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[V] L'épopée Elfique

Publié : 23 oct. 2007, 18:53
par Don_Pedro
*Blessé par un monstre lors de sa journée d’entraînement, Don Pedro en profita pour commencer d’écrire le récit des premières années de sa vie. Il pris une fine plume et entama son histoire.*

Il y a de ça un très grand nombre de lunes, je fis mon apparition dans une famille Elfe d’une contrée lointaine des Terres crées par Kormel, l’un des sept Tavars qui « aida » Ullitavar dans sa tâche, Terres appelées Landes Eternelles. Mes souvenirs de cette contrée, sont assez vagues puisque dès mon premier Fingelien mes parents et moi partîmes, une guerre éclatant dans notre village, pour une contrée voisine.
C’est dans notre nouveau village que mon père, un Elfe Noir, m’appris les bases du maniement des armes. Ma mère, Haute Elfe et magicienne plutôt douée, m’appris dès mon plus jeune âge les secrets de certains sorts essentiels. Au cours de mes quelques entraînements que me donnait mon père j’en profitais pour m’améliorer légèrement dans l’art de la magie et notamment dans le lancé de sorts de soin car il arrivait à mon père de ne pas retenir totalement ses coups *rit en repensant à cette anecdote* .Surtout que les bleus se voyaient particulièrement bien sur la peau blanche que je tenais de ma mère.

*Tremblant, l’Elfe poursuivit son récit*

Les jours passaient et se ressemblaient quelque peu… . Mais un matin, je fus réveillé par le bruit que causait le choc des épées les unes sur les autres. Je sorti de mon lit le plus vite possible, effrayé, et alla voir ce qu’il se passait. Là, je vis mes parents se battre comme ils le pouvaient contre un groupe de mercenaires Elfes Noir. Mon père dansait au milieu de ses ennemis en les éliminant un par un, pendant que ma mère, par la puissance de ses attaques magiques, faisait voltiger de nombreux soldats. Je remarquai que les autres villageois ne bougeaient pas et ne faisaient rien pour venir en aide à mes parents.
C’est alors que mon père pris une flèche d’un archer en**mi en plein cœur. Ma mère, fol** de rage, foudroya les quelques Elf** *ui se ruaient sur mon père, et s’**enouilla à côté de son c*rps in*rte. *lle lui jeta tous ses sorts les plus **issants pour essa*er de le re*ettre sur pieds mais rien n’y fit, mon p*re venait de s’ét*indre. Mais comme si cela ne suffisait pas, l’archer qui venait de tr*nspercer le corps de mon père tira une nouv*lle flèche, qui fendit l’air et alla se loger dans la po*trine de ma mère.
En quelq**s minutes, je ve*ais de perdre…

*Pris par l’émotion, Don Pedro s’effondra en sanglot sur le morceau de parchemin, ce qui rendit quelques mots difficilement lisibles. Après un certain temps, calmé, il se remit à l’écriture de son récit.*

…les deux êtres les plus chers au monde à mes yeux. D’un sursaut de lucidité, malgré mon chagrin sans limite, je courrai me cacher dans une vieille malle au grenier. Je n’en ressortis qu’une fois la nuit tombée pour aller voir les corps sans vie de mes parents qui jonchaient encore le sol. Je ne sais combien de temps plus tard, alors que je pleurais encore la mort de mes parents, le Sage du village vint me voir et me dit que les hommes qui avaient tués mes parents étaient des anciens voisins de mon père lorsqu’il était jeune. En effet, le vieux Sage m’expliqua que le mariage de mon père avec une Haute Elfe d’un village voisin n’avait pas plut aux « amis » de mon père et que c’est pour ça qu’ils étaient venus lui faire payer. Après m’avoir dit ceci, le vieux Sage ajouta que si je ne voulais pas subir le même sort, je ferais mieux de quitter mon village au plus vite. Je compris alors que plus rien ne me retenait ici, et décida de partir. Je pris juste le temps de procéder à une sorte de cérémonie clandestine pour la mort de mes parents, puis après avoir prise les quelques affaires que je possédais, je me mis en route.

Seulement, un léger problème se posait à moi, je n’avais pas de destination précise… Après avoir marché toute la nuit et une grosse partie de la journée suivante, je décidai de me reposer. Alors que je m’allongeais pour essayer de dormir, je repensais à ma destination que j’ignorais encore. Soudain, je songeai à une histoire que m’avais racontée ma mère, lors de mon enfance, au sujet d’une contrée lointaine où de nombreuses races vivaient en harmonie ou du moins essayaient. Ma décision était désormais prise. J’irais continuer ma vie dans les Landes Eternelles pour y trouver l’apaisement dont j’avais besoin (enfin, je le croyais).

C’est finalement au bout d’un très grand nombre de Fingeliens et après de nombreux périples que je mis pied à Terre sur une jolie petite île que les aventuriers des Landes appèlent Trepond …


*Exténué après sa dure journée, l’Elfe orphelin posa sa plume et alla se coucher, les larmes coulant sur ses joues…*