L'Épée de l'Entraide Bleue
Publié : 20 nov. 2007, 01:03
Certains en toi seulement ne verraient
Qu'une arme quelconque dénuée d'intérêt
Un bout de métal noirci par le temps,
Un pommeau ébréché, un fil vieillissant.
Un aventurier bleu en ces Landes s'échoua
Un jour qu'il pleuvait, un jour qu'il faisait froid.
Son pauvre équipement lui fut vite dérobé,
Il ne savait que faire, ne savait où aller.
Un homme de sa race
Alors lui tendit la main
"Tu m'as l'air tenace,
Mais vraiment mal en point.
Prends cette épée, je te la donne."
Ces mots-là dans mon âme à jamais résonnent.
Cette large en fer de ce jour ne m'a quitté,
Sans la moindre fissure, fidèle elle m'est restée;
C'est elle en me défendant qui abattit mon premier gobelin,
Plus encore qu'à ma propre vie, j'en prenais grand soin
Il y a une semaine à mon tour j'ai transmis,
À un jeune de ma race cette arme bénie.
Son premier mot me fut plus qu'un merci,
"Je l'appellerai Tin Roen Seyis" m'a-t-il dit.
"L'Épée de l'Entraide Bleue" vibra de plaisir,
En entendant ces mots, Sa lame se mit à luire,
Fière et honorée d'être ainsi baptisée
Porteuse de l'Espoir et d'un Héritage sacré.
Jamais Tu ne briseras, éternelle Tu vivras,
Face à ces Landes, toujours Te dresseras.
"Grossier bout de métal", comme disent certains moqueurs
Du peuple bleu Tu incarnes ici-bas l'ensemble des valeurs,
Tu transmets, Tu éduques, Tu nourris,
Tu aguerris le jeune, Tu protèges l'affaibli,
Tu dissimules sous les traits grossiers de ta lame
Toute la Noblesse et la Beauté originelles de nos âmes
Je préfèrerai devenir Féal plutôt que de Te voir souillée,
Plus important que Te posséder est à nos yeux Te savoir exister
Car à jamais par notre peuple Tu seras chérie,
Face aux cruelles Landes, tu nous garderas unis.
J'entends déja des drôles qui rigolent, sots imbéciles
Affirmant Te broyer d'une simple massue en thyl,
Pardonnent à ceux qui n'ont pas compris,
Que Tu n'es pas lame de Fer, sinon d'Esprit
Que ton porteur, s'il est digne de Toi
S'il croit en son coeur, et son peuple et ses choix,
Verra les ténèbres autour de lui s'effacer
Et la chaleur l'envahir, à ta simple pensée
Porteur de l'Épée n'oublie jamais,
Ce qu'Elle réprésente et pourquoi elle te fut donnée;
La Voie est indiquée, dégaine et regarde
Imprègne-toi de ces mots, gravés au-dessus de la garde
"Je ne suis pas Puissance
Mais Développement de l'Esprit,
Je ne suis pas Violence
Mais Main tendue vers Autrui.
Un jour viendra, Porteur, tu me donneras
À un novice, bien plus démuni que toi
Qui me méritera, pouvant un jour entendre
Que la Solidarité est, noblesse inégalable,
Que le Fort montre au Faible la manière de s'y prendre
Pour se hisser plus haut que lui, et que les rêves deviennent réalisables"
Qu'une arme quelconque dénuée d'intérêt
Un bout de métal noirci par le temps,
Un pommeau ébréché, un fil vieillissant.
Un aventurier bleu en ces Landes s'échoua
Un jour qu'il pleuvait, un jour qu'il faisait froid.
Son pauvre équipement lui fut vite dérobé,
Il ne savait que faire, ne savait où aller.
Un homme de sa race
Alors lui tendit la main
"Tu m'as l'air tenace,
Mais vraiment mal en point.
Prends cette épée, je te la donne."
Ces mots-là dans mon âme à jamais résonnent.
Cette large en fer de ce jour ne m'a quitté,
Sans la moindre fissure, fidèle elle m'est restée;
C'est elle en me défendant qui abattit mon premier gobelin,
Plus encore qu'à ma propre vie, j'en prenais grand soin
Il y a une semaine à mon tour j'ai transmis,
À un jeune de ma race cette arme bénie.
Son premier mot me fut plus qu'un merci,
"Je l'appellerai Tin Roen Seyis" m'a-t-il dit.
"L'Épée de l'Entraide Bleue" vibra de plaisir,
En entendant ces mots, Sa lame se mit à luire,
Fière et honorée d'être ainsi baptisée
Porteuse de l'Espoir et d'un Héritage sacré.
Jamais Tu ne briseras, éternelle Tu vivras,
Face à ces Landes, toujours Te dresseras.
"Grossier bout de métal", comme disent certains moqueurs
Du peuple bleu Tu incarnes ici-bas l'ensemble des valeurs,
Tu transmets, Tu éduques, Tu nourris,
Tu aguerris le jeune, Tu protèges l'affaibli,
Tu dissimules sous les traits grossiers de ta lame
Toute la Noblesse et la Beauté originelles de nos âmes
Je préfèrerai devenir Féal plutôt que de Te voir souillée,
Plus important que Te posséder est à nos yeux Te savoir exister
Car à jamais par notre peuple Tu seras chérie,
Face aux cruelles Landes, tu nous garderas unis.
J'entends déja des drôles qui rigolent, sots imbéciles
Affirmant Te broyer d'une simple massue en thyl,
Pardonnent à ceux qui n'ont pas compris,
Que Tu n'es pas lame de Fer, sinon d'Esprit
Que ton porteur, s'il est digne de Toi
S'il croit en son coeur, et son peuple et ses choix,
Verra les ténèbres autour de lui s'effacer
Et la chaleur l'envahir, à ta simple pensée
Porteur de l'Épée n'oublie jamais,
Ce qu'Elle réprésente et pourquoi elle te fut donnée;
La Voie est indiquée, dégaine et regarde
Imprègne-toi de ces mots, gravés au-dessus de la garde
"Je ne suis pas Puissance
Mais Développement de l'Esprit,
Je ne suis pas Violence
Mais Main tendue vers Autrui.
Un jour viendra, Porteur, tu me donneras
À un novice, bien plus démuni que toi
Qui me méritera, pouvant un jour entendre
Que la Solidarité est, noblesse inégalable,
Que le Fort montre au Faible la manière de s'y prendre
Pour se hisser plus haut que lui, et que les rêves deviennent réalisables"