Minoa la kultar
Publié : 12 févr. 2007, 15:06
Assise dans un coin sombre de la pièce, J’hésitais longtemps et fini par poser le parchemin que j’avais écrit quelques semaines plus tôt, a coté du livre de Viviane.
Ark tyb a celui qui trouvera ce parchemin, je suis remontée dans mon passé au plus loin que le permettais ma mémoire.
Tout commença il y a quelques années, dans un pays lointain, nous vivions heureux dans notre village kultar, tout ce passait calmement, la pratique de la magie avait fais acquérir une certaine réputation a notre village, j’avais a peine 20 printemps, les choses se passaient bien pour moi, j’était apprentie du mage du village, j’était fiancée à un jeune et beau kultar, je rêvais que la vie allait continuer ainsi éternellement.
Puis, un jour de bon matin, le soleil venait de ce lever, nous entendîmes des chevaux, des centaines de chevaux approcher en grande trompe de notre village, affolés, nous nous réfugiâmes tous dans la case de notre chef, espérant être en sécurité, les hommes s’armèrent et sortirent pour voir de quoi il s’agissait, des bruits de lutte se firent entendre, la peur me pris le ventre,
Je n’osais bouger, entourée des femmes et hommes de mon village.
Un silence assourdissant se fit tout a coup entendre, rien, plus aucun bruit de combat.
Me demandant si nos hommes avaient mis en fuite les visiteurs importuns, je m’approchais de la porte ! Tout à coup, alors que je m’apprêtait a l'ouvrir, je me senti vidée de toute ma substance magique, comme si une chose, ou un être très puissant aspirait cela en moi, je tombais à terre, épuisée, je regardais sur le côté, tout mes amis, ma famille kultar étaient aussi à terre. Tout devint flou, puis noir !
Qu’était il arrivé ? J’ouvris les yeux, j’étais dans une cage, entourée sans doute d’un tissu noir permettant de laisser passé une sombre lueur, mais aucunement de voir où nous étions, toute la tribu était là, nous roulions sur une charrette, je sentais les chocs chaotiques des roues de bois sur le chemin de terre. Combien de temps avais-je été inconsciente ? Ma jeune amie Viviane, la arf ack kul du village, pleurait à côté de moi, elle était si jeune. Je la pris dans mes bras, essayant de la rassurer en même temps que de me rassurer moi même.
Un premier arrêt eut lieu, le plus grand nombre de mes congénères descendirent, il ne resta plus que ceux ayant la plus grande force magique c’est a dire que les femme, ils avaient pris la jeune Viviane. Nous nous rapprochâmes les une des autres, essayant de nous rassurer mutuellement, qu’allaient t-ils faire de nous ? Ma magie ne revenait pas, comme si quelque chose l’en empêchait.
Nous voyageâmes plusieurs jours s’arrêtant de temps à autre, sûrement pour faire reposer les chevaux, on nous donnait de maigres rations de nourritures infâmes et d’eau.
Puis on arriva, on nous fit descendre en ligne, ces hommes dont je ne connaissais pas la race parlaient entre eux dans une langue qui m’est inconnue. Il nous trièrent, les plus jeunes d’un côté, et les plus vieilles de l’autre. On m’emmena dans une cage, seule. Je ne savais ce qui allait m’arriver, j’avais peur. On m’apporta de la nourriture plus conséquente que je mangeais avec appétit.
Le soir arriva, je me préparais a dormir, un homme entra dans ma cage, la suite… Il n’est nulle explication ou description a faire, il me viola.
Ainsi les jours se suivirent, tous les soirs un à plusieurs hommes passèrent dans ma cage, ne me laissant aucun répit, ma magie ne revenait toujours pas.
Plusieurs année s’écoulèrent dans cette succession de jours effroyables, je mis au monde deux bâtards qui me furent enlevés a la naissance. J’était seule, à plusieurs reprises je voulu me donner la mort, mais je n’ai jamais eu les moyens pour le faire.
Puis, un matin, je sentis cette force inoubliable de la magie revenir au fond de moi, cette sensation fut agréable en tout point, un sentiment d’espoir naquis en moi, la volonté de me battre à nouveau revînt au creux de mon âme.
J’attendis que le gardien m’apporta ma nourriture qotidienne, préparant un sort que j ‘avais appris bien des année plus tôt.
Lorsque qu’il entra dans la cage avec la nourriture, je lui lançai le sort, il s’effondra à terre, inanimé. Je pris alors toutes les forces qu’il me restait et couru droit devant moi, heureusement, aucun autre garde n’était là. Je couru encore et encore, le soleil se couchait à l’horizon, je ne savais ou j’était, mais j’entendais les chevaux au loin, ils venaient sûrement me chercher, je couru encore, déviant par les bois, j’arrivait près d’une rivière, je plongeais dans l’eau glacée, j’essayai en vain de traverser le courant trop fort pour moi, et coulai sous l’eau.
Quand j’ouvris les yeux, j’était a côté d’un chaud feu de camp, un homme, un humain me regardait, il ne ressemblait nullement a mes geôlier, mais je pris peur et reculai de plusieurs mètres après m’être levée en bondissant, il me fit signe de me calmer.
Je m’assis à nouveau, je sentait dans son aura qu’il ne me voulait aucun mal, il m’offris de la nourriture, sans aucun mot.
Je mangeai, ou plutôt dévorai ce don du ciel. Puis je me rendormis, me sentant, je ne sais pourquoi en sécurité.
Quand je me réveilla, l’homme était parti, il m’avait juste laissé un message, m’indiquant le nom d’une île. Je m’aperçu alors que j’étais dans une grotte, je sortis de celle-ci, j’était dans un lieu inconnu, j’allai me renseigner auprès d’un badaud passant par la,
« Vous êtes sur trépont kultar » me dit t-il d’un ton nonchalant avant de repartir
Ainsi commença mon aventure dans les landes éternelles, je ne sais et ne saurais sans doute jamais comment j'y suis arrivé.
Aujourd’hui, j’essaye inlassablement d’aider les aventuriers arrivant sur ces terres, en espérant que tout ces souvenirs disparaîtront avec le temps. Le soir, quand ces souvenirs ce font trop atroce, je bois de l’alcool, la tékiltar, en espérant que cela calme les visions du passé. Je cherche la connaissance dans ces landes, peut être un jour trouverais je de quoi faire disparaître les démons de mon passé… peut être…
Minoa, une kultar
Regarda le parchemin posé, et sortie de la maison
Ark tyb a celui qui trouvera ce parchemin, je suis remontée dans mon passé au plus loin que le permettais ma mémoire.
Tout commença il y a quelques années, dans un pays lointain, nous vivions heureux dans notre village kultar, tout ce passait calmement, la pratique de la magie avait fais acquérir une certaine réputation a notre village, j’avais a peine 20 printemps, les choses se passaient bien pour moi, j’était apprentie du mage du village, j’était fiancée à un jeune et beau kultar, je rêvais que la vie allait continuer ainsi éternellement.
Puis, un jour de bon matin, le soleil venait de ce lever, nous entendîmes des chevaux, des centaines de chevaux approcher en grande trompe de notre village, affolés, nous nous réfugiâmes tous dans la case de notre chef, espérant être en sécurité, les hommes s’armèrent et sortirent pour voir de quoi il s’agissait, des bruits de lutte se firent entendre, la peur me pris le ventre,
Je n’osais bouger, entourée des femmes et hommes de mon village.
Un silence assourdissant se fit tout a coup entendre, rien, plus aucun bruit de combat.
Me demandant si nos hommes avaient mis en fuite les visiteurs importuns, je m’approchais de la porte ! Tout à coup, alors que je m’apprêtait a l'ouvrir, je me senti vidée de toute ma substance magique, comme si une chose, ou un être très puissant aspirait cela en moi, je tombais à terre, épuisée, je regardais sur le côté, tout mes amis, ma famille kultar étaient aussi à terre. Tout devint flou, puis noir !
Qu’était il arrivé ? J’ouvris les yeux, j’étais dans une cage, entourée sans doute d’un tissu noir permettant de laisser passé une sombre lueur, mais aucunement de voir où nous étions, toute la tribu était là, nous roulions sur une charrette, je sentais les chocs chaotiques des roues de bois sur le chemin de terre. Combien de temps avais-je été inconsciente ? Ma jeune amie Viviane, la arf ack kul du village, pleurait à côté de moi, elle était si jeune. Je la pris dans mes bras, essayant de la rassurer en même temps que de me rassurer moi même.
Un premier arrêt eut lieu, le plus grand nombre de mes congénères descendirent, il ne resta plus que ceux ayant la plus grande force magique c’est a dire que les femme, ils avaient pris la jeune Viviane. Nous nous rapprochâmes les une des autres, essayant de nous rassurer mutuellement, qu’allaient t-ils faire de nous ? Ma magie ne revenait pas, comme si quelque chose l’en empêchait.
Nous voyageâmes plusieurs jours s’arrêtant de temps à autre, sûrement pour faire reposer les chevaux, on nous donnait de maigres rations de nourritures infâmes et d’eau.
Puis on arriva, on nous fit descendre en ligne, ces hommes dont je ne connaissais pas la race parlaient entre eux dans une langue qui m’est inconnue. Il nous trièrent, les plus jeunes d’un côté, et les plus vieilles de l’autre. On m’emmena dans une cage, seule. Je ne savais ce qui allait m’arriver, j’avais peur. On m’apporta de la nourriture plus conséquente que je mangeais avec appétit.
Le soir arriva, je me préparais a dormir, un homme entra dans ma cage, la suite… Il n’est nulle explication ou description a faire, il me viola.
Ainsi les jours se suivirent, tous les soirs un à plusieurs hommes passèrent dans ma cage, ne me laissant aucun répit, ma magie ne revenait toujours pas.
Plusieurs année s’écoulèrent dans cette succession de jours effroyables, je mis au monde deux bâtards qui me furent enlevés a la naissance. J’était seule, à plusieurs reprises je voulu me donner la mort, mais je n’ai jamais eu les moyens pour le faire.
Puis, un matin, je sentis cette force inoubliable de la magie revenir au fond de moi, cette sensation fut agréable en tout point, un sentiment d’espoir naquis en moi, la volonté de me battre à nouveau revînt au creux de mon âme.
J’attendis que le gardien m’apporta ma nourriture qotidienne, préparant un sort que j ‘avais appris bien des année plus tôt.
Lorsque qu’il entra dans la cage avec la nourriture, je lui lançai le sort, il s’effondra à terre, inanimé. Je pris alors toutes les forces qu’il me restait et couru droit devant moi, heureusement, aucun autre garde n’était là. Je couru encore et encore, le soleil se couchait à l’horizon, je ne savais ou j’était, mais j’entendais les chevaux au loin, ils venaient sûrement me chercher, je couru encore, déviant par les bois, j’arrivait près d’une rivière, je plongeais dans l’eau glacée, j’essayai en vain de traverser le courant trop fort pour moi, et coulai sous l’eau.
Quand j’ouvris les yeux, j’était a côté d’un chaud feu de camp, un homme, un humain me regardait, il ne ressemblait nullement a mes geôlier, mais je pris peur et reculai de plusieurs mètres après m’être levée en bondissant, il me fit signe de me calmer.
Je m’assis à nouveau, je sentait dans son aura qu’il ne me voulait aucun mal, il m’offris de la nourriture, sans aucun mot.
Je mangeai, ou plutôt dévorai ce don du ciel. Puis je me rendormis, me sentant, je ne sais pourquoi en sécurité.
Quand je me réveilla, l’homme était parti, il m’avait juste laissé un message, m’indiquant le nom d’une île. Je m’aperçu alors que j’étais dans une grotte, je sortis de celle-ci, j’était dans un lieu inconnu, j’allai me renseigner auprès d’un badaud passant par la,
« Vous êtes sur trépont kultar » me dit t-il d’un ton nonchalant avant de repartir
Ainsi commença mon aventure dans les landes éternelles, je ne sais et ne saurais sans doute jamais comment j'y suis arrivé.
Aujourd’hui, j’essaye inlassablement d’aider les aventuriers arrivant sur ces terres, en espérant que tout ces souvenirs disparaîtront avec le temps. Le soir, quand ces souvenirs ce font trop atroce, je bois de l’alcool, la tékiltar, en espérant que cela calme les visions du passé. Je cherche la connaissance dans ces landes, peut être un jour trouverais je de quoi faire disparaître les démons de mon passé… peut être…
Minoa, une kultar
Regarda le parchemin posé, et sortie de la maison