Critique de la critique, petite prose poétique
Publié : 25 nov. 2007, 03:04
(spéciale dédicace aux joutes verbales du XVIIème siècle, et en ton correcteur orthographique n'ait foi jamais plus qu'en toi-même)
A l'éternité je préfère l'éphémère, de la rime, de la prose, et rien ne m'indispose qu'un mépris sans style. Et mes amis, comme ceux qui ne m'aiment, savent mon respect pour ce qui sans pose, s'impose à l'imbécile.
Gardes-toi donc, pitoyable prêcheur, de contrefaçons, c'est à mes yeux une sébile où je crache sans façon ...
Au critique l'on demande, sinon délicatesse, du moins ce qui le fait : que sa détresse se lie à sa froideur et que, sans fadaises, sa rigueur nous élève au rang de poètes, par l'aiguillon de sa raison.
Bah! que dire de cette ambition, qu'est d'enchanter l'esprit, de formes et de sons? Sinon que s'y frotter demande un courage que le critique n'a pas ...
Et pour tout dire, encore, élevez votre plume, et si vous ne savez la légèreté des rimes, essayez donc la prose. Mais, de grâce, n'imposez votre indigence qu'aux oreilles des férans, ils sauront répondre de leur pets à votre suffisance. Laissez poètes et prosateur, ils savent leurs efforts vains, ils écrivent, et de les lire ne vous attendent point.
A l'éternité je préfère l'éphémère, de la rime, de la prose, et rien ne m'indispose qu'un mépris sans style. Et mes amis, comme ceux qui ne m'aiment, savent mon respect pour ce qui sans pose, s'impose à l'imbécile.
Gardes-toi donc, pitoyable prêcheur, de contrefaçons, c'est à mes yeux une sébile où je crache sans façon ...
Au critique l'on demande, sinon délicatesse, du moins ce qui le fait : que sa détresse se lie à sa froideur et que, sans fadaises, sa rigueur nous élève au rang de poètes, par l'aiguillon de sa raison.
Bah! que dire de cette ambition, qu'est d'enchanter l'esprit, de formes et de sons? Sinon que s'y frotter demande un courage que le critique n'a pas ...
Et pour tout dire, encore, élevez votre plume, et si vous ne savez la légèreté des rimes, essayez donc la prose. Mais, de grâce, n'imposez votre indigence qu'aux oreilles des férans, ils sauront répondre de leur pets à votre suffisance. Laissez poètes et prosateur, ils savent leurs efforts vains, ils écrivent, et de les lire ne vous attendent point.