Il y a longtemps dans un temps ancien, un humain aida les elfes lors d'un conflit. Mon nom et mes aptitudes sont inspirés de lui, c'est pourquoi j'aimerai vous conter une histoire transmise de barde en ménestrel avant de me parvenir.
Chapitre 1 :
Il est sept heure du matin quand des bruits de métaux retentissent et effrayent un faucon perché sur une branche. Comme à son habitude, Elias vient travailler à la forge. Elle se situe au pied de la chaîne de montagnes des Monts Arréat.
« Excuse-moi Elias, dit Deoryn, ma fille n’arrêtait pas de pleurer et ça m’a retardé.
- Ne t’inquiète pas, j’ai juste eu le temps de faire les braises, répond-il avec un marteau à la main, enfin j’ai juste commencé ça »
Juste à son côté on pouvait apercevoir des fers à cheval qui rougeoyaient dans les braises.
Toute la journée durant ils façonnèrent le métal en fusion à grand coups de marteau. Elias créa par exemple une série de pointes de flèche pour la chasse puis il répara un essieu de voiture à cheval.
Il était passionné par son métier et en plus il travaillait avec Deoryn qui était un très bon forgeron, celui même qui le forma.
A l’âge de 10 ans il aidait son maître à faire des braises, l’assistait pour lui apporter des pièces de métal et plus encore. Deux ans après cela Deoryn a accepté de le prendre comme élève. Elias adorait son métier, alors il était très attentif et apprenait très vite. Cette étude ne concernait pas seulement le façonnage des objets, mais aussi la reconnaissance des métaux, la création d’objets décoratifs et d’un entrainement physique.
Dès ses 16 ans Elias ne fut plus un élève mais un forgeron, son maître avait estimé qu’il n’avait plus rien à apprendre de lui.
« Bonne soirée Deoryn, dis bonjour à ta femme et à ta fille pour moi.
- Je n’y manquerai pas, bonne soirée à toi aussi. »
Elias avait en tête de faire une petite balade avant de rentrer à sa tente, comme il le faisait depuis le début du printemps. Il aimait le calme de la nature après une journée à frapper sur du métal.
Il regardait les oiseaux perchés sur les hauts arbres à la lisière de la forêt d’Alearyan, quand un écureuil attira son attention.
*Il fait quoi ce petit écureuil, on dirait qu’il m’adresse des signes, pensa Elias, quelle idée la chaleur de la forge doit me donner des hallucinations.*
Pour lui éviter de revoir ce petit écureuil qui semblait l’inviter à le suivre, il préféra rentrer chez lui.
« Bonsoir papa.
- Comment vas tu Elias, tu as passé une bonne journée, demanda Aethoran.
- Très bien, très bien. Je voulais te demander ce que tu sais à propos de la forêt d’Alearyan.
- Cette forêt est maudite, il existe beaucoup de superstitions à son sujet, lui répondit son père.
- Je ne comprend pas pourquoi, quand je suis passé devant, elle avait l’air normale…
- N’y retourne plus, coupa Aethoran, cette forêt ne peut t’apporter que du malheur. »
Ces paroles mirent fin à la discussion, mais cela laissa Elias avec des questions sans réponses.
Elias et son père habitaient une tente spacieuse dans laquelle était entreposée deux lits de camp, une petite marmite, divers objets ayant rapport à la chasse ou utiles dans la vie quotidienne. Néanmoins on pouvait remarquer des objets décoratifs en métal comme une figurine représentant un faucon qui avait probablement était fait par Elias. Aethoran avait perdu sa femme dans un éboulement rocheux sur les Monts Arréat alors qu’Elias était encore petit. Depuis père et fils avaient vécu ensemble, seuls.
Elias, son père et les quelques autres nomades se rassemblèrent autour du feu de camp pour faire cuire leurs ragoûts, soupes et autres bouillons de légumes. Après leurs dîners chacun dans leur coin, ils s’approchèrent tous du feu pour raconter leurs actions de chasse de la journée ou chanter.
« Et là, juste au moment de décocher ma flèche j’ai glissé sur des cailloux et j’ai loupé ce bouquetin. Ah sacrées montagnes …, raconta Ewald.
- On sait tous que tu es un grand maladroit, heureusement que nous sommes là pour ramener à manger, railla Alarik.
- Alarik, je ne suis pas certain que tu nous nourrisses beaucoup, disons qu’un petit lapin n’est pas grand chose, répliqua l’autre piqué dans son égo. »
Elira et Felena chantèrent alors pour détendre ce climat de tension, bientôt Oweon les rejoignit avec une sorte de petit tambour dont la membrane est faite de peau de chamois. Ensemble ils chantèrent une heure durant, puis les uns après les autres, tous allèrent se coucher.
Histoire d'Elias
Chapitre 2 :
Le lendemain matin, Elias retourna au travail à la forge et cette fois Deoryn était là à son arrivée. La journée se déroula comme la précédente et sans incident majeur, seulement quelques brûlures sur les bras d’Elias au dessus des gants en cuir.
Ces blessures étaient dues à son inattention, en effet il repensait à l’écureuil de la veille et à la forêt d’Alearyan. Désormais, cela l’obsédait, il se demandait ce qui pouvait bien effrayer les gens à ce point. En plus une forêt est une grande source de nourriture, ça peut être profitable à son père, lui et les autres nomades.
Ce soir-là Elias retourna se promener proche de cette forêt et ne remarqua rien d’étrange. Quelques jours plus tard il y remit les pieds, mais cette fois-ci il y entre. Quand il fut entré de quelques mètres, Elias aperçut le petit écureuil.
L’écureuil recommença ses démarches pour attirer Elias dans la forêt. Elles consistaient en une suite de cercles, puis d’avancées vers le cœur de la forêt. Ce petit animal était très joli à regarder et Elias s’en amusait, mais restait malgré tout prudent.
« Eh là petit écureuil, où comptes-tu m’emmener comme ça ? demanda-t-il. »
Il n’attendait pas vraiment de réponses, cela aurait été idiot.
De proche en proche l’animal faisait avancer le garçon sans que celui-ci s’en rendre réellement compte.
Derrière l’écureuil, Elias aperçut soudain une clairière, au centre de laquelle était disposés huit rochers. Un des rochers était en forme de poire et les sept autres se situaient autour en cercle. Dès qu’il eu regardé la clairière, il fut incapable de revoir le petit animal.
Malgré les craintes de son père, il décida de s’approcher un peu. Une sorte de présence aux alentours le rendait mal à l’aise, ce devait être son imagination, très active ces jours derniers. La clairière était tapissée de feuilles mortes laissées par l’automne. Elias s’approcha de la pierre centrale. Il pensait que ce lieu ressemblait à un lieu de cérémonie, mais quel genre de cérémonie pouvait être faite ici et surtout par qui. Le fait que les feuilles mortes recouvraient aussi la pierre en forme de poire était bon signe, aucun culte n’avait été pratiqué récemment, peut-être même depuis au moins cent ans au vu des pierres.
Elias avança lentement jusqu’à l’autel. De plus près il aperçut un éclat métallique sous les feuilles. Il souffla pour écarter les feuilles mortes et pu apercevoir une magnifique épée. Deoryn lui avait appris à reconnaître les différents métaux, c’est ainsi qu’il reconnut directement le titane qui composait cette épée.
Après l’avoir dégagée avec précaution, il l’examina de plus près ; elle mesurait près de quatre-vingt centimètres, était composée essentiellement de titane à part une incrustation d’argent qui était dans la même disposition que les huit rochers.
Un tel chef d’œuvre ne pouvait pas être maléfique, pensa Elias ; il la prit des deux mains, la trouva très légère. Puis une douleur atroce lui transperça l’épaule qui le fit s’effondrer.
Le lendemain matin, Elias retourna au travail à la forge et cette fois Deoryn était là à son arrivée. La journée se déroula comme la précédente et sans incident majeur, seulement quelques brûlures sur les bras d’Elias au dessus des gants en cuir.
Ces blessures étaient dues à son inattention, en effet il repensait à l’écureuil de la veille et à la forêt d’Alearyan. Désormais, cela l’obsédait, il se demandait ce qui pouvait bien effrayer les gens à ce point. En plus une forêt est une grande source de nourriture, ça peut être profitable à son père, lui et les autres nomades.
Ce soir-là Elias retourna se promener proche de cette forêt et ne remarqua rien d’étrange. Quelques jours plus tard il y remit les pieds, mais cette fois-ci il y entre. Quand il fut entré de quelques mètres, Elias aperçut le petit écureuil.
L’écureuil recommença ses démarches pour attirer Elias dans la forêt. Elles consistaient en une suite de cercles, puis d’avancées vers le cœur de la forêt. Ce petit animal était très joli à regarder et Elias s’en amusait, mais restait malgré tout prudent.
« Eh là petit écureuil, où comptes-tu m’emmener comme ça ? demanda-t-il. »
Il n’attendait pas vraiment de réponses, cela aurait été idiot.
De proche en proche l’animal faisait avancer le garçon sans que celui-ci s’en rendre réellement compte.
Derrière l’écureuil, Elias aperçut soudain une clairière, au centre de laquelle était disposés huit rochers. Un des rochers était en forme de poire et les sept autres se situaient autour en cercle. Dès qu’il eu regardé la clairière, il fut incapable de revoir le petit animal.
Malgré les craintes de son père, il décida de s’approcher un peu. Une sorte de présence aux alentours le rendait mal à l’aise, ce devait être son imagination, très active ces jours derniers. La clairière était tapissée de feuilles mortes laissées par l’automne. Elias s’approcha de la pierre centrale. Il pensait que ce lieu ressemblait à un lieu de cérémonie, mais quel genre de cérémonie pouvait être faite ici et surtout par qui. Le fait que les feuilles mortes recouvraient aussi la pierre en forme de poire était bon signe, aucun culte n’avait été pratiqué récemment, peut-être même depuis au moins cent ans au vu des pierres.
Elias avança lentement jusqu’à l’autel. De plus près il aperçut un éclat métallique sous les feuilles. Il souffla pour écarter les feuilles mortes et pu apercevoir une magnifique épée. Deoryn lui avait appris à reconnaître les différents métaux, c’est ainsi qu’il reconnut directement le titane qui composait cette épée.
Après l’avoir dégagée avec précaution, il l’examina de plus près ; elle mesurait près de quatre-vingt centimètres, était composée essentiellement de titane à part une incrustation d’argent qui était dans la même disposition que les huit rochers.
Un tel chef d’œuvre ne pouvait pas être maléfique, pensa Elias ; il la prit des deux mains, la trouva très légère. Puis une douleur atroce lui transperça l’épaule qui le fit s’effondrer.
Chapitre 3 :
« Les elfes des profondeurs passent encore à l’attaque avec ces viles créatures, dit Laenir.
- Eux être vraiment tenaces, continua le nain Gladoc, nous pas savoir si nous pouvoir tenir longtemps.
- Il a raison, ils reviennent à chaque fois et ces étranges monstres arrivent toujours en masse, conclut Laenir. »
Tous les elfes présents approuvèrent les paroles de leur frère d’un grave signe de tête.
« Heureusement nos rangs comptent plus de prêtresses et de magiciens que les leurs, mais la magie n’est pas assez forte contre ces hordes, clama Dillyra, ils sont trop nombreux. »
Tous, nains et elfes, savaient que ces paroles ne feraient rien changer, mais elles devaient être dites.
Gladoc, un puissant guerrier nain, sortit de la hutte et cria dans son langage de pierre :
« Qu’ils pourrissent en enfer. »
Quand Elias se réveilla, son épaule gauche le faisait beaucoup souffrir, mais cela était supportable.
« Quel maléfice était-ce, s’interrogea-t-il, qu’est ce que cela m’a fait…
- Bonjour, je m’appelle Weliria, et ce n’est pas un maléfice mais une sorte de don, lui répondit une voix dans sa tête.
- Qui est là ? demanda-t-il à haute voix.
- Je viens de te le dire, et ce n’est pas la peine de crier je suis dans ta main. »
Il regarda sa main gauche et ne vit rien, puis sa main droite dans laquelle était encore tenue l’épée.
« Tu, tu es l’épée ? demanda Elias, et tu parles ?
- Je suis une très ancienne prêtresse faisant partie du peuple des hauts elfes, qui a enfermé son âme dans l’épée que tu tiens dans la main. »
Cela faisait trop de nouvelles en même temps. Il existait donc une autre race d’êtres pensant et en plus il existe réellement des phénomènes s’apparentant à la magie.
« Mais comment avez-vous fait, où est votre peuple, pourquoi avez-vous fait cela, c’est de la magie ? »
- Ce n’est pas la peine de me vouvoyer, désormais nous sommes comme liés. Oui c’est bien de la magie mais je répondrais à tes questions en temps voulus, répondit Weliria. »
Elias resta quelques instants à réfléchir sur ce qui venait de lui arriver, elle a dit nous sommes comme liés, qu’est-ce que cela signifie.
« Pour le moment le plus important est de s’habituer l’un à l’autre et que tu apprennes à me maîtriser au combat.
- Mais à quoi cela sert-il de se battre, mon peuple est en paix et notre souverain n’est pas si méchant que ça, répondit Elias.
- Je t’ai dit que je répondrais à tes questions plus tard, pour le moment essaye de me manier correctement. »
C’en était trop, non seulement il trouve une épée où une âme est enfermée, il se trouve soi-disant lié avec mais le comble était qu’elle lui donne des ordres.
« J’en ai assez, adieu, conclu Elias »
Il jeta l’enveloppe en titane de Weliria au sol et courra sans se retourner pour sortir de la forêt.
Elias était bouleversé de ce qui venait de se produire, il n’en revenait pas, son père avait raison.
Le soir, il avait décidé d’oublier ces aventures et de se vider l’esprit. Par chance, le lendemain était son jour de repos.
Au souper, il s’intégra mieux que d’habitude aux autres nomades, raconta comment se passait son travail et à la fin il chanta avec Elira et Felena.
« Les elfes des profondeurs passent encore à l’attaque avec ces viles créatures, dit Laenir.
- Eux être vraiment tenaces, continua le nain Gladoc, nous pas savoir si nous pouvoir tenir longtemps.
- Il a raison, ils reviennent à chaque fois et ces étranges monstres arrivent toujours en masse, conclut Laenir. »
Tous les elfes présents approuvèrent les paroles de leur frère d’un grave signe de tête.
« Heureusement nos rangs comptent plus de prêtresses et de magiciens que les leurs, mais la magie n’est pas assez forte contre ces hordes, clama Dillyra, ils sont trop nombreux. »
Tous, nains et elfes, savaient que ces paroles ne feraient rien changer, mais elles devaient être dites.
Gladoc, un puissant guerrier nain, sortit de la hutte et cria dans son langage de pierre :
« Qu’ils pourrissent en enfer. »
Quand Elias se réveilla, son épaule gauche le faisait beaucoup souffrir, mais cela était supportable.
« Quel maléfice était-ce, s’interrogea-t-il, qu’est ce que cela m’a fait…
- Bonjour, je m’appelle Weliria, et ce n’est pas un maléfice mais une sorte de don, lui répondit une voix dans sa tête.
- Qui est là ? demanda-t-il à haute voix.
- Je viens de te le dire, et ce n’est pas la peine de crier je suis dans ta main. »
Il regarda sa main gauche et ne vit rien, puis sa main droite dans laquelle était encore tenue l’épée.
« Tu, tu es l’épée ? demanda Elias, et tu parles ?
- Je suis une très ancienne prêtresse faisant partie du peuple des hauts elfes, qui a enfermé son âme dans l’épée que tu tiens dans la main. »
Cela faisait trop de nouvelles en même temps. Il existait donc une autre race d’êtres pensant et en plus il existe réellement des phénomènes s’apparentant à la magie.
« Mais comment avez-vous fait, où est votre peuple, pourquoi avez-vous fait cela, c’est de la magie ? »
- Ce n’est pas la peine de me vouvoyer, désormais nous sommes comme liés. Oui c’est bien de la magie mais je répondrais à tes questions en temps voulus, répondit Weliria. »
Elias resta quelques instants à réfléchir sur ce qui venait de lui arriver, elle a dit nous sommes comme liés, qu’est-ce que cela signifie.
« Pour le moment le plus important est de s’habituer l’un à l’autre et que tu apprennes à me maîtriser au combat.
- Mais à quoi cela sert-il de se battre, mon peuple est en paix et notre souverain n’est pas si méchant que ça, répondit Elias.
- Je t’ai dit que je répondrais à tes questions plus tard, pour le moment essaye de me manier correctement. »
C’en était trop, non seulement il trouve une épée où une âme est enfermée, il se trouve soi-disant lié avec mais le comble était qu’elle lui donne des ordres.
« J’en ai assez, adieu, conclu Elias »
Il jeta l’enveloppe en titane de Weliria au sol et courra sans se retourner pour sortir de la forêt.
Elias était bouleversé de ce qui venait de se produire, il n’en revenait pas, son père avait raison.
Le soir, il avait décidé d’oublier ces aventures et de se vider l’esprit. Par chance, le lendemain était son jour de repos.
Au souper, il s’intégra mieux que d’habitude aux autres nomades, raconta comment se passait son travail et à la fin il chanta avec Elira et Felena.
Chapitre 4 :
Pendant son sommeil, il fit des rêves étranges. Il vivait une bataille à la lisière d’une forêt, après les arbres une étendue de sable était visible et c’est là que se déroulait le combat. Les coups d’épée faisaient rage et de temps en temps des boules de feu ou des traits de glace volaient de part et d’autre. C’était assez étrange, deux tribus d’elfes se combattaient à mort. Elias, lui, était une elfe à la peau claire qui lançait parfois des sorts et combattait à l’arc. Puis tout à coup, il entendit quelqu’un parler :
« Il serait tant que tu te réveilles, tu vas être en retard à la forge, chuchota Aethoran, son père, à l’oreille d’Elias.
- Je ne travaille pas aujourd’hui, balbutia-t-il
- Ah excuse moi j’avais oublié. »
Elias se souvenait très clairement de son rêve, il en avait encore des sueurs froides. Etait-ce l’influence de son séjour dans la forêt d’Alearyan.
Toute la journée, il resta cloué au lit comme un malade et n’arrivait pas à dormir. Elias se posa beaucoup de questions. Comme son état empirait, il décida de retourner à la forêt. Il avait la vive intention d’obtenir les renseignements de cette épée pour le guérir, la détruisant à la forge juste après.
« Weliria où est-tu ? demanda-t-il.
- Je savais que tu allais revenir, et excuse moi de t’avoir parlé ainsi, répondit elle.
- Dis moi ce que tu m’as fait et comment me guérir.
- Tu ne comprends pas et cette fois je vais t’expliquer. »
Tout à coup Elias se sentit intéressé par ces propos et décida d’attendre un peu. De plus il se sentait beaucoup mieux maintenant, rien à voir avec son état maladif d’à peine une heure plus tôt.
« Cela fait environ deux ou trois siècles, un groupe d’elfes se querellèrent avec les autres elfes puis se retirèrent dans les profondeurs sous les montagnes du désert d’Oshuras.
Quelques années plus tard, un demi-siècle environ, ces elfes des profondeurs envoyèrent un émissaire aux hauts elfes. Leurs propos n’avaient pas changé et le conseil des hauts elfes décida de les renier, ils seront considérés comme des elfes déchus. Cette appellation ne leur plu guère et ils déclarèrent la guerre à mon peuple.
- Ca ne résout pas notre problème, rétorqua Elias.
- Sois patient, j’y viens continua Weliria. Depuis ce peuple n’a cessé de se multiplier. En effet chez les hauts elfes, en raison des us et coutumes, il y a très peu d’enfants. C’est pourquoi, depuis cent cinquante ans ils nous ont égalé en nombre et ont décidé de nous attaquer pour de bon. Les nains, qui sont en quelque sorte au centre du problème, nous aident à lutter. Mais, si la mémoire ne me fait pas défaut, il y a seize ans quelques prêtresses des profondeurs se sont sacrifiées pour ouvrir une faille, permettant ainsi aux ********* de sortir.
La force combinée de ces créatures et des elfes des profondeurs, aussi appelés elfes noirs nous a presque surpassé alors tous les nains et tous les hauts elfes combattaient côte à côte.
Nous savions que ce serait éphémère, car ces créatures revenaient sans cesse. C’est pourquoi j’ai décidé de me sacrifier pour mon peuple. »
Après ce long discours, Elias ne comprenait toujours pas ce qu’il avait à voir là dedans.
« Je ne vois pas le rapport avec notre soi-disant « lien ». Tu as fait un gros sacrifice mais je ne vois pas en quoi cela me concerne.
- Patiente encore quelques instants et j’aurais fini. Mon sacrifice avait un but, celui de t’aider. Une très ancienne prophétie parle d’un jeune humain pouvant sauver d’autres races de l’extinction. Elle nous apparu invraisemblable avant l’altercation avec ces elfes rebelles, puis tout s’est éclairé, tu étais la clef. Le problème est que tu devrais venir à nous, c’est pourquoi j’ai été envoyée ici. »
Plus Weliria racontait son histoire, plus cela devenait flou. Voyant son air interrogateur elle expliqua :
« Oui, car mon peuple est établit de l’autre côté de ces montagnes. »
Beaucoup de questions fusaient dans sa tête. Ces histoires d’elfes, de magie, de querelle ou plutôt de guerre n’avaient rien à voir avec le petit forgeron qu’il était. Pourquoi ?
Il formula cette question assez maladroitement puis attendu l’air serein, comme si cela suffisait à prouver qu’il n’avait rien à faire ici.
La seule réponse de Weliria fut :
« C’est le destin qui nous a rapproché et lié, enfin pour ce dernier j’y suis un peu pour quelque chose. Tout ce que je peux te dire c’est que sans ton aide mon peuple et celui des nains sont perdus, conclu-t-elle. »
Tout ce poids sur ses épaules le fit se mettre à genou, pourquoi c’était tombé sur lui, il aurait du écouter son père, mais une idée lui vint à l’esprit.
« Dans votre prophétie c’est juste indiqué que c’est un humain, donc si quelqu’un d’autre me remplace c’est bon, non ? demanda-t-il.
- Si seulement cela pouvait être aussi simple, la douleur que tu as ressenti quand tu m’as pris dans les mains c’est là que notre lien s’est créé et il ne peut être défait que par ta mort. Mais il a plusieurs avantages, il nous donne la capacité de nous parler et te permet d’utiliser la magie. »
Ces dernières révélations furent bien pire que les précédentes, Elias resta sous le choc quelques instants, il n’avait pas le choix.
« En admettant que tout ceci soit vrai, que suis-je censé faire ?
- Tout d’abord, tu dois t’entrainer, car tu es notre seule chance et je peux te dire que beaucoup d’êtres de cette île seraient attristés si tu mourrais.
- Que de paroles rassurantes, répondit Elias. »
Elias s’était très rapidement fait à cette idée et quelque part, à part son père, personne ne le retenait ici, et il pourrait être plus utile que de réparer des essieux.
« Es-tu prêt à commencer l’entrainement ?
- D’accord pour aujourd’hui, mais je veux que tu prouves ce que tu as dit à propos de la magie.
- Mais je ne veux pas faire de magie sous cette forme, par contre toi tu peux. Je pense néanmoins qu’il est encore tôt, trop tôt. Il faut que tu apprennes à me faire confiance. »
Elias, pour la première fois, lui fit confiance en la ramassant sans poser de question.
Une fois de plus elle était étonnement légère et très maniable, il regarda attentivement la poignée où était gravée des motifs s’entremêlant en plus de l’étrange symbole.
Pendant son sommeil, il fit des rêves étranges. Il vivait une bataille à la lisière d’une forêt, après les arbres une étendue de sable était visible et c’est là que se déroulait le combat. Les coups d’épée faisaient rage et de temps en temps des boules de feu ou des traits de glace volaient de part et d’autre. C’était assez étrange, deux tribus d’elfes se combattaient à mort. Elias, lui, était une elfe à la peau claire qui lançait parfois des sorts et combattait à l’arc. Puis tout à coup, il entendit quelqu’un parler :
« Il serait tant que tu te réveilles, tu vas être en retard à la forge, chuchota Aethoran, son père, à l’oreille d’Elias.
- Je ne travaille pas aujourd’hui, balbutia-t-il
- Ah excuse moi j’avais oublié. »
Elias se souvenait très clairement de son rêve, il en avait encore des sueurs froides. Etait-ce l’influence de son séjour dans la forêt d’Alearyan.
Toute la journée, il resta cloué au lit comme un malade et n’arrivait pas à dormir. Elias se posa beaucoup de questions. Comme son état empirait, il décida de retourner à la forêt. Il avait la vive intention d’obtenir les renseignements de cette épée pour le guérir, la détruisant à la forge juste après.
« Weliria où est-tu ? demanda-t-il.
- Je savais que tu allais revenir, et excuse moi de t’avoir parlé ainsi, répondit elle.
- Dis moi ce que tu m’as fait et comment me guérir.
- Tu ne comprends pas et cette fois je vais t’expliquer. »
Tout à coup Elias se sentit intéressé par ces propos et décida d’attendre un peu. De plus il se sentait beaucoup mieux maintenant, rien à voir avec son état maladif d’à peine une heure plus tôt.
« Cela fait environ deux ou trois siècles, un groupe d’elfes se querellèrent avec les autres elfes puis se retirèrent dans les profondeurs sous les montagnes du désert d’Oshuras.
Quelques années plus tard, un demi-siècle environ, ces elfes des profondeurs envoyèrent un émissaire aux hauts elfes. Leurs propos n’avaient pas changé et le conseil des hauts elfes décida de les renier, ils seront considérés comme des elfes déchus. Cette appellation ne leur plu guère et ils déclarèrent la guerre à mon peuple.
- Ca ne résout pas notre problème, rétorqua Elias.
- Sois patient, j’y viens continua Weliria. Depuis ce peuple n’a cessé de se multiplier. En effet chez les hauts elfes, en raison des us et coutumes, il y a très peu d’enfants. C’est pourquoi, depuis cent cinquante ans ils nous ont égalé en nombre et ont décidé de nous attaquer pour de bon. Les nains, qui sont en quelque sorte au centre du problème, nous aident à lutter. Mais, si la mémoire ne me fait pas défaut, il y a seize ans quelques prêtresses des profondeurs se sont sacrifiées pour ouvrir une faille, permettant ainsi aux ********* de sortir.
La force combinée de ces créatures et des elfes des profondeurs, aussi appelés elfes noirs nous a presque surpassé alors tous les nains et tous les hauts elfes combattaient côte à côte.
Nous savions que ce serait éphémère, car ces créatures revenaient sans cesse. C’est pourquoi j’ai décidé de me sacrifier pour mon peuple. »
Après ce long discours, Elias ne comprenait toujours pas ce qu’il avait à voir là dedans.
« Je ne vois pas le rapport avec notre soi-disant « lien ». Tu as fait un gros sacrifice mais je ne vois pas en quoi cela me concerne.
- Patiente encore quelques instants et j’aurais fini. Mon sacrifice avait un but, celui de t’aider. Une très ancienne prophétie parle d’un jeune humain pouvant sauver d’autres races de l’extinction. Elle nous apparu invraisemblable avant l’altercation avec ces elfes rebelles, puis tout s’est éclairé, tu étais la clef. Le problème est que tu devrais venir à nous, c’est pourquoi j’ai été envoyée ici. »
Plus Weliria racontait son histoire, plus cela devenait flou. Voyant son air interrogateur elle expliqua :
« Oui, car mon peuple est établit de l’autre côté de ces montagnes. »
Beaucoup de questions fusaient dans sa tête. Ces histoires d’elfes, de magie, de querelle ou plutôt de guerre n’avaient rien à voir avec le petit forgeron qu’il était. Pourquoi ?
Il formula cette question assez maladroitement puis attendu l’air serein, comme si cela suffisait à prouver qu’il n’avait rien à faire ici.
La seule réponse de Weliria fut :
« C’est le destin qui nous a rapproché et lié, enfin pour ce dernier j’y suis un peu pour quelque chose. Tout ce que je peux te dire c’est que sans ton aide mon peuple et celui des nains sont perdus, conclu-t-elle. »
Tout ce poids sur ses épaules le fit se mettre à genou, pourquoi c’était tombé sur lui, il aurait du écouter son père, mais une idée lui vint à l’esprit.
« Dans votre prophétie c’est juste indiqué que c’est un humain, donc si quelqu’un d’autre me remplace c’est bon, non ? demanda-t-il.
- Si seulement cela pouvait être aussi simple, la douleur que tu as ressenti quand tu m’as pris dans les mains c’est là que notre lien s’est créé et il ne peut être défait que par ta mort. Mais il a plusieurs avantages, il nous donne la capacité de nous parler et te permet d’utiliser la magie. »
Ces dernières révélations furent bien pire que les précédentes, Elias resta sous le choc quelques instants, il n’avait pas le choix.
« En admettant que tout ceci soit vrai, que suis-je censé faire ?
- Tout d’abord, tu dois t’entrainer, car tu es notre seule chance et je peux te dire que beaucoup d’êtres de cette île seraient attristés si tu mourrais.
- Que de paroles rassurantes, répondit Elias. »
Elias s’était très rapidement fait à cette idée et quelque part, à part son père, personne ne le retenait ici, et il pourrait être plus utile que de réparer des essieux.
« Es-tu prêt à commencer l’entrainement ?
- D’accord pour aujourd’hui, mais je veux que tu prouves ce que tu as dit à propos de la magie.
- Mais je ne veux pas faire de magie sous cette forme, par contre toi tu peux. Je pense néanmoins qu’il est encore tôt, trop tôt. Il faut que tu apprennes à me faire confiance. »
Elias, pour la première fois, lui fit confiance en la ramassant sans poser de question.
Une fois de plus elle était étonnement légère et très maniable, il regarda attentivement la poignée où était gravée des motifs s’entremêlant en plus de l’étrange symbole.
Chapitre 5 :
« Tu dois apprendre toutes les techniques connues des bretteurs et plus encore, nous ne devons plus faire qu’un, déclara Weliria. »
Elias et Weliria s’entrainèrent jusqu’au coucher des deux soleils. Malgré ce que cela lui coutait, Elias était assez content, car il s’en sortait pas mal. Peut-être son habileté de forgeron l’aidait à sa tâche.
« Il est l’heure de nous séparer à présent, il se fait tard et demain je dois retourner à la forge.
- Ce n’est pas possible, si tu t’éloignes encore de moi, tu seras de nouveau malade. Tu dois m’emmener avec toi, déclara Weliria.
- Si je suis obligé … mais ne me déconcentre pas à mon travail. »
Ils repartirent tout les deux, Weliria dans la main d’Elias.
Pendant la semaine suivante, Elias confectionna un fourreau avec du cuir de bouquetin pour accueillir Weliria. Chaque soir il s’entraînait contre des ennemis imaginaires à la lisière de la forêt. A plusieurs reprises, il dut se cacher plus profondément dans la forêt pour ne pas être vu par des nomades. Bien sûr il ne faisait rien de mal, mais il ne voulait pas attirer l’attention.
« Parles moi un peu de toi, de ta vie, ta famille et même des coutumes humaines que je ne connais guère, interrogea Weliria.
- Je vis avec mon père dans un petit camp non loin d’ici, nous sommes nomades.
- Et ta mère, demanda-t-elle gentiment en redoutant la réponse.
- Elle est décédée quand j’étais encore jeune à cause d’un éboulement de roches sur la montagne.
- Excuse moi de te demander cela mais cela fait combien de temps exactement ?
- Euh, cela doit faire 16 ans, répondit-il.
- Je pense que l’éboulement n’était pas naturel, ou alors c’est une coïncidence, car la faille a été ouverte il y a 16 ans comme je te l’ai déjà dit. »
*Voilà des nouvelles, le combat de ces elfes noirs a causé la mort de ma mère. C’est une raison de plus pour aider ces hauts elfes. Je crois que je vais essayer de les aider, pensa-t-il*
Une fois de plus les deux soleils se couchaient, il était temps de rentrer à la tente.
Dès qu’Elias fut allongé sur son lit de camp, il discuta mentalement avec Weliria, pour ne pas réveiller son père. Ce lien magique qui s’est formé est très étrange, mais bien pratique.
« Tu dois apprendre toutes les techniques connues des bretteurs et plus encore, nous ne devons plus faire qu’un, déclara Weliria. »
Elias et Weliria s’entrainèrent jusqu’au coucher des deux soleils. Malgré ce que cela lui coutait, Elias était assez content, car il s’en sortait pas mal. Peut-être son habileté de forgeron l’aidait à sa tâche.
« Il est l’heure de nous séparer à présent, il se fait tard et demain je dois retourner à la forge.
- Ce n’est pas possible, si tu t’éloignes encore de moi, tu seras de nouveau malade. Tu dois m’emmener avec toi, déclara Weliria.
- Si je suis obligé … mais ne me déconcentre pas à mon travail. »
Ils repartirent tout les deux, Weliria dans la main d’Elias.
Pendant la semaine suivante, Elias confectionna un fourreau avec du cuir de bouquetin pour accueillir Weliria. Chaque soir il s’entraînait contre des ennemis imaginaires à la lisière de la forêt. A plusieurs reprises, il dut se cacher plus profondément dans la forêt pour ne pas être vu par des nomades. Bien sûr il ne faisait rien de mal, mais il ne voulait pas attirer l’attention.
« Parles moi un peu de toi, de ta vie, ta famille et même des coutumes humaines que je ne connais guère, interrogea Weliria.
- Je vis avec mon père dans un petit camp non loin d’ici, nous sommes nomades.
- Et ta mère, demanda-t-elle gentiment en redoutant la réponse.
- Elle est décédée quand j’étais encore jeune à cause d’un éboulement de roches sur la montagne.
- Excuse moi de te demander cela mais cela fait combien de temps exactement ?
- Euh, cela doit faire 16 ans, répondit-il.
- Je pense que l’éboulement n’était pas naturel, ou alors c’est une coïncidence, car la faille a été ouverte il y a 16 ans comme je te l’ai déjà dit. »
*Voilà des nouvelles, le combat de ces elfes noirs a causé la mort de ma mère. C’est une raison de plus pour aider ces hauts elfes. Je crois que je vais essayer de les aider, pensa-t-il*
Une fois de plus les deux soleils se couchaient, il était temps de rentrer à la tente.
Dès qu’Elias fut allongé sur son lit de camp, il discuta mentalement avec Weliria, pour ne pas réveiller son père. Ce lien magique qui s’est formé est très étrange, mais bien pratique.