Forums des Landes Eternelles

Derrière des contrés,des terres semblent attendre,
Attendre un visiteur qui ne viendra jamais ;
L’air est lourd, immobile et saturé de cendres
Et même les oiseaux, aujourd’hui, sont muets.

Ses yeux ne sont remplis ni d’effroi ou colère
Et semblent contempler le bleu du firmament,
Entre les pierres nues envahies par le lierre,
Un peuple de fourmis le veille patiemment.

Les pieds dans les œillets, une main sur la bouche,
Il s’est couché, ici, et l’on dirait qu’il dort ;
Son front blême et vitreux et saturé de mouches
Tressaille, dévoré par les dents de la mort.

Dans le jardin désert laissé à l’abandon,
Rien ne semble bouger, pas même en la venelle :
Une âme torturée, vautrée dans le gazon,
Attend le vain retour de la vie éternelle.

La mort, étrangère,
Passagère;
La mort, signe de guerre
De rage,
De fer,
De ravage;
Elle vient, en jolie
Demoiselle.
Très belle,
Montrant sa folie
Et nous prend dans un rêve.
Alors on crève,
Et avec la chère...
On s'en va à la guerre
Pour gagner sa place,
Dans l'espace
Auprès de Dieu
Si on est pieux
Elle nous emporte
Et nous ouvre les portes
De l'enfer ou du paradis

Ennemi de la vie,
Ennemi de la joie.
Il n'a pas d'amis,
Il tue,
Et rend les gens malheureux.
Il ne se soucie pas
Des enfants devenus orphelins,
Des femmes devenues veuves,
Des hommes devenus veufs,
qui pleurent un être cher,
C'est juste un Tueur!

La source :http://www.bijbo-poemes.com/index_1.php?d=28-11-13h

Les sources plus précises :

http://ginette-villeneuve.forumactif.co ... -t5037.htm
(Les dents de la mort)

http://www.bijbo-poemes.com/poemes.php? ... ll&id=2573

http://www.bijbo-poemes.com/poemes.php? ... ull&id=172

Racim a écrit :Derrière des contrés,des terres semblent attendre,
Attendre un visiteur qui ne viendra jamais ;
L’air est lourd, immobile et saturé de cendres
Et même les oiseaux, aujourd’hui, sont muets.

Ses yeux ne sont remplis ni d’effroi ou colère
Et semblent contempler le bleu du firmament,
Entre les pierres nues envahies par le lierre,
Un peuple de fourmis le veille patiemment.

Les pieds dans les œillets, une main sur la bouche,
Il s’est couché, ici, et l’on dirait qu’il dort ;
Son front blême et vitreux et saturé de mouches
Tressaille, dévoré par les dents de la mort.

Dans le jardin désert laissé à l’abandon,
Rien ne semble bouger, pas même en la venelle :
Une âme torturée, vautrée dans le gazon,
Attend le vain retour de la vie éternelle.

Etes-vous réellement sûr d'être l'auteur de ce poème ?

Personnellement, je ne crois pas, puisque je l'ai écrit le 18.09.2008 et qu'il est protégé par ISBN et droits d'auteur sous le nom "LES DENTS DE LA MORT" : merci de m'apporter des explications ! Sans tarder, sinon, je me verrai contrainte de me fâcher et déposer plainte pour plagiat...

A vous lire au plus vite !!!

De plus, je vois que vous n'êtes pas à votre premier coup d'essai !!!

Cypora Sebagh