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Adonis...
Publié : 18 juin 2007, 12:35
par Wrandrall
Adonis
Dans l'ombre de ces lieux
l'oeil torve et suspicieux
il veut le tuer, ce féal acrimonieux
Il le voit avec ire, il a saisi son jeux
Ce bienfaisant était pourtant trop véreux
La bête en Adrian s'éveille d'un lourd désir
Celui de l'estoquer, et de le voir gésir...
Dès lors, tel un oiseau s'abattant sur sa proie,
Il lui assène un coup bas, lui tranchant le cou
Ainsi mouru Adonis, mort sous un ignoble coup
Adonis où était tu?
Adonis qu'as tu fais?
Pour qu'il te tue, te décapite
Et que sans l'ombre d'un regret
Il te laisse mourir dans cet endroit mauvais
Adonis, ta mort nous accable.
Avec appréhension , ton vieux coeur l'accepta
Même si depuis longtemps tu avais peur
Du dernier baiser qu'un humain reçoit,
Le froid baiser de la mort.
Publié : 18 juin 2007, 18:01
par Adrian
Pour répondre à certaines de vos questions,
Permettez-moi, poète aventurier,
D'apporter quelques essentielles précisions :
D'abord, sachez qu'Adonis aurait pu être sauvé,
Et que je vous en ai laissé une belle occasion,
En donnant la chance aux piteux aventuriers,
De déduire astucieusement notre localisation.
Oh, certes, son sort était sans doute joué,
Vu votre sempiternel manque d'organisation.
Pourtant, le Kastel Altania vous attendait,
Et certains avaient même envisagé cette option.
Ifritgf, par exemple, est passé tout prêt,
Argoroth ou Belegondil auraient pu entendre le son
De sa voix peureuse, effrayée, terrifiée,
Si leurs oreilles n'étaient pas recouvertes de bouchons.
Au lieu de pleurer sur une personne décapitée,
D'une manière fort belle, d'ailleurs, d'une nette incision,
Vous devriez tous vous rappeller,
Que vous n'êtes pas pour rien dans son exécution.
Publié : 18 juin 2007, 18:35
par Belegondil
Adrian, vil Féal
Nous avons parcouru ce Kasteel Altania en courrant,
Les bruits de nos pas précipités nous gênaient, couvrant
Le son lugubre des plaintes du mourrant.
Quand bien même l'aurions nous retrouvé
Nous aurions découvert, nous attendant à tes côtés
Une horde de tes monstres affamés.
Sache, Vil Féal, qu'à toutes tes ignobles actions
Je te combattrais avec résolution
Quitte à subir l'humiliation.
Publié : 18 juin 2007, 19:07
par Argoroth
Crois-tu Féal Adrian que n'ayons pas,
Traversé de long en large des passages parfois étroits,
Afin de retrouver notre ami Natif Adonis,
Que tu as sauvagement assassiné pour assouvir un de tes vices.
Un jour les Cruelles se plierront,
Devant notre volonté qu'elles verront.
Ce jour arrivera où tu nous imploreras,
De te laisser en vie pour la dernière fois.
Ce jour tant attendu,
Se rapproche de plus en plus.
Pour le moment nous devons nous entrainer,
Pour se jour où l'on vous entendra nous supplier.
Publié : 18 juin 2007, 21:32
par Adrian
Il semblerait que j'ai vexé ces deux aventuriers...
Désolé mes chers, mais je n'ai dit que la vérité.
Il me menacent, sûrs d'eux, ces chers Elfes effrontés...
Or, il ont laissé leur cher Adonis se faire décapiter.
Témérité n'est pas un de leurs principaux traits...
Silence non plus... Et pourtant cela devrait.
Publié : 18 juin 2007, 23:47
par torino
Le Féal a bien raison de nous craindre,
Lui qui est si bien placé
Pour parler de la défaite qu'ils se sont fait peindre.
Ainsi vous vous êtes soumis
Loin de nous cette idée, malheureusement,
Mais nous n'y arriverons pas et seront un jour unis
Dans la honte et dans la gloire éternellement.
Votre Création s'est bien libérée de ses créateurs,
Jusqu'à les dominer de toute sa puissance.
Mais nous la combattrons jusqu'à notre dernier souffle, cette horreur.
Pour que le néant y retourne et ainsi le reste de ce qu'elle a gagné d'attirance.
Etre unis tous ensemble ou en groupe limité,
Où nous changerons nous nous renforcerons
Uniques nous sommes tous et c'est ce qui va nous faire gagner
Renforcer vous nous aidez pendant que l'on
Amuse la galerie à nous détruire vos créatures.
Réveillez-vous donc et voyez donc ce que vous faites, bandes d'ordures.
Publié : 19 juin 2007, 11:11
par Belegondil
Oui, torino, Argoroth, notre temps viendra
Lentement, il s'approche à chaque pas
A chaque coup d'épée, à chaque combat.
Ce temps, où les Landes cèderons
Cet âge où les Féaux s'inclinerons
Ce jour où disparaitra la malédiction
Car c'est ce pourquoi nous sommes là, aventuriers :
Non pour nous donner des coups d'épée,
Mais pour voir les Landes s'incliner à nos pieds
Les Landes à chaque nouveau ravage
Verront se décupler notre courage
Qu'enfin se vérifie ce vieil adage :
"L'Union fait la Force !"