Les poètes du Fingélien

[Flovixy]

L'eldorianne aperçoit le parchemin, où nombre d'aventuriers ont déjà déposé leur création. Elle décide alors d'accrocher la sienne, à la suite de celle de Napoleon. D'une écriture rosée, la poésie se dessine dans une calligraphie stylisée.

Harmonie

Quand tu parcours mon coeur, j'en oublie mes malheurs
Tu m'inondes de chaleur, toi qui n'es que splendeur.
Tu apportes gaieté, amour, félicité
Nous sommes tous hantés par ta sérénité.

Au delà des tombeaux, évitant le chaos,
Tu avances à l'assault, et plantes ton drapeau.
Grâce à toi, Harmonie, nous pouvons être unis
Au son de ta mélodie, s'étend l'infini.

Au delà des vallées, sous un ciel étoilé,
L'Harmonie adorée vaincra ces Landes damnées.
J'entend les carillons tînter à l'unisson.
Ecoutons-les, prions. Me parcourt un frisson.

Car sans toi, Harmonie, c'en est déjà fini.
Je ne veux pas la vie, si c'est pour qu'on t'oublie.

Sindy

[torino]

*Une feuille de parchemin des plus délicats écrit d'une encre rougeatre à l'origine inconnue apparait suite aux autre*


J'entends le carillon des fleurs chantantes
Et les cris démentiels d'êtres semblants glisser sur une pente
Qui donc provoque un tel chaos en cette heure ?

De ces plaintes à l'unisson, la Ministre est l'auteur.
De quel droit peut-elle modifier une tradition ancrée
Dans les esprits de dizaines d'aventuriers passionnés ?

Comment peuvent-ils oser, croyant en d'autres Dieux
Ou en aucun, écrire en l'honneur de l'Air en toute sérénité?
L'Air se révèle troublé par cet acte piteux.

L'Harmonie s'en voit affectée, mais ils composent avec félicité,
Peut-être pour la reconnaissance, ils sont tous égarés

L'Harmonie de l'Air parait troublée par tant d'hypocrisie.
Frères, joignons nos voix, et tous ensemble, relevons ce que l'on chéri.


Torino, Haut-Elfe Adepte de l'Air.


*Mystérieusement, la porte de la salle claque, même si personne ne semble avoir été là*

[Acktar]

Pose un parchemin, n'espérant point gagner, préfère s'exprimer.

Harmonie d’une vie d’aventurier,
De la naissance d’un enfant sans sérénité
Au mariage échoué
Pourtant cette vie me semble une félicitée

Harmonie du cœur effleuré
L’amour reste sans pitié
Dans un but jamais expliqué

Harmonie de la mort en fusion
On reste seule sans compassion
Même si celle ci nous force a l’union
Contre les landes nous frappant à l’unisson

Harmonie en son soi profond
Qui nous exalte de son
Tel le chant du carillon

[Niltsiar]

Accroche son modeste texte puis repart aussi vite que possible

Espoir

Il fût un passé,
un moment de sérénité,
mais la vie a tranché,
nous avons échoué.

Nos cœurs à l'unisson,
nous persévérons,
mais sonne le carillon,
qui stoppe l'ascension.

Harmonie désirée,
le présent révélé,
où se trouve donc cachée,
notre dernière volonté,

vivre dans la félicité,
en ce monde apaisé.

[volesprit]

Volesprit lit patiemment les poêmes affichés,
elle semble manifester une certaine joie devant tant de maitrise,
mais se décide enfin à afficher le sien:

UNE

Hymne agréable, parfum diffus,
Aube naissante sur fond de nuit,
Rendant l’espoir aux incompris,
Maltraitant l’âme des corrompus.
Oraison du coeur, sérénité de l’esprit,
Nouant les liens, les individus,
Invites la félicité dans nos vies,
Et les différences seront tues.

Diversité est harmonie,
Ensembles, entiers, à l’unisson.

L’heure n’est plus aux conflits,
A l’instar des aïeux, maintenant, agis !
Ici, sonne le glas des dissensions,
Résonnes, résonnes, carillon !

Elle le relit une dernière fois, fais demi-tour, mais sur le point de partir, elle se ravise et écrit rapidement les trois phrases qui suivent:

Merci sincèrement à Séléna pour m’avoir rappelé ce qu’était un acrostiche,
Merci non moins sincère à Jaheira pour m’avoir motivé malgré elle, quel qu’en soit le triste résultat !
Enfin, merci tout court à Thar_Amorgen, pour la justesse de son nom…

Satisfaite, autant qu'on peut l'être lorsqu'on écrit un texte, elle hoche la tête puis tourne les talons et quitte la pièce...

[thar_amorgen]

*Trouvant cette idée riche et fort agréable l'homme bleu écrit ces quelques lignes*

Concordance

Une harmonie céleste vogues au dessus de vos têtes
Chant mélodieux venant des cieux
Tendez l'oreille et vous comprendrez
Que querelle et désaccord n'apportent rien.

Sachez entendre par le timbre de ma voix
Ce doux message dont je vous parle.

Chantons tous a l'unisson, au renouveau et a l'avenir
Laissons ce chant nous apporter, sérénité et félicité
Devenons carillons pour faire taire les médisances
Prouvons aux Landes entières l'esprit qui nous confédère

Sachez entendre par le timbre de ma voix
Ce doux message dont je vous parle.

[kalandos]

*kalandos prefere eviter les tavernes, il garde pourtant quelques bons souvenirs de soirées bien arrosées a la taverne du Nain Joyeux, mais il se souvient aussi des lendemains difficiles. kalandos est avant tout un solitaire, cependant parmi quelques rumeurs il a entendu parler de cette celébration de l'Air. Il ne peut s'empecher de penser que la celebration de l'Air est une vieille tradition de son peuple...les hommes bleus... et meme pour lui qui un athée.... tant des souvenirs*

*il placarde vite fait ces quelques lignes ecrites en vitesse d'une main mal assurée et s'en retourne a ses vagabondages landesques*

Harmonie
(que serait l'Air sans la chanson)

de la nature
Un jour tu reçois ses fruits a satiété
Le lendemain elle t'affame sans pitié
Si cela te semble parfois bien cruel
Ce n'est hélas qu'une loi bien naturelle
Le temps s'ecoule au fil des saisons
Il se moque bien du son du carillon

des hommes
Si un jour las des luttes avec tes semblables
Si tu te sens une ame un peu plus charitable
Viens rompre avec tes mauvaises habitudes
Si un jour tu reves d'harmonie et de serenité
Viens, le temple de l'Air est pour ta felicité
Viens y puiser le bonheur et la quietude


Entends ces belles voix s'elever à l'unisson
Et oublie le temps l'espace d'une chanson



(l'homme veut justifier ses actions
la nature se moque de la raison)

[Hermitek]

Techniquement peu académique, car bien éloigné de son cœur de métier, le Gardien de la Forge apporte sa contribution au grand élan œcuménique.

• Communion par la forge

Dans la forge bruyante, l'étranger, en badaud,
Croit que ces artisans fuient la sérénité.
Béotien ! tu n'entends... que chocs désaccordés ?
Mais tu louais l'enfant ! hurlant dans son berceau.

Pourtant quelle merveille, quelle félicité,
Quand sonne à mon oreille, tel un doux carillon,
Le chœur de nos marteaux battant à l'unisson
Ce chant frappé du sceau de la maternité.

Car dans l'air rougeoyant, les métaux en fusion
En un flot tournoyant célèbrent leur union,
Se mêlent intimement, se lient en velouté...

Enfin dans la matrice, par l'art du forgeron,
Le mélange subtil se coule en communion,
Prend forme et s'affermit : l'objet est enfanté !

[EssPyi]

Nous y voilà!
Les joutes sont désormais fermées.

J'vais de suite récupérer tous ces p'tits poèmes pour que Fin Zegath, Feniel et moi même donnions notre avis.
Et comme promis lorsque vous m'reverrez ça sera dans la taverne du Nain Joyeux en train de placarder les noms des vainqueurs de ce Fingélien!

Ah, pour celui qui m'avait demandé pourquoi avoir imposé un nombre de vers limité. J'vais pas le citer, il a composé le plus long d'entre tous, hi hi hi.
J'vais pas tellement lui répondre, la réponse se trouve dans les consignes.
J'vais juste dire que vous deviez réussir à nous montrer vot' talent et ce même si il y avait des difficultés.

Allez, j'vais pas plus tarder et aller porter tout ça. Bravo à tous et salut!

*Les poèmes sous le bras, Ess'Pyi s'éloigne rapidement en trottant. Elle ne manque pas de consulter impatiemment quelques écrits sur la route*