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Les mille et une facéties que peut vous jouer un Sinan.

Publié : 01 sept. 2007, 17:35
par Valiant
L'écriture est fine et belle, l'encre est noire et fraîche quand vous trouvez le parchemin sur une table de la taverne de Corren.


La loi de l’Elfe n’est pas toujours la meilleure,
Nous l’allons montrer tout à l’heure.


Un Sinan s’ennuyait
Dans une terre bien aride
Une Elfette s’en vint en chantonnant, malgré la chaleur torride ,
Que la lassitude en ces lieux entraînait,
Qu’elle a un beau postérieur,
Pensa le Sinan dans son fort intérieur :
Il me faudrait le lui pincer.
A peine dit, si vite fait.
Le Sinan avec un sourire bête,
Contre un Patrouilleur se trouva tête à tête :
-Qui donc t’as permis de poser ta main
Sur ce qui de droit, m’appartient !
Ni une, ni deux, le Sinan eu à peine le temps de cligner des yeux
Qu’il avait été attaqué de par le feu.
S’en suivit un Duel qu’il ne releva pas ;
Couard, non, il ne l’était pas,
Réaliste surtout, il a su voir en son assaillant
Un apothicaire et un grand combattant,
Qui ne se priverai en rien de défigurer un misérable Sinan.


Morales :


Certains Elfes ne cherchent qu’un prétexte pour vous tuer ;
Il faut savoir s’en méfier !


Vous devriez être fier que votre aimée,
Soit l’objet d’une attention si rapprochée !


Certains rirons de ce petit écrit, et le Sinan qui l'a écrit espère qu'il fera changer d'avis à d'autres.

Publié : 03 sept. 2007, 17:40
par Valiant
Près du premier parchemin, qui est maintenant soigneusement relié à celui-ci, et recouvert d'une fine peau brune, se trouve un autre écrit.



Fabriquant quelques essences,
Un Sinan en voyant approcher une Elfette, pense :
Quel tour allons-nous lui jouer aujourd’hui,
A cette simplette d’esprit ?

L’Elfette importunée par le soleil,
Sous une tente s’en va chercher le sommeil.

Le Sinan ne cherchant qu’à rire,
A l’entrée de la tente se poste pour se divertir.

L’Elfette ouvrant les yeux,
N’apprécie guère ce petit jeu !
Ni droite, ni gauche, ni milieu,
Elle est belle et bien coincée en ce lieu !

Ne prêtant oreille aux dires de sa proie,
Le Sinan s’amuse comme un petit Roi,
Mais il a mal choisi sa cible,
Une poignée de sable dans ses yeux. Impossible !

Aveuglé, le bourreau s’écarte,
Laissant le temps à sa prisonnière,
Heureuse de son geste, et très fière,
De jouer sa dernière carte.

Enfin libre elle se dandine,
Mais le Sinan toujours handicapé,
Ne vois pas que derrière la colline,
Dans un trou d’eau il va tomber !

Le Sinan boit la tasse,
Et remontant sur la rive,
Les côtes se masse,
Et au campement arrive.

De rage il se jura
De se venger,
Mais pour l’instant ,
Ses yeux et ses côtes il doit soigner !


Morale :

Méfiez vous des visages d’ange,
Ils peuvent parfois devenir diaboliques, étrange…


Le Sinan ayant déposé et relié son parchemin, s'en repart souriant.

Publié : 29 avr. 2008, 11:04
par Valiant
Le Sinan rit de bon coeur en relisant ses écrits, et décide, pour rire, d'ajouter un autre texte qu'on lui avait conté autrefois.


Au fond des bois, un mariage de roi avait lieu,
Et après les mains, et maints hommages à un Dieu,
Autour du royal couple ils mangèrent, ils dansèrent...
Une petite trève à leurs petites guerres!

Et quand tous les invités s'en furent allés,
Les amants dans un coin de forêt réfugiés,
Se sont enlacés, sur l'herbe, à même la terre,
C'tait sans penser qu'il y eut une fourmilière!

Ha ha ha!

Entre deux baisers de moins en moins enflammés,
Ils se grattaient!
Couverts de boutons, de frissons, qui n'étaient point
Du ni à l'amour, ni à quelqu' rhummes des foins!

Et le soir même! Le couple se sépara!
Aucun, non, aucun elfe ne comprendra!
Mais un Sinan passant pas là...
Rira bien d'tout cet embarras!


Repensant à des souvenirs enfouis, Valiant s'en va, en se lissant la barbe d'un air heureux mais nostalgique.