue aussi.
Je para son attaque, bloqua la mienne, et je le projeta à terre avec ma magie. J'allais lui donner le coup de grâce quand Polgarath apparut devant moi...
- Ne fais pas ça, m'ordonna t-elle. Cet être préfèrerais mourir après ce qu'il vient de vivre, laisse-le donc en vie.
Un rire sardonique apparut sur son visage...
L'elfe nous regarda, incrédule, et tenta de libérer toute sa magie sur moi...
La dernière chose que je vit fut un éclair aveuglant!

Je me réveilla sur mon lit, la tête en vrac. J'avais perdu la notion du temps, j'essaya de me redresser, mais j'échoua. Je me rendormis...
Les rêves troublaient mon esprit
~ Je me promenais dans un couloir, de nombreuses portes étaient présentes à chaque côté de moi, mais toute fermés. Le couloir était infini, j'essayais d'ouvrir toute les portes... Au bout d'un temps qui me sembla sans fin, je trouva une porte qui accepta de s'ouvrir, j'entra et vis avec horreur des milliers de corbeaux, des corps sans vie qui jonchaient le sol... Au bout, une créature d'une beauté extraordinaire, je m'approcha doucement d'elle. Arrivait à quelques mètres de cet être magnifique, elle sauta pour m'embrasser, je la serrais alors avec force... Tellement fort que je sentis un os se craquer, elle tomba, inerte....
Les corbeaux se ruèrent aussitôt sur elle. Bien que j'essayais de les repousser ils revinrent toujours en plus grand nombre.
Et une voix qui m'obsédait dans ma tête : - Voilà ton avenir tueur, voilà ce que la mort te prépare, ce rêve te hanteras toute ta vie, j'espère que tu soufriras horriblement... Continuer à tuer, et ta vie s'empirera!! Alors, on aurait dit qu'un corbeau géant m'avala à travers son bec. Je plongeais dans un infernal tourbillon noir........~
Je me réveilla en sursaut, Polgarath à mon chevet...

[choubaba]

Cela faisait longtemps que Choubaba n'avait pas repris ses écrits. En effet, il pensait que les évènement présents était plus important que son histoire.
Aujourd'hui il revint à son carré de prairie verdoyante pour la continuer.

Polgarath était à mon chevet, attentive. Alors que je reprenais mes esprits, elle me tenda de la main un flacon de couleur sombre. J'accepta sans broncher... j'ai eu tort !
- Pouaaah c'est quoi?? poussai-je de mauvaise humeur.
Boum! Polgarath me frappa au visage.
- Ceci pour ton insolence. Puis elle ricana.
Le lendemain commença douleureusement pour le pauvre Choubaba encore secoué par l'évènement de la veille.
- Bien, commença Polgarath. Sais tu qui était le couple que tu as abattu?
- Des Hauts Elfes il m'a semblait. Mais leur visage m'était inconnu.
Ce que je savais c'était qu'il avait une magie puissante, très puissante.
- Polgarath se mit à rire doucement. En effet, tu as tué le puissant mage Milkhane et sa femme non moins douée Alcanya. Deux elfes renommé pour leur magie et leur bonté.
J'avais donc tué Alcanya, pour Milkhane Polgarath a dû s'en charger.
- Voilà donc une grande étape passé dans ta vie d'elfe noir, ta réputation de tueur sans scrupules horrible et sans coeur et maintenant forgée hahahaha. Elle partit dans de grands éclats de rire.
Je me sentait très mal. Puis elle recommença :
- En revanche à l'avenir, je ne veux pas te voir hésité, je ne veux pas te voir regretté !
Ca je n'hésiterai pas, pensais-je, car je ne tuerai plus....

La journée passa, sans soucis, hormis le fait d'être un tueur...
Je rassemblais mon humble sac en gardant une épée basique pour chasser sur la route du retour, et me défendre le cas échéant.

Polgarath attendait patiemment dans le hall d'entré. Puis me vit arrivé et prit la parole.
- Mon enseignement t'auras été bénéfique, tu as appris à te défendre, à manier la magie, à tuer, une lueur étrange passa dans ses yeux.
- Oui grande prêtresse et je vous en remercie, je continuerai à m'entraîner avec mon père et ma mère afin de perfectionner mes techniques et en apprendre des nouvelles.
Je n'osais pas lui révéler mes intentions à mon retour chez moi....
- Ah oui, tes parents. J'ai oublié de te préciser une chose...
Je sentais qu'il s'était passé quelque chose de grave... mais elle ne laissé rien percevoir.
- Que s'est-il passé? demanda avec panique.
- Lors du retour pour t'emmener, une horde d'orc lui ont tendu une embuscade. Ces vils créatures ont attaqués par dérrière, il n'a rien pu faire.
Je resta stupéfait, choqué. Incapable de parler, ni même de bouger. Elle avait annoncé cela d'une telle froideur, pas le moins du monde génée... Je surmonta les larmes qui étaient en moi, et une terrible haine prit place en moi.
- Je tuerai tout ceux qui se mettront en travers de mon chemin !!
Et le visage de Polgarath changea immédiatement, un visage de jubilation extrême, comme si elle était arrivé à bout d'un grand projet. Mais je n'en prit pas compte... trop en colère.


Après de très brefs adieux, je partit retrouver ma mère, en espérant qu'elle soit toujours en vie.

Après plusieurs jours de marche, je n'avais eu aucuns ennuis. Si ce n'est quelques loups qui me taquinèrent la première nuit. J'avais eu le temps de réfléchir à ce qu'il s'était passé. A mon entraînement chez Polgarath, à mes meurtres, et à mon avenir...
J'en suis venu à repenser à l'embuscade de mon père, selon Polgarath...
Mais, comment a t-elle été mis au courant, elle restait toute la journée avec moi, je ne l'ai jamais vu sortir, et personne d'autre n'était dans la maison ni même alentour pour rapporter les potins du jours.
Et pourquoi cet air de jubilation lorsque j'éclata de colère?? Elle souhaité que je tue, que je devienne un tueur, elle a dû sentir que ce n'était pas l'avenir que je me réservé, et elle a essayé de m'y forcer...

C'est elle qui a tué mon père.

[choubaba]

Choubaba pensait sans cesse à Polgarath et à son père. Comment, une personne peut être aussi cruel?! Une larme perlant sur sa joue.
Que dois je faire, continuer dans la voie que Polgarath m'impose, ou bien venger mon père et ainsi tourner le dos à tout les miens?

Tandis qu'il se perdait dans le fond de ses obscures pensées, il se trouva nez à nez avec une grande gargouille. Celle ci le dépassé d'un bonne trentaine de pouce.
La gargouille poussa un grognement à l'arrivé de l'intru, moi. Un grognement rauque et profond, de la bave jailli de sa bouche. Et un poing s'abattit en ma direction... J'esquiva un peu tard, et la gargouille me brisa l'épaule.
J'hurla de douleur tandis que la gargouille revenait à l'attaque, m'assainant de coups tant qu'elle le pouvait.
BOUM !! Un flash aveuglant, et la gargouille tomba inerte...

Maudite gargouille, si j'avais toute ma tête je t'aurai planté mon épée entre les deux yeux.
Il regarda son épaule qui tomba à mi-ventre, du sang coulait... Probablement à cause d'un os qui a perçait la chaire.
Il se soigna facilement avec sa magie.
N'étant pas un expert en magie, son épaule aurait des séquelles, et devra rester au calme quelques temps.

Choubaba reprit sa route, un peu secoué par cette altercation. Enfin, il replongea dans ses pensées...

Il était encore très loin de chez lui, mais n'avez aucun sous.
Dans une demi lieue il arriverait à Mirrih, une petite ville accueuillante, mais pourquoi s'attarderait-il là? Choubaba décida de passer cette étape sans autre cérémonies...

Plus il se rapprochait de Mirrih, plus il trouvait du monde sur la route. Et cela n'était pas pour l'arranger, il n'aimait pas se mêler...
Puis la nuit vint, Choubaba s'allongea par terre, aux cotés des remparts de Mirrih.
Une bonne nuit de sommeil allé peut etre commencer.

Je me réveilla en sursaut, la nuit était encore présente et la lune brillait peu, mes fines oreilles elfique entendirent des bruits de pas. Une ombre passa sur le coté !
Je me retourna et BAM ! Je reçu un violent coup sur la tempe. Cela m'aveugla, je me relevais, en essayant de chercher mon épée à l'aveuglette. J'entendi des rires sinistres.
BOOM ! Un coup dans le ventre. Je restait à quattre pattes, sans pouvoir bouger.
Puis, un éclair de douleur aveuglant passa dans ma tête. Un petit morceau acéré, solide et froid, dépassé de ma cuisse.
Je m'endormi...

Je me réveilla sur un lit à base de paille. j'entrouvri mes yeux, ne savant pas qui ou quoi chercher.
Un homme était dans la pièce avec moi. Je ne savais pas quel sentiment avoir.
C'était un elfe noir, semblait-il... Il était grand, robuste, une chevelure blanche, et des cicatrices parsemant son visage de guerrier.

- Tiens, mon salut jeune aventurier. Me lança t-il.
- Bonjour monsieur. Je ne savais pas quoi dire, me voulait-il du mal?
- Ta cuisse va t-elle mieux? me demanda mon frère en me lançant un sourire.
- A vrai dire je ne la sens pas. Et je rigola.
- Bien, mon sort à fonctionner, je ne suis pas réputé pour ma sagesse dans la magie des soins, mais j'ai quelques bases...
- Mais, dites moi.
- Je t'écoute?
- Savez vous ce qu'il s'est passé cette nuit? et comment me suis je rettrouvé ici? Non pas que je m'en plaigne, mais à demi mort dans les bois, seul, je me retrouve dans la demeure d'un des miens, de nouveau en pleine forme.
- Héhé en pleine forme n'exagère pas, il te faudra un peu de repos avant de... de continuer ta route. Bien je vais t'expliquer rapidement ce qu'il s'est passé.
Ce matin, je partais pour ma chasse quotidienne. Qui d'ailleurs n'a pas été très bonne. Et c'est là que je trouve quelque chose d'étendu dans la pénombre au loin. C'est ainsi que je t'ai trouvé, tu avais une dague plantée dans la cuisse. Sans doute l'oeuvre de mercenaire peu scrupuleux. Ils t'ont tout volé avant de s'enfuire.
Voyant que tu étais un sombre, je t'ai ramené chez moi, il ne fait aucun doute que j'aurai achevé n'importe quel autre aventurier non noir.
Et il rigola.

- Au fait, mon nom est Eschyle. Je suis elfe noir, forgeron et combattant à mes heures.
- Mon nom est Choubaba, je viens de finir l'enseignement de Polgarath.
Eschyle sembla un peu inquiet, puis me sourit à nouveau.
- Tu dois être privilégié, pour ma part je ne l'ai pas fait. Mes parents sont mort par... ceci est une autre histoire, que je te conterai le moment venu.
Tu dois juste retenir, pour l'instant, que j'ai grandit seul.
Et toi, tes parents sont toujours des nôtres.
La colère dévisagea Choubaba, avec toujours cette maudite larme perlant sur la même joue.
Voyant mon visage, Eschyle savait qu'il avait posé la mauvaise question, et changea aussitôt de sujet.
- Tu dois être affamé, veux tu manger quelque chose?
La colère était présente, mais mon ventre rugissant m'empêché de refuser l'offre.
- Oui juste quelque racines si vous avez, je ne veux rien de raffiné.
Eschyle ria de bon coeur.
- Crois tu qu'un elfe noir ferait quelque chose de raffiné, à part planté une épée dans un corp... Pour le reste. Ah, et je préfère que tu me tutoie.
Nous irons dans une petite auberge non loin de là. Nous pourrons y manger à notre aise et discuter ensemble.

Les deux elfes noir sortirent, et passèrent dans les rues de Mirrih, à la recherche d'un bonne auberge.


Choubaba, seul dans son pré, sourit à cette pensée. Ce fut le premier ami qu'il avait eu, et celui qui lui enseigna ses premiers savoir sur son métier.