Hommages aux grands poètes

Toute contrée étrange et aventureuse attire son lot de héros. Mais que seraient ceux-là sans un poète pour chanter leurs exploits ?
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Jaheira
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Inscription : 02 sept. 2007, 10:04

Hommages aux grands poètes

Message par Jaheira »

Je voudrais rendre hommage à tous ces grands poètes,
Qui depuis tous les âges ont faits de si beaux textes
La beauté de leurs mots, la beauté de leurs dires,
La beauté de ces sots m'a poussée à écrire,

Que leurs corps pourissent ou qu'ils soient bien vivants,
Rajeunissent ce monde triste, le couvrent de mots savants,
S'ils ne sont plus sur terre, c'est toujours un plaisir,
Je les vois comme les pères et de moi les relire,

Je vais donc les citer, ceux qui sont importants,
Que j'ai toujours aimés ceux qui sont de l'avant,
L'on ne pourra nier que ceux-ci furent meilleurs,
L'on ne pourra penser que j'attends juste mon heure,

Trois ici sont loués, ils ont marqués l'histoire,
Ils en sont remerciés, loin de moi de les choir,
D'Illumen à Grenouille, du nouveau à l'ancien,
De l'encre que je souille, retenue par mes mains,

D'abord passe Illumen le grand maître de l'histoire,
Qui porta salumière et se couvrit de gloire,
Son verbe si bien placé, ses paroles en échos,
Mon âme transportée par la douceur de ses mots,

Car s'il eut été fou, au moins fut il doué,
Il a écrit pour nous, d'un geste désespéré,
Son malheur le tua et son amour s'étint,
Quel est donc le présage de son triste destin?

N'oublions pas Fingel, un grand prêtre de l'air,
N'oublions pas sa gueule, car elle nous est si chère,
Ses actes furent poésie et ses idées puissantes,
Son alliance utopie, il est pour moi l'exemple,

La tempête des discours, la tempête de ses mots,
Sont comme une masse qui court, se déversant à flots,
Car s'il nous faut un maître de la réplique bien placée,
Il en fut un bien fier, c'était là son idée,

Puis Grenouille quant à lui est émergeant poète,
De beaux vers il onstruit et en remplit nos têtes,
De toutes ces légendes, il est le plus récent,
Voyez donc en ces mots un éternel bain de sang,

J'entends bien les discours de ce bel orateur,
J'y exprime mon amour, il m'est bien supérieur,
Il n'est jamais d'accord, conteste le pouvoir,
Il se rebelle encore, renouvelle notre espoir,

Je vis pour succéder à tous ces animeaux,
Laissez moi admirer ces poètes si beaux,
Et si jamais encore, je ne peux les atteindre,
J'y mettrais tout mon corps m'en irait les rejoindre,

Car c'est pour moi un rêve, il est inaccessible,
Car c'est pour moi une trêve que d'ici leur écrire,
Quoique folle je m'en vais dans cette triste beauté,
Quoique folle je me tais et leur tends l'amitiée.

(Cette oeuvre est écrite en Alexandrin et de manière peu commode, veuillez donc excuser les approximations et les incohérences)

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