Forums des Landes Eternelles

Escroquerie

Je connais peu de ton passé,
Ne tenant compte que du présent.

Mes sentiments déplacés,
Plus rien ne compte comme avant.

J’attends de toi plus qu’honnêteté,
Et moins que promesse de ton nom !

Je te donnerai amour, fidélité,
T’accorderai même pardon…

Pour les temps et les temps
Voici donc ma sentence :

Je te condamne moi-même,
A être la joie de mes peines !

C’est là, le plus lourd des fardeaux,
Qu’un cœur d’homme puisse porter.

C’est le plus beau des cadeaux,
Que tu ne m’ai jamais fait.

A la vie, pour nous deux,
Puisqu’ici « mort » est mot banni.

Nul remords, entre nous deux,
Juste un mot : « Vis ! »

Que nos chemins s’enlacent en amants,
Aucun des deux n’entravant l’autre,

Qu’ils se complètent en magnifiant,
L’union disparate de leurs hôtes.

A l’image de nos mains qui se tiennent,
Lorsque nos lèvres se joignent,

Quand nos corps se retiennent,
Mais que le jour éloigne...

Indépendance de pensée,
Union des sentiments…

Curieux mélange, en vérité,
Le seul ? Le notre…évidemment !

Volesprit.

Vol d'ésprit

Ton sourire bleuté,

Fruit de l'amour, d'immensité,

Le jour qui dure! intense...

Bleu azur et un soleil par excellence...

Et de ciel autour de nous omniprésent,

Qui palpite, qui sait tout, et qui attend?

Le seul Bonheur,

Battement perceptible de mon coeur,

Celui que t'aime...Ton malandrin...

Qui se condamne à être la joie de tes peines.

Celle que j'aime...Mon festin...

Assise à demi renversée, en robe solennelle,

Enlacés, harmonisant nos deux corps parmi l'éternel,

Tu ne connais pas mon passé.

Je ne te demande rien à part cela.. ma douce, chante!

Voix d'une femme éclatante,

Avec la mienne en meme temps,

Tu me devances et tu m'inventes,

Le regret s'est éteint devant l'espoir,

Nous deux, un instant épanouis,

Ne nous montre que nudité dans la nuit, dans sa gloire,

Je m'égare dans l'oubli...

Mais je suis là, proche de toi,

Dans tes yeux, dans tes mots, bleutée de vie,

Ma Volesprit...

Eskrok.