Une prière avant de s'endormir
Publié : 23 mars 2007, 18:56
Quand le soleil est au zénith et la chaleur à son apogée, il faut s'asseoir sous le plus gros arbre touffu. A l'abris sous notre refuge, nous nous endormons l'un contre l'autre au creux des racines, le dos contre un coussin de mousse et de lychen.
Bien sûr, c'est toujours lui qui roupille en premier.
Mais celà me permet de le regarder quand il dort.
Ses longs cheveux ruissèlent le long de mon épaule, les pointes me chatouillant par endroit. Son front est posé contre ma joue, et son souffle se répend derrière ma nuque régulièrement. Douce sensation, et chacune de ses respirations me donnent des frissons. D'une main, je m'amuse à lui pincer gentiment les avants bras, le torse ou les hanches: ça le dérange, alors il grogne dans son sommeil. C'est assez comique, car à chaque "mmmg" qu'il émet, le bout de ses longues oreilles s'agite, et je dois me retenir de rire pour ne pas le réveiller...
- Attends, tu m'écrases...
Alors je le pousse délicatement, tout en gardant ma main dans la sienne. Il glisse lentement jusqu'à avoir son oreille contre mon coeur. Je pose mon menton sur le sommet de sa tête et caresse sa douce chevelure. Eveillé, j'ai un homme devant moi dont les yeux ont l'éclat du fer et de la guerre. Endormi, c'est moi qui triomphe: le guerrier lâche ses armes et vient dans mes bras s'offrir. Je ne souhaîte simplement que ses bras autours de moi et l'effleurement de ses lèvres sur ma peau.
Landes,
Ô, Landes,
mon bonheur se résume à si peu, même pour des Elfes la vie peut être courte, alors on savoure chaque moment de bonheur au maximum comme si c'était le dernier.
Alors, je vous en supplie, Landes.
Laissez-nous nos siestes à l'ombre du gros arbre touffu.
Bien sûr, c'est toujours lui qui roupille en premier.
Mais celà me permet de le regarder quand il dort.
Ses longs cheveux ruissèlent le long de mon épaule, les pointes me chatouillant par endroit. Son front est posé contre ma joue, et son souffle se répend derrière ma nuque régulièrement. Douce sensation, et chacune de ses respirations me donnent des frissons. D'une main, je m'amuse à lui pincer gentiment les avants bras, le torse ou les hanches: ça le dérange, alors il grogne dans son sommeil. C'est assez comique, car à chaque "mmmg" qu'il émet, le bout de ses longues oreilles s'agite, et je dois me retenir de rire pour ne pas le réveiller...
- Attends, tu m'écrases...
Alors je le pousse délicatement, tout en gardant ma main dans la sienne. Il glisse lentement jusqu'à avoir son oreille contre mon coeur. Je pose mon menton sur le sommet de sa tête et caresse sa douce chevelure. Eveillé, j'ai un homme devant moi dont les yeux ont l'éclat du fer et de la guerre. Endormi, c'est moi qui triomphe: le guerrier lâche ses armes et vient dans mes bras s'offrir. Je ne souhaîte simplement que ses bras autours de moi et l'effleurement de ses lèvres sur ma peau.
Landes,
Ô, Landes,
mon bonheur se résume à si peu, même pour des Elfes la vie peut être courte, alors on savoure chaque moment de bonheur au maximum comme si c'était le dernier.
Alors, je vous en supplie, Landes.
Laissez-nous nos siestes à l'ombre du gros arbre touffu.