*Cerd s'assied, deux paniers à ses cotés, se munis d'une plume orange et commence à dérouler un parchemin vierge. Il se dit : "Je vais tout écrire, l'entrave ne m'aura plus". Alors Cerd trempa la plume orange dans une encre noire puis commença son recit*
Mes origines.
A mon arrivée sur ces terres nouvelles, mes souvenirs s'étaient dégradés avec le temps et avec les épreuves de mon passé. Mon départ de ma terre natale remonte à quand je n'avais que 70 ans. J'étais si jeune mais le destin ne laisse pas la possibilité de choisir...
D'après mes souvenirs retrouvés, j'habitais un village nommé Fowl. J'étais l'ainé d'une famille constituée de mes parents et de mes deux soeurs, Kerberos et Ayliana. Il ne me reste que quelques souvenirs de mon enfance. Je vivais dans la sérénité jusqu'à ce que les orcs semèrent leur zizanie et leur envie de guerre.
Les orcs furent repoussés mais continuèrent leurs assauts ignorant leurs défaites. Mes parents, soeurs, amis et moi meme prirent le temps de grandir, sous la protection des guerriers elfes. Mes amis et moi étions dorénavant parmis les défenseurs. Nous combattions et apprenions aux cotés des plus anciens. Nous faisions partit d'une grande famille. Meme si nous n'avions pas le meme géniteur, nous nous considerions comme frères et soeurs.
Ces orcs étaient en faiblesse constante devant nos armes et surtout devant notre lien fort mais ils ont reussi à enlever un de mes amis, Liaka. Ils étaient alors en position de force. Ces orcs étaient moins stupides que leurs semblables car ils ont joués au jeu du chantage. Ils ont proposés un marché. Leur chef me pointa du doigt et dit "soit tu part et nous relachons cet elfe, soit tu restes et je le tue devant vous avant de lancer ma horde contre vous".
Il brandissait une hache au dessus du cou de Liaka alors pour la première fois de ma vie, je désobéis à mon père. J'ai préferer partir et sauver mon ami plutot que de supporter la vision de sa mort.
Avant de partir, j'offrris un médaillon à ma jeune soeur sur lequel etait gravé mon vrai prénom "Cerd Dur Warth". Les aurevoirs furent déchirants, j'avais l'impression de fuir, impression que je n'aurais plus jamais! Je confiais mes parchemins sur les recherches conscernant les orcs à mon père et donna mes armes à Liaka. J'embrassais alors ma famille et mes amis, les larmes aux yeux. Je prit le départ en leur promettant que je ne laisserais pas ce depart affecter le lien que j'ai avec eux.
Je partit, porté par ce bateau en quittant ceux que j'aimais mais en les gardant dans ma tete et dans mon coeur et me promettant de ne plus jamais faire ça. Ce que je fit et que je ferais toute ma vie.
*Cerd regarda l'épée qu'il avait donné à Liaka avant son depart puis sourit*
Cerd Dur Warth
Cerd Dur Warth
Cerd Dur Warth alias Cdw, Haut Elfe absent des îlots.
*Cerd regardait toujours cette épée gravée de quelques runes le long de la lame mais il la regardait d'un air absent. Ses yeux devinrent humides puis il trempa sa plume orange dans l'encre noir et continua à écrire*
Sinio, la rencontre.
Avant de poser pieds à Trepont, je fis plusieurs escales. Mon voyage de Fowl à Trepont a duré plus d'un siècle. Durant cette période, j'ai visité diverses contrées et appris différentes choses. Je me souviens d'une rencontre marquante. Je dirais même très marquante.
C'était un humain, un Eldorian. Il habitait en retrait d'une ville nommée Adenia. Il avait 62 ans, ce qui me semblait jeune de part mon age qui ne contenait encore que deux chiffres. Mais sa nature humaine fait qu'il n'était pas loin de leur troisième age.
Je l'ai rencontré près des quais, à mon débarquement dans cette ville. Il tractait une caisse, remplie de minéraux et de quelques fleurs. Ses traits de visage reflétaient son mal à la tache. Personne ne l'aidait, tout le monde l'ignorait... A le voir peiner, j'ai décidé de l'aider. Il semblait étonné qu'une personne lui offre de l'aide. Il se méfia d'abord puis finit par accepter.
Je tractais alors la caisse jusqu'à son habitat. C'était une petite maison, faite uniquement de bois. Cette maison était à l'image de son propriétaire. Elle commençait à être marquée par le temps. Des fissures dans le bois étaient apparentes mais elle avait un charme très attirant. Cette maison se plongeais parfaitement dans le décor de la foret calme, entourant cette ville bruyante. Un petit chemin permettant de rejoindre la maison était entre deux par terres de jolies fleurs. Parmi elles se trouvaient des roses étincelantes et des bleussiennes d'un bleu roi. Quelques fleurs de couleur jaune y faisaient partis. Ces fleurs, ces arbres, cette foret et cette maison nous baignaient dans la plus grande des sérénités. Ce lieu était si paisible...
L'homme me demanda de mettre la caisse dans la maison, ce que je fit, haletant mais empli de parfums de fleurs. Une fois libéré de ce poids, l'Eldorian m'offris un verre d'une boisson sucrée, extrêmement revigorante et très bonne. Étant surpris d'avoir retrouvé mes forces en si peu de temps, je lui ai alors demandé ce qu'il m'avait fait boire. Il me regarda, un long silence régnait dans la maison puis, en donnant l'impression qu'il venait de faire un choix crucial, me dit:
"Je vais te raconter mon histoire."
*Cerd s'arrete un instant, repensant à ce milieu si beau, si calme mais surtout à cette impression qu'il a eu lors du grand silence.*
Sinio, la rencontre.
Avant de poser pieds à Trepont, je fis plusieurs escales. Mon voyage de Fowl à Trepont a duré plus d'un siècle. Durant cette période, j'ai visité diverses contrées et appris différentes choses. Je me souviens d'une rencontre marquante. Je dirais même très marquante.
C'était un humain, un Eldorian. Il habitait en retrait d'une ville nommée Adenia. Il avait 62 ans, ce qui me semblait jeune de part mon age qui ne contenait encore que deux chiffres. Mais sa nature humaine fait qu'il n'était pas loin de leur troisième age.
Je l'ai rencontré près des quais, à mon débarquement dans cette ville. Il tractait une caisse, remplie de minéraux et de quelques fleurs. Ses traits de visage reflétaient son mal à la tache. Personne ne l'aidait, tout le monde l'ignorait... A le voir peiner, j'ai décidé de l'aider. Il semblait étonné qu'une personne lui offre de l'aide. Il se méfia d'abord puis finit par accepter.
Je tractais alors la caisse jusqu'à son habitat. C'était une petite maison, faite uniquement de bois. Cette maison était à l'image de son propriétaire. Elle commençait à être marquée par le temps. Des fissures dans le bois étaient apparentes mais elle avait un charme très attirant. Cette maison se plongeais parfaitement dans le décor de la foret calme, entourant cette ville bruyante. Un petit chemin permettant de rejoindre la maison était entre deux par terres de jolies fleurs. Parmi elles se trouvaient des roses étincelantes et des bleussiennes d'un bleu roi. Quelques fleurs de couleur jaune y faisaient partis. Ces fleurs, ces arbres, cette foret et cette maison nous baignaient dans la plus grande des sérénités. Ce lieu était si paisible...
L'homme me demanda de mettre la caisse dans la maison, ce que je fit, haletant mais empli de parfums de fleurs. Une fois libéré de ce poids, l'Eldorian m'offris un verre d'une boisson sucrée, extrêmement revigorante et très bonne. Étant surpris d'avoir retrouvé mes forces en si peu de temps, je lui ai alors demandé ce qu'il m'avait fait boire. Il me regarda, un long silence régnait dans la maison puis, en donnant l'impression qu'il venait de faire un choix crucial, me dit:
"Je vais te raconter mon histoire."
*Cerd s'arrete un instant, repensant à ce milieu si beau, si calme mais surtout à cette impression qu'il a eu lors du grand silence.*
Cerd Dur Warth alias Cdw, Haut Elfe absent des îlots.
*Après un moment, il retrempa sa plume dans l'encre puis repris le récit de l'Eldorian.*
Sinio, notre vie.
Au moment où il dit ces quelques mots, je reposais mon verre sur la jolie table sculptée et je lui donnais toute mon attention. Il m'appris tout d'abord son prénom. Il se nommait Sinio. Il me raconta alors sa vie. Sa jeunesse n'était pas rose. Elle fut très sombre. Ses parents ne l'aimaient pas. Ses parents vivaient de vols et de fourberies. Sinio, malgré son jeune age, ne suivait pas l'exemple de ses parents. Alors il était comme rejeté mais ses parents le gardait pour s'en servir. Sinio refusait cette vie mais il était forcé. Il ne pouvait se défendre avec son jeune age, petit, faible physiquement contre son père, grand, fort mais lâche et pourri d'âme.
Il n'a pas été gâté, mais il décida de se battre contre cette fatalité. Il attendit de devenir un peu plus fort en laissant le temps agir, supportant cette vie indigne. Il profita d'une soirée, lorsque ses parents étaient envahis par les effets de l'alcool pour fuir cette vie. Il courut, fuyant cette forme d'esclavage mais avec cependant une tristesse au cœur. Tristesse due au fait de quitter ses parents à 14 ans, tristesse de quitter sa ville natale, tristesse malgré le manque cruel d'amour que personne ne comblais, même pas ses propres parents.
Sinio prit un bateau vers un avenir dur mais forcement meilleur. Les marins ont laissé Sinio voyager sans argent, en échange de ses services. Sinio mit pieds à terre une année plus tard. Une année dure en travail mais une année où il était respecté. Les marins le considéraient comme un homme malgré ses 15 ans. En effet il s'effectuait à la tache avec courage. Ses adieux furent émouvants et il entrepris un nouveau combat contre la vie.
Il s'installa dans la foret. Il appris à vivre dans ce milieu par ses propres moyens. Le début fut difficile mais il appris à se servir de ce que lui offrait la foret. Il se construisit cette fameuse maison, se nourrissait de ce qu'offrait les arbres et le sol, chassait les animaux dans le plus grand respect et se servait des peaux pour se couvrir. Il combattait la vie avec son courage et avec ce qui allait devenir ses passions, même bien plus que de simples passions.
Lorsqu'il était encore avec ses parents, il vit un alchimiste transformer quelques minéraux et quelques fleurs en essences débordantes d'énergie. Seule cette vision lui avait mit des étoiles dans les yeux. Il se souvint de ces ressources se mélanger, s'unir et devenir une sphère contenant l'énergie du feu, de l'eau ou autre. Sinio voulu apprendre l'alchimie. Il alla dans la ville pour apprendre les bases simples de l'alchimie puis les appliquait, acceptant l'échec mais appréciant et se réjouissant de la réussite.
Quelques dizaines d'années plus tard, il était comme lié à la nature grâce à ses deux métiers. Ses deux métiers car il s'intéressait aussi a l'art de concocter des potions. Ses passions nécessitaient les créations de la nature alors il finit par se lier a la nature. Il n'était que très rarement dans la ville. Il y allait que pour apprendre certaines choses ou pour recevoir quelques ressources introuvables dans la foret. C'est pour cela qu'il était ignoré mais il préférait cela. Sinio aidait ceux qui étaient vraiment dans le besoin. Il rejetait les mages avides d'essences et les forgerons, forgeant des armes destinées a conquérir pour des raisons futiles. Son travail était très soigné, il avait une très grande patience et prenait tout le temps qu'il fallait. Il vécu seul, a sa propre charge jusqu'a ce que je le rencontre...
Sinio me demanda d'où je venais, quelle était mon histoire. Je lui ai alors raconté mon histoire, mon lien fort avec ma famille et mes amis, mon village et cet orc que je me suis promis de retrouver, lui qui était à l'origine de tout ça. Sinio m'avoua qu'il se vit en moi. Il m'avoua qu'il voulait faire profiter son savoir acquis seul et qu'il ne voulait plus être seul. Il me proposa de rester afin d'apprendre son savoir. Ne savant pas quoi faire et voyant ma haine envers les orcs grandir, je finis par dire "je reste" persuadé qu'un homme comme lui pourrait m'apprendre à ne pas me laisser envahir par ma haine naissante.
Ainsi commença mon apprentissage. Des liens s'étaient créés et le temps n'a fait que les renforcer. Sinio m'appris surtout l'alchimie alors j'acquis les bases de l'art de l'alchimie mais aussi celui de concocter des potions. Le travail était ardu mais il était enrichissant en matière d'apprentissage et de plus il était très noble.
*Cerd arrèta d'écrire, sachant qu'il écrira les phrases qui soulèvent le plus son coeur a propos de Sinio... Il prit son courage et se décida de continuer.*
Sinio, notre vie.
Au moment où il dit ces quelques mots, je reposais mon verre sur la jolie table sculptée et je lui donnais toute mon attention. Il m'appris tout d'abord son prénom. Il se nommait Sinio. Il me raconta alors sa vie. Sa jeunesse n'était pas rose. Elle fut très sombre. Ses parents ne l'aimaient pas. Ses parents vivaient de vols et de fourberies. Sinio, malgré son jeune age, ne suivait pas l'exemple de ses parents. Alors il était comme rejeté mais ses parents le gardait pour s'en servir. Sinio refusait cette vie mais il était forcé. Il ne pouvait se défendre avec son jeune age, petit, faible physiquement contre son père, grand, fort mais lâche et pourri d'âme.
Il n'a pas été gâté, mais il décida de se battre contre cette fatalité. Il attendit de devenir un peu plus fort en laissant le temps agir, supportant cette vie indigne. Il profita d'une soirée, lorsque ses parents étaient envahis par les effets de l'alcool pour fuir cette vie. Il courut, fuyant cette forme d'esclavage mais avec cependant une tristesse au cœur. Tristesse due au fait de quitter ses parents à 14 ans, tristesse de quitter sa ville natale, tristesse malgré le manque cruel d'amour que personne ne comblais, même pas ses propres parents.
Sinio prit un bateau vers un avenir dur mais forcement meilleur. Les marins ont laissé Sinio voyager sans argent, en échange de ses services. Sinio mit pieds à terre une année plus tard. Une année dure en travail mais une année où il était respecté. Les marins le considéraient comme un homme malgré ses 15 ans. En effet il s'effectuait à la tache avec courage. Ses adieux furent émouvants et il entrepris un nouveau combat contre la vie.
Il s'installa dans la foret. Il appris à vivre dans ce milieu par ses propres moyens. Le début fut difficile mais il appris à se servir de ce que lui offrait la foret. Il se construisit cette fameuse maison, se nourrissait de ce qu'offrait les arbres et le sol, chassait les animaux dans le plus grand respect et se servait des peaux pour se couvrir. Il combattait la vie avec son courage et avec ce qui allait devenir ses passions, même bien plus que de simples passions.
Lorsqu'il était encore avec ses parents, il vit un alchimiste transformer quelques minéraux et quelques fleurs en essences débordantes d'énergie. Seule cette vision lui avait mit des étoiles dans les yeux. Il se souvint de ces ressources se mélanger, s'unir et devenir une sphère contenant l'énergie du feu, de l'eau ou autre. Sinio voulu apprendre l'alchimie. Il alla dans la ville pour apprendre les bases simples de l'alchimie puis les appliquait, acceptant l'échec mais appréciant et se réjouissant de la réussite.
Quelques dizaines d'années plus tard, il était comme lié à la nature grâce à ses deux métiers. Ses deux métiers car il s'intéressait aussi a l'art de concocter des potions. Ses passions nécessitaient les créations de la nature alors il finit par se lier a la nature. Il n'était que très rarement dans la ville. Il y allait que pour apprendre certaines choses ou pour recevoir quelques ressources introuvables dans la foret. C'est pour cela qu'il était ignoré mais il préférait cela. Sinio aidait ceux qui étaient vraiment dans le besoin. Il rejetait les mages avides d'essences et les forgerons, forgeant des armes destinées a conquérir pour des raisons futiles. Son travail était très soigné, il avait une très grande patience et prenait tout le temps qu'il fallait. Il vécu seul, a sa propre charge jusqu'a ce que je le rencontre...
Sinio me demanda d'où je venais, quelle était mon histoire. Je lui ai alors raconté mon histoire, mon lien fort avec ma famille et mes amis, mon village et cet orc que je me suis promis de retrouver, lui qui était à l'origine de tout ça. Sinio m'avoua qu'il se vit en moi. Il m'avoua qu'il voulait faire profiter son savoir acquis seul et qu'il ne voulait plus être seul. Il me proposa de rester afin d'apprendre son savoir. Ne savant pas quoi faire et voyant ma haine envers les orcs grandir, je finis par dire "je reste" persuadé qu'un homme comme lui pourrait m'apprendre à ne pas me laisser envahir par ma haine naissante.
Ainsi commença mon apprentissage. Des liens s'étaient créés et le temps n'a fait que les renforcer. Sinio m'appris surtout l'alchimie alors j'acquis les bases de l'art de l'alchimie mais aussi celui de concocter des potions. Le travail était ardu mais il était enrichissant en matière d'apprentissage et de plus il était très noble.
*Cerd arrèta d'écrire, sachant qu'il écrira les phrases qui soulèvent le plus son coeur a propos de Sinio... Il prit son courage et se décida de continuer.*
Cerd Dur Warth alias Cdw, Haut Elfe absent des îlots.
*Cerd trempa alors la plume dans l'encre et fit rencontrer de nouveau la plume et le parchemin.*
Sinio, le dénouement de la vie.
Le temps passait mais l'age l'accompagnait... Ainsi après de très rares mauvais moments et de bons moments très fréquents, le dénouement de la vie frappait aux portes de celle de Sinio.
Sinio vécut sa dernière journée dans son lit, cloué par la vieillesse et la fatigue. Son visage ne reflétait pas de la souffrance mais plutôt une expression de délivrance. Il souriait, son visage était humidifié par quelques larmes et ses mains serraient les miennes avec le peu de forces qui lui restaient. Sinio ne semblait pas avoir peur. Il savait que la mort allait l'emporter mais il la bravait avec courage.
Il prononça ses derniers mots avec un courage plus qu'admirable. Avec ce courage qu'il gardait au fond de son coeur. Ce courage qui l'avait accompagné toute sa vie sans jamais qu'il ne faille à celui-ci.
Il dit : "Cerd, mon ami. Je t'ai appris mon savoir. Cerd, toi tu m'as appris à aimer une personne, à l'apprécier énormément. Cette personne c'est toi. Tu m'as offert ton amitié, chose que je n'ai jamais eu. J'éprouve pour toi un lien plus fort que l'amitié. Je te considère comme ma famille."
A l'entente de ces mots, mon coeur fit un des rares bonds suite à un sentiment. Mes yeux étaient remplis de larmes qui ne tardèrent pas à couler sur mon visage. Je lui dis alors : "Sinio, tu es mon maitre, tu m'as tout appris sur l'alchimie et les potions... Mais tu m'as appris beaucoup de choses sur la vie. Tu m'as transmis tes principes comme le respect, la générosité, tu m'as montré qu'il ne faut jamais baisser les bras et ne pas se laisse marcher dessus. Tu m'as permis aussi d'avoir ce lien qui me lie à toi. Mon maître, tu m'as appris tant de choses... J'éprouve plus que le simple sentiment qu'un élève éprouve vis à vis de son maître. Je te considere comme un grand frère."
Les mains de Sinio serrèrent les miennes et il fit son plus beau sourire. Il dit: "Je peux finir ma vie en étant heureux et c'est grâce à toi. Je t'en remercie grandement." Je faisais alors non de la tête. Je refusais que la fin de la vie de Sinio arrive mais c'était ainsi... Je déposais alors ma main sur la joue de mon maître, de mon frère et il me dit dans un dernier souffle : "Je suis fier de toi. Je t'aime mon frère."
Au dernier son émit par Sinio, ses mains perdirent leurs poignes, les paupières se baissèrent, cachant ses yeux bleus qui reflétaient tellement bien la couleur de la mer si forte. Le souffle cessait ainsi que le rythme de son coeur. Cette musique d'une vie si exemplaire et courageuse venait de jouer ses dernières notes...
*Cerd dessine ces mots avec sa plume, son encre et ses larmes coulant ne pouvant être retenues.*
La mort était passée, emportant Sinio à son passage.
Face à cela, j'étais impuissant, je pleurais toute les larmes de mon corps en tenant toujours la main de mon maître. Je regardais son visage figé, exposant ce sourire que même la mort ne put emporter. Je vis dans sa poche un bout de parchemin soigneusement plié, rempli de mots déposés grâce à l'écriture très soignée de Sinio.
*Cerd, assis, les larmes coulant encore sur son visage, sortit ce fameux bout de parchemin. Il le déplia et décida de poursuivre son récit.*
Sinio, le dénouement de la vie.
Le temps passait mais l'age l'accompagnait... Ainsi après de très rares mauvais moments et de bons moments très fréquents, le dénouement de la vie frappait aux portes de celle de Sinio.
Sinio vécut sa dernière journée dans son lit, cloué par la vieillesse et la fatigue. Son visage ne reflétait pas de la souffrance mais plutôt une expression de délivrance. Il souriait, son visage était humidifié par quelques larmes et ses mains serraient les miennes avec le peu de forces qui lui restaient. Sinio ne semblait pas avoir peur. Il savait que la mort allait l'emporter mais il la bravait avec courage.
Il prononça ses derniers mots avec un courage plus qu'admirable. Avec ce courage qu'il gardait au fond de son coeur. Ce courage qui l'avait accompagné toute sa vie sans jamais qu'il ne faille à celui-ci.
Il dit : "Cerd, mon ami. Je t'ai appris mon savoir. Cerd, toi tu m'as appris à aimer une personne, à l'apprécier énormément. Cette personne c'est toi. Tu m'as offert ton amitié, chose que je n'ai jamais eu. J'éprouve pour toi un lien plus fort que l'amitié. Je te considère comme ma famille."
A l'entente de ces mots, mon coeur fit un des rares bonds suite à un sentiment. Mes yeux étaient remplis de larmes qui ne tardèrent pas à couler sur mon visage. Je lui dis alors : "Sinio, tu es mon maitre, tu m'as tout appris sur l'alchimie et les potions... Mais tu m'as appris beaucoup de choses sur la vie. Tu m'as transmis tes principes comme le respect, la générosité, tu m'as montré qu'il ne faut jamais baisser les bras et ne pas se laisse marcher dessus. Tu m'as permis aussi d'avoir ce lien qui me lie à toi. Mon maître, tu m'as appris tant de choses... J'éprouve plus que le simple sentiment qu'un élève éprouve vis à vis de son maître. Je te considere comme un grand frère."
Les mains de Sinio serrèrent les miennes et il fit son plus beau sourire. Il dit: "Je peux finir ma vie en étant heureux et c'est grâce à toi. Je t'en remercie grandement." Je faisais alors non de la tête. Je refusais que la fin de la vie de Sinio arrive mais c'était ainsi... Je déposais alors ma main sur la joue de mon maître, de mon frère et il me dit dans un dernier souffle : "Je suis fier de toi. Je t'aime mon frère."
Au dernier son émit par Sinio, ses mains perdirent leurs poignes, les paupières se baissèrent, cachant ses yeux bleus qui reflétaient tellement bien la couleur de la mer si forte. Le souffle cessait ainsi que le rythme de son coeur. Cette musique d'une vie si exemplaire et courageuse venait de jouer ses dernières notes...
*Cerd dessine ces mots avec sa plume, son encre et ses larmes coulant ne pouvant être retenues.*
La mort était passée, emportant Sinio à son passage.
Face à cela, j'étais impuissant, je pleurais toute les larmes de mon corps en tenant toujours la main de mon maître. Je regardais son visage figé, exposant ce sourire que même la mort ne put emporter. Je vis dans sa poche un bout de parchemin soigneusement plié, rempli de mots déposés grâce à l'écriture très soignée de Sinio.
*Cerd, assis, les larmes coulant encore sur son visage, sortit ce fameux bout de parchemin. Il le déplia et décida de poursuivre son récit.*
Cerd Dur Warth alias Cdw, Haut Elfe absent des îlots.