Les chroniques de loict
Publié : 23 déc. 2007, 05:08
Je m'en souviens comme si c'etait hier... Mon arrivée en ces terres.
Ce jour la, je me souviens tres bien que la mer qui portait le bateau que j'occupait en direction de seridia etait assez agitée, si bien que plusieurs de ses occupants tomberent a l'eau, sans qu'on ne les revoient.
Moi meme je manquait plusieurs fois de ne jamais arriver a destination.
Quand le moment fut venu d'accoster a L'ile du Trepond, je ne pu que ressentir un grand soulagement, et m'empressa d'entrer a la taverne locale, tenu par Dame Reca.
Des lors que j'eus fini de me rassasier, un homme bleu du nom de Tin Lath m'appela et me proposa de l'aide, en echanges de menus services.
J'accepta et executa les besognes qu'il m'avait confié.
En retour, il me fit don d'une armure et d'une epée fort classiques, mais qui m'etaient d'un grand secours dans l'etat actuel des choses, mon equipement ayant eté totalement emporté par une vague lorsque j'arpentai encore les mers.
Cet equipement en main, je me mis en quete de lapins, animaux qui constituent une bonne pitance et un excellent entrainement pour qui souhaite garder la forme.
Quelques lapins massacrés plus tard, je fit la rencontre d'abord de un, puis de deux Hauts Elfes qui allaient devenir mes mentors en ces terres.
Leurs noms seront toujours gravés en moi, Invokal et olbi, et je leurs serais a jamais reconnaissant.
Le temps passa et je ne cache pas que l'entrainement au combat laissait peu a peu la place a une autre forme d'entrainement, oh combien plus lucratif: la recolte.
Des que je mettait en pratique les bribes de savoir que je connaissait de ce metier, je sentait que cette carriere etait faite pour moi, cependant mes connaissances etant encore somme toute limitées, je me contentait de menu fretin.
Mais malgré tout, le ciel n'allait pas tarder a s'obscurcir, a commencer par la mort du regretté Morumi, qui nous toucha tous enormement, et plongea dans le deuil une contrée entiere.
Ensuite vint le doute, le doute de savoir si celui que je cherche est encore en vie, de savoir si tout ceci n'est pas inutile.
Il m'arrive meme de ne plus vouloir guerir de mes blessures, de ne plus vouloir me relever indefiniment, il m'arrive de vouloir en finir.
J'ai peur que ce doute se transforme en peine, en colere, et pour finir en haine.
Ce n'est pas ce que je veux, je veux simplement le retrouver, mais quelques fois je perd le controle, est-ce la le pouvoir des landes? Ou est-ce mon esprit qui defaille?
Pourtant je ne suis pas fou, non, on m'a dit que quelques un avaient survecus, il est peut etre donc encore en vie, quelque part, mais ou?
Je dois le trouver, il le faut, je sent que je ne pourrais plus resister longtemps, et je n'ai pas envie de faire du mal a mes amis.
Mais... ces voix dans ma tete, qui me disent sans cesse que je suis un Sinan, est-ce que je deviens fou? Non, non je refuse.... Je ref....
Ce jour la, je me souviens tres bien que la mer qui portait le bateau que j'occupait en direction de seridia etait assez agitée, si bien que plusieurs de ses occupants tomberent a l'eau, sans qu'on ne les revoient.
Moi meme je manquait plusieurs fois de ne jamais arriver a destination.
Quand le moment fut venu d'accoster a L'ile du Trepond, je ne pu que ressentir un grand soulagement, et m'empressa d'entrer a la taverne locale, tenu par Dame Reca.
Des lors que j'eus fini de me rassasier, un homme bleu du nom de Tin Lath m'appela et me proposa de l'aide, en echanges de menus services.
J'accepta et executa les besognes qu'il m'avait confié.
En retour, il me fit don d'une armure et d'une epée fort classiques, mais qui m'etaient d'un grand secours dans l'etat actuel des choses, mon equipement ayant eté totalement emporté par une vague lorsque j'arpentai encore les mers.
Cet equipement en main, je me mis en quete de lapins, animaux qui constituent une bonne pitance et un excellent entrainement pour qui souhaite garder la forme.
Quelques lapins massacrés plus tard, je fit la rencontre d'abord de un, puis de deux Hauts Elfes qui allaient devenir mes mentors en ces terres.
Leurs noms seront toujours gravés en moi, Invokal et olbi, et je leurs serais a jamais reconnaissant.
Le temps passa et je ne cache pas que l'entrainement au combat laissait peu a peu la place a une autre forme d'entrainement, oh combien plus lucratif: la recolte.
Des que je mettait en pratique les bribes de savoir que je connaissait de ce metier, je sentait que cette carriere etait faite pour moi, cependant mes connaissances etant encore somme toute limitées, je me contentait de menu fretin.
Mais malgré tout, le ciel n'allait pas tarder a s'obscurcir, a commencer par la mort du regretté Morumi, qui nous toucha tous enormement, et plongea dans le deuil une contrée entiere.
Ensuite vint le doute, le doute de savoir si celui que je cherche est encore en vie, de savoir si tout ceci n'est pas inutile.
Il m'arrive meme de ne plus vouloir guerir de mes blessures, de ne plus vouloir me relever indefiniment, il m'arrive de vouloir en finir.
J'ai peur que ce doute se transforme en peine, en colere, et pour finir en haine.
Ce n'est pas ce que je veux, je veux simplement le retrouver, mais quelques fois je perd le controle, est-ce la le pouvoir des landes? Ou est-ce mon esprit qui defaille?
Pourtant je ne suis pas fou, non, on m'a dit que quelques un avaient survecus, il est peut etre donc encore en vie, quelque part, mais ou?
Je dois le trouver, il le faut, je sent que je ne pourrais plus resister longtemps, et je n'ai pas envie de faire du mal a mes amis.
Mais... ces voix dans ma tete, qui me disent sans cesse que je suis un Sinan, est-ce que je deviens fou? Non, non je refuse.... Je ref....