Chronyroxène
Publié : 01 janv. 2008, 16:13
La neige tombe encore a petits flocons sur l'ilôt où tout commence. Quel ravissement ! Cette lumière blanche, ce raffraichissement pour le corps et l'esprit, tout est là pour inaugurer une nouvelle année.
Assis sur un monticule de neige, on peut apercevoir un homme grand, à la constitution plutôt sportive, portant barbichette et tresse à l'arrière d'un crâne totalement dégarni malgré le jeune âge. Vêtu comme une carotte dont on aurait enlevé les fanes, il dénotait au milieu de cette pureté recouvrant tout.
Pas un muscle ne tressaille, pas un mouvement n'apparaît sur ce visage semble-t-il apaisé, pourtant... des points d'interrogation flottent et se multiplient dans l'esprit de ce jeune galdur.
Portant le singulier nom de Pyroxène, le jeune homme se pose moults questions existentielles. Des flots de pourquoi, de comment ou encore de qu'est-ce que, ne cessent de l'inonder quand un vent léger mais froid le saisit soudain. Contournant le corps mais traversant l'esprit tarabusté, ce doux zéphir balaye d'un coup, d'un seul toutes les questions pour ne laisser place qu'à une seule et unique réponse.
CHRONIQUE ! Oui Chronique voilà la réponse. Le visage impassible s'illumine alors au point presque de rivaliser avec le virginal manteau de l'hiver.
- Je vais écrire les chroniques relatant ma vie nouvelle depuis mon arrivée dans les Landes s'écrie-t-il alors d'une voix forte et grave. Oui c'est ça je vais écrire pour me souvenir et... pour savoir !
D'un bond, Pyroxène se lève et se rue vers le dépot de Pierre Blanche. Il y fouille quelques instants et y retrouve son marteau ainsi que deux barres d'argent qu'il enfourne prestement dans sa besace puis se dirige d'un pas décidé vers Irilion. Après plusieurs heures de navigation, changement de bateau et marche à pied, il se retrouve enfin devant la forge ronflante et brûlante de Zirak.
Il met alors l'argent à chauffer pour le ramollir un peu puis avec vigueur le martèle pour former deux fines plaques d'argent de la taille d'un livre. Avec les déchets qu'il lui reste, il fabrique deux boulons et deux tiges rondes et filetées d'un côté sur lesquelles s'empileront... les pages de sa vie.
Non peu fier de son oeuvre, il prend alors une vieille dague qu'il aiguise. Avec son marteau et son ciseau de fortune, il grave sur la plaque supérieure un C majuscule de style gothique suivi d'onze lettres en minuscule. Il ne sait pas encore ce qu'il va écrire dans ce livre... mais il sait déjà quel en est le titre : Chronyroxène.
Assis sur un monticule de neige, on peut apercevoir un homme grand, à la constitution plutôt sportive, portant barbichette et tresse à l'arrière d'un crâne totalement dégarni malgré le jeune âge. Vêtu comme une carotte dont on aurait enlevé les fanes, il dénotait au milieu de cette pureté recouvrant tout.
Pas un muscle ne tressaille, pas un mouvement n'apparaît sur ce visage semble-t-il apaisé, pourtant... des points d'interrogation flottent et se multiplient dans l'esprit de ce jeune galdur.
Portant le singulier nom de Pyroxène, le jeune homme se pose moults questions existentielles. Des flots de pourquoi, de comment ou encore de qu'est-ce que, ne cessent de l'inonder quand un vent léger mais froid le saisit soudain. Contournant le corps mais traversant l'esprit tarabusté, ce doux zéphir balaye d'un coup, d'un seul toutes les questions pour ne laisser place qu'à une seule et unique réponse.
CHRONIQUE ! Oui Chronique voilà la réponse. Le visage impassible s'illumine alors au point presque de rivaliser avec le virginal manteau de l'hiver.
- Je vais écrire les chroniques relatant ma vie nouvelle depuis mon arrivée dans les Landes s'écrie-t-il alors d'une voix forte et grave. Oui c'est ça je vais écrire pour me souvenir et... pour savoir !
D'un bond, Pyroxène se lève et se rue vers le dépot de Pierre Blanche. Il y fouille quelques instants et y retrouve son marteau ainsi que deux barres d'argent qu'il enfourne prestement dans sa besace puis se dirige d'un pas décidé vers Irilion. Après plusieurs heures de navigation, changement de bateau et marche à pied, il se retrouve enfin devant la forge ronflante et brûlante de Zirak.
Il met alors l'argent à chauffer pour le ramollir un peu puis avec vigueur le martèle pour former deux fines plaques d'argent de la taille d'un livre. Avec les déchets qu'il lui reste, il fabrique deux boulons et deux tiges rondes et filetées d'un côté sur lesquelles s'empileront... les pages de sa vie.
Non peu fier de son oeuvre, il prend alors une vieille dague qu'il aiguise. Avec son marteau et son ciseau de fortune, il grave sur la plaque supérieure un C majuscule de style gothique suivi d'onze lettres en minuscule. Il ne sait pas encore ce qu'il va écrire dans ce livre... mais il sait déjà quel en est le titre : Chronyroxène.