poème"Duel "
Publié : 29 nov. 2007, 21:22
S'avancent émergeant d'un nuage laiteux
enveloppés dans le brouillard du matin
deux personnages au visage de mutin
l'épée calée à la main, le teint cireux.
Ils sont face à face sur le champ
pour laver leur honneur? leur rancœur?
à entrouvrir la porte de l'horreur,
à s'assassiner comme souffle le vent.
Le combat fratricide commence
les aventuriers aux chemins défiés
exécutent de macabre pas de coté
assurant une mortelle sinistre danse.
Les coups cherchent leur proie au cœur
frétillantes, les lames souffrent de cris grinçants
ouvrant les chairs, laissant apparaitre le sang
missive de malheur de l'instrument pourfendeur.
Les fers se croisent, se nouent et se défont
les duellistes cherchent l'agonie ou la mort rapide
pour enfin voir dans leur yeux devenus noirs, livides
des soupçons de terreur d'abîme sans fond.
Les corps se déchirent prêts au calvaire
voilà un des combattant qui semble perdre pied
le voilà arrivé au bout de sa destinée?
assisterons nous à sa fin mortuaire?
Tournant leur regards hagards mais un peu tard,
surgit attiré par les bruits de la rixe sanglante
un cyclope non convié aux armes menaçantes
fonçant vers eux prêt a égorger les soudards.
Les rivaux se retrouvent unis pour abattre le fléau
mais la lutte longue n'a pas émoussé que l'acier
les blessures du duel ne ceux sont pas refermées
pourtant ils s'escriment a sauver les oripeaux.
Mais ils se trouvent sans coup férir en Acheron
les landes avides ont tracé d'un trait leur destin
et fait de leurs piètres idéaux un délicieux festin
en toute morale et ô combien juste punition.
enveloppés dans le brouillard du matin
deux personnages au visage de mutin
l'épée calée à la main, le teint cireux.
Ils sont face à face sur le champ
pour laver leur honneur? leur rancœur?
à entrouvrir la porte de l'horreur,
à s'assassiner comme souffle le vent.
Le combat fratricide commence
les aventuriers aux chemins défiés
exécutent de macabre pas de coté
assurant une mortelle sinistre danse.
Les coups cherchent leur proie au cœur
frétillantes, les lames souffrent de cris grinçants
ouvrant les chairs, laissant apparaitre le sang
missive de malheur de l'instrument pourfendeur.
Les fers se croisent, se nouent et se défont
les duellistes cherchent l'agonie ou la mort rapide
pour enfin voir dans leur yeux devenus noirs, livides
des soupçons de terreur d'abîme sans fond.
Les corps se déchirent prêts au calvaire
voilà un des combattant qui semble perdre pied
le voilà arrivé au bout de sa destinée?
assisterons nous à sa fin mortuaire?
Tournant leur regards hagards mais un peu tard,
surgit attiré par les bruits de la rixe sanglante
un cyclope non convié aux armes menaçantes
fonçant vers eux prêt a égorger les soudards.
Les rivaux se retrouvent unis pour abattre le fléau
mais la lutte longue n'a pas émoussé que l'acier
les blessures du duel ne ceux sont pas refermées
pourtant ils s'escriment a sauver les oripeaux.
Mais ils se trouvent sans coup férir en Acheron
les landes avides ont tracé d'un trait leur destin
et fait de leurs piètres idéaux un délicieux festin
en toute morale et ô combien juste punition.