Quand le soleil est au zénith et la chaleur à son apogée, il faut s'asseoir sous le plus gros arbre touffu. A l'abris sous notre refuge, nous nous endormons l'un contre l'autre au creux des racines, le dos contre un coussin de mousse et de lychen.
Bien sûr, c'est toujours lui qui roupille en premier.
Mais celà me permet de le regarder quand il dort.
Ses longs cheveux ruissèlent le long de mon épaule, les pointes me chatouillant par endroit. Son front est posé contre ma joue, et son souffle se répend derrière ma nuque régulièrement. Douce sensation, et chacune de ses respirations me donnent des frissons. D'une main, je m'amuse à lui pincer gentiment les avants bras, le torse ou les hanches: ça le dérange, alors il grogne dans son sommeil. C'est assez comique, car à chaque "mmmg" qu'il émet, le bout de ses longues oreilles s'agite, et je dois me retenir de rire pour ne pas le réveiller...
- Attends, tu m'écrases...
Alors je le pousse délicatement, tout en gardant ma main dans la sienne. Il glisse lentement jusqu'à avoir son oreille contre mon coeur. Je pose mon menton sur le sommet de sa tête et caresse sa douce chevelure. Eveillé, j'ai un homme devant moi dont les yeux ont l'éclat du fer et de la guerre. Endormi, c'est moi qui triomphe: le guerrier lâche ses armes et vient dans mes bras s'offrir. Je ne souhaîte simplement que ses bras autours de moi et l'effleurement de ses lèvres sur ma peau.
Landes,
Ô, Landes,
mon bonheur se résume à si peu, même pour des Elfes la vie peut être courte, alors on savoure chaque moment de bonheur au maximum comme si c'était le dernier.
Alors, je vous en supplie, Landes.
Laissez-nous nos siestes à l'ombre du gros arbre touffu.
Une prière avant de s'endormir
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Kaora
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- Inscription : 04 août 2006, 19:14
- Localisation : Dans un lounge hype de Seridia, testant le dernier cocktail outranque-concombre-gingembre
Les rayons d'une lune pleine et immaculée permettent de se promener aisément en pleine nuit. La pureté de leur éclat transperçant les hautes branches du Val d'Alganiel illumine l'herbe de lueurs argentées. Tout cela est très joli.
Pourtant, un vent frais, léger, mais sournois ôte à ce paysage une part de sa douceur, s'amuse à s'insinuer dans les manteaux les plus chauds, vide tout ce qu'il atteint puis entoure de sa chaleur.
Quand le vent souffle ,ce paysage m'est froid.
Un arbre, aux immenses racines et aux branches touffues ose se dresser contre le vent et le défie. C'est mon arbre préféré. Son écorce est toujours chaude pour qui sait l'apprécier et le vent qui l'affronte joue entre les feuilles une douce mélodie. Je me roule en boule entre deux racines et remarque à haute voix qu'il y a bien assez de place pour une autre personne, que l'arbre est bien grand et moi toute petite. Alors je lève les yeux vers les plus hautes branches puis j'attends qu'elles me dévoilent une étoile. Aussitôt vue, je questionne l'astre, lui demande si tu te portes bien, est-ce que tu as ris aujourd'hui et quelles ont été les causes de tes peines.
Landes,
Ô Landes,
J'ai tant de chagrin de le savoir loin de moi et j'ai si peur pour lui. S'il vous plaît, donnez-lui l'envie de revenir, protégez-le où qu'il soit. Et, surtout, aidez le gros arbre touffu à arrêter ce vent glacé.
Car je sais qu'il sera le premier à me l'annoncer s'il lui arrivait malheur.
Pourtant, un vent frais, léger, mais sournois ôte à ce paysage une part de sa douceur, s'amuse à s'insinuer dans les manteaux les plus chauds, vide tout ce qu'il atteint puis entoure de sa chaleur.
Quand le vent souffle ,ce paysage m'est froid.
Un arbre, aux immenses racines et aux branches touffues ose se dresser contre le vent et le défie. C'est mon arbre préféré. Son écorce est toujours chaude pour qui sait l'apprécier et le vent qui l'affronte joue entre les feuilles une douce mélodie. Je me roule en boule entre deux racines et remarque à haute voix qu'il y a bien assez de place pour une autre personne, que l'arbre est bien grand et moi toute petite. Alors je lève les yeux vers les plus hautes branches puis j'attends qu'elles me dévoilent une étoile. Aussitôt vue, je questionne l'astre, lui demande si tu te portes bien, est-ce que tu as ris aujourd'hui et quelles ont été les causes de tes peines.
Landes,
Ô Landes,
J'ai tant de chagrin de le savoir loin de moi et j'ai si peur pour lui. S'il vous plaît, donnez-lui l'envie de revenir, protégez-le où qu'il soit. Et, surtout, aidez le gros arbre touffu à arrêter ce vent glacé.
Car je sais qu'il sera le premier à me l'annoncer s'il lui arrivait malheur.