Défis
Publié : 09 déc. 2007, 02:33
(ceux qui connaissent le vers claudélien sauront comment dire ces vers)
Ainsi donc voici la loi
de fer, et le carcan sur le souffle de l'espoir
et l'ire dans le cœur de la vie, s'éveille ... une tempête se lève.
Quoi, te crois-tu loin de ma lame, loin de ma main?
Mais quels cris déchirent ta gorge et quels chants t'apaisent-ils, et quelle terre porte tes pas? Moi , chaque jours j'en mange le pain et les fruits, et la viande, sacrifice suffisant à la faim qui me taraude. Et rien d'autre ne vient attiser l'ambition, et ma soif de vaincre, qu'un bonheur, à tes yeux, futile.
Rien je ne cèderai! Rien je ne t'octroierai! Que la manne due aux mendiants de ta race!
Ta haine, ton mépris, cette faconde dont tu t'habilles, cette pitoyable commisération que je devine ... voilà une maison bien fragile, face à mon amour, à ma tendresse, à la concorde que je porte dedans mon cœur.
Je serai la vague qui use tes falaises, patiente, inexorable, et sure de sa victoire; Je serai la foudre sur un toit de paille, et l'incendie soudain, qui fait fuir le bétail. Et la brise qui sait que le secret des montagnes est de s'incliner un jours devant elle ...
Non, en effet tu ne me connais pas ...comment le pourrais-tu, faible et vain?
Ainsi donc voici la loi
de fer, et le carcan sur le souffle de l'espoir
et l'ire dans le cœur de la vie, s'éveille ... une tempête se lève.
Quoi, te crois-tu loin de ma lame, loin de ma main?
Mais quels cris déchirent ta gorge et quels chants t'apaisent-ils, et quelle terre porte tes pas? Moi , chaque jours j'en mange le pain et les fruits, et la viande, sacrifice suffisant à la faim qui me taraude. Et rien d'autre ne vient attiser l'ambition, et ma soif de vaincre, qu'un bonheur, à tes yeux, futile.
Rien je ne cèderai! Rien je ne t'octroierai! Que la manne due aux mendiants de ta race!
Ta haine, ton mépris, cette faconde dont tu t'habilles, cette pitoyable commisération que je devine ... voilà une maison bien fragile, face à mon amour, à ma tendresse, à la concorde que je porte dedans mon cœur.
Je serai la vague qui use tes falaises, patiente, inexorable, et sure de sa victoire; Je serai la foudre sur un toit de paille, et l'incendie soudain, qui fait fuir le bétail. Et la brise qui sait que le secret des montagnes est de s'incliner un jours devant elle ...
Non, en effet tu ne me connais pas ...comment le pourrais-tu, faible et vain?