Hommes Bleus

Pour mieux comprendre les différents peuples. Méfiez-vous toutefois, certains textes sont écrits par des Eldorians, avec les préjugés que cela implique. Tout est donc à prendre avec un brin d'esprit critique, chaque Galdur étant tout aussi unique que chaque Sinan.
Coursier
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Hommes Bleus

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Taille moyenne : 1,72 m.
Espérance de vie : 150 fingeliens.
Aptitudes traditionnelles : artisanat, chant, télépathie.
Religion : ils écoutent la Voix divine.

Relations amicales : Kultars, Nains, Sauriens.
Relations neutres : D’jhis, Elfes Noirs, Haut-Elfes.
Relations tendues : Eldorians, Galdurs, Sinans.

Bonus de peuple :
Un personnage Homme Bleu débute le jeu avec le rang Initié dans les nexus Artisanat et Magie.




Les Hommes Bleus sont ainsi nommés par les Eldorians en raison de leur couleur de peau. L'expression s'est imposée dans la langue communément pratiquée par les habitants des Landes. Ils ont le corps noueux, à peine moins grand que celui des humains. Le regard est brillant, souvent noir mais aussi parfois jaune, le front est rituellement marqué, la chevelure est généralement sombre. Les hommes perdent rapidement leurs cheveux à l'approche de la cinquantaine. Ils vivent environ cent cinquante fingeliens, résistent parfaitement à la chaleur et à l'aridité de leur environnement désertique, s'adaptent aisément à la déperdition d'eau en drapant sur eux plusieurs épaisseurs d'étoffes fines et légères. Ces êtres travaillent leur esprit et leur voix, vecteurs d'une puissante magie, développant ces deux talents tout au long de leur vie. Ils s'entendent entre eux en usant de la télépathie. Étonnamment, ce mode de concertation s'est répandu dans les îlots centraux, ce qui facilite grandement la communication entre colons. Évoluant dans une région caniculaire au sud des Landes, les Hommes Bleus ne s'embarrassent pas d'armes lourdes ni de protections en métal. Car une seule et intense clameur préserve mieux du danger les sites aménagés qu'un épais rempart ou un millier d'armures.

Le vent sableux modifie sans cesse le paysage, déplace les dunes, recouvre les pistes et ensevelit les campements. Même s'ils apprécient un repos mérité après un épuisant périple, les gens des ergs ne restent jamais longtemps abrités sous leurs tentes. Ils se meuvent avec les nuages, cherchant l'eau si vitale, découvrant les sources souterraines et les oasis oubliées grâce à un sens inné qu'ils partagent avec les Sauriens. L'habitat des populations azurées, prenant la forme de villages ou de bivouacs, est sobre, voire rustique. Disposant de ressources aussi précieuses que limitées, les Hommes Bleus combinent avec ingéniosité les pierres, l'argile, la paille, les toiles grossières et les peaux animales pour édifier un cadre aux apparences urbaines. Ils aiment alterner les murs pleins et les arcs en demi-cercle, les pièces fermées et les auvents. Il se murmure chez les étrangers que les céruléens protègent leurs lieux de vie grâce à leurs harmonies vocales et à leurs incantations. Les âmes communiant ainsi à l'unisson engendreraient une aura inhibant l'agressivité de leurs ennemis.

Contrairement à beaucoup de peuples dans les Landes, les Hommes Bleus n'obéissent pas à une famille en particulier, mais s'en remettent aux préceptes d'une assemblée de sages pour définir l'organisation et les rapports communautaires. Parmi les membres siégeant là, une voix plus belle, plus puissante, plus persuasive s'élève et s'impose naturellement. C'est la voix du Finn, du berger des Hommes Bleus, qui guide les tribus à la peau de ciel et maintient la justesse des accords jusqu'au jour où une voix nouvelle emporte l'adhésion de l'auditoire. Dans un environnement difficile, les populations se contentent de peu et préservent leurs moyens de subsistance. Le nomadisme est plus qu'un mode de vie, c'est une nécessité qui évite la dévastation des points fertiles et la dilapidation des maigres ressources. Chant, prière et poésie accompagnent toujours les Hommes Bleus, transmettant les traditions et façonnant les existences. Le choix des métiers est conséquent grâce à un artisanat aussi fameux que diversifié, notamment la fabrication d'objets enchantés qui alimentent un riche négoce. Les tanneurs et les teinturiers se mêlent allègrement aux potiers et aux orfèvres. Les métiers liés aux peaux et aux textiles rémunèrent d'ailleurs une importante main-d'œuvre pendant que ceux liés aux métaux et aux bijoux confèrent un indéniable prestige.

Lorsque s'efface l'ancienne année, les divers clans convergent vers les grottes où sont inhumés leurs ancêtres. C'est en cet endroit, sorte de grande faille rocheuse dissimulant de l'eau et de la végétation, que les familles viennent se saluer, prendre des nouvelles, échanger des marchandises, rendre hommage aux morts, écouter les sages du Grand Conseil venus spécialement pour l'événement. Deux semaines durant, la fête bat son plein. Nombre de jeunes sur le point d'entrer dans le monde adulte présentent un chant qu'ils ont travaillé spécialement pour l'occasion. C'est également ici que, souvent, des alliances entre familles sont jurées, que des couples se forment, que des harmonies vocales sont offertes aux puissances aériennes. Nombreux sont les Hommes Bleus qui, à la suite de Fingel, croient en une figure supérieure unique. Ils ne l'acclament toutefois pas directement, manifestant davantage leur déférence envers ses expressions perceptibles. Ainsi le vent tambourinant contre la tente, la source dansant sous le plateau pierreux, le soleil éclairant intensément la caravane en marche sont autant de verbes conjugués par le Créateur. L'univers entier est un concert auquel se joignent les âmes défuntes, chacune ajoutant sa note à la divine mélodie.

Les Hommes Bleus apprécient les Sauriens avec lesquels ils se sentent de grandes affinités, notamment l'amour de l'eau. Ils s'entendent bien avec les Kultars, cette race qui fréquente les zones humides et utilise volontiers la magie. Ils se souviennent avec nostalgie de leur amitié avec les Nains au temps de Fingel. Les Hommes Bleus ont peu de relations avec les D'jhis si éloignés, quoiqu'ils soient pareillement épris d'espace et de liberté. Ils sont évités par les Haut-Elfes, ces gens qui se désolent à la vue d'une terre sans forêt et plaignent sincèrement les groupes itinérants privés d'une vraie couverture végétale. Les Eldorians méprisent le mode de vie et craignent les pouvoirs mentaux des Hommes Bleus, mais la guerre entre ces deux nations n'est pas déclarée, probablement parce que chacune se méfie d'ennemis bien plus virulents. Pour cette même raison, les Hommes Bleus ne se confrontent pas aux Elfes Noirs, les derniers nés qui recherchent des endroits à coloniser, mais n'ont pas l'idée de s'installer dans les déserts. Les Hommes Bleus abhorrent en revanche leurs proches voisins sinans, qu'ils jugent responsables de la destruction de l'Alliance et dont les arts sont à l'opposé de leurs valeurs. Ils détestent aussi les Galdurs, alliés des Sinans, qu'ils considèrent comme des fauves à éradiquer.


Histoire des Hommes Bleus

Coursier
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Re: Hommes Bleus

Message par Coursier »

Caractéristiques a écrit :Leur nom donne un rapide aperçu global de ce qu'ils sont : ce sont des humains dont la couleur de peau est le bleu.
Leur taille est un peu plus petite que celle des Eldorians : 1m70 est le maximum répertorié. Leurs cheveux sont pour la plupart de couleur noire mais la couleur brune est aussi présente.
Les couleurs d'yeux sont les classiques mais la couleur jaune existe aussi. Leur moyenne d'âge est de 150 fingeliens.
À partir de 50 fingeliens, ils perdent totalement leurs cheveux.

Ceux d'entre eux qui ont atteint le stade de télépathe (voir plus bas) ont un signe imprimé sur le front.
Leurs voix sont toutes extrêmement belles dès leur plus jeune âge.

Remarque : Le nom « Homme Bleu » est celui que ceux qui parlent la langue commune utilisent. Il désigne autant une femme qu'un homme de cette race.

L'habillement des Hommes Bleus est simple : un seul pantalon qui leur couvre le bas du corps et tenu par une ceinture. Quant aux femmes, le pantalon est remplacé par des jupes longues, mais rien au-dessus de la taille.
Habilités a écrit : La grande particularité des Hommes Bleus est d'utiliser, comme sens et outil, la voix et l'esprit.
Ainsi, dès leur plus jeune âge, ils parviennent à maîtriser leur voix et à produire des sons très particuliers qui au fil de leur évolution leur donnent des pouvoirs : destruction, invocation de personnes et d'objets, suggestions, fascination, charme...
Ils ont en outre la capacité d'utiliser leur esprit à ces mêmes fins et ont la capacité de télépathie, qu'ils utilisent néanmoins qu'en cas d'exception, vu le souvenir qu'ils ont de leur pays d'origine (voir histoire).

La voix et l'esprit sont leur principale force : pour le reste, ils sont en général frêles et peu habitués aux armes classiques. S'ils en utilisent, il s'agit de sarbacanes, voire d'arcs.
La plupart du temps, lorsqu'un Homme Bleu utilise une magie de l'esprit, il s'assied à même le sol et se concentre. L'on voit alors le signe qu'il a sur le front briller d'une lueur bleue.
Pour ce qui est de leur voix, le signe s'éclaire mais ils n'ont pas besoin de s'asseoir.
Environnement a écrit :Leur environnement géographique est le désert et les dunes de sable. Ils peuvent supporter le grand soleil et les hautes températures sans difficulté. Ils ne craignent cependant pas l'eau par laquelle ils sont venus autrefois.
Dans leur désert, ils vivent dans de grands campements généralement entourés de murailles en pierre ou en bois. Ils arrivent, par leurs pouvoirs, à faire naître des sources d'eau et ainsi à créer de petites oasis autour desquelles ils construisent leurs campements. Il s'agit d'un peuple presque nomade, capable de déplacer une ville très rapidement.

Il existe néanmoins un campement principal, où siège le Conseil Bleu, mais le lieu de celui-ci est gardé secret et l'on dit que par leur magie combinée, les Hommes Bleus du Conseil en font un mirage inaccessible aux non initiés. Ce campement-là contient plusieurs bâtiments d'argile dont l'architecture se caractérise par l'emploi de multiples bâtiments rectangulaires, reliés entre eux par des arcs. Entre ces arcs, de grands morceaux de tissu sont tendus : formant une sorte de cirque ou de tente aux piliers inamovibles, une tour transperce le centre et, très haute, permet au Conseil de voir la quasi-totalité de l'étendue de leur territoire.
Tous les campements sont protégés par une aura visible sous la forme d'un brouillard de couleur bleue, issu des rayons envoyés par les différents arcs des bâtiments du principal campement des Hommes Bleus. Cette aura empêche l'usage d'une quelconque autre magie que celle des Hommes Bleus, et tout étranger qui y pénètre avec des intentions guerrières est ralenti dans ses mouvements ou charmé, selon son degré de volonté. Dans tous les cas, les Hommes Bleus du campement auront un avantage sur lui. Ces auras magiques sont entretenues par le chant continuellement répété d'un groupe de cinq femmes du peuple bleu siégeant en haut de la tour du campement principal. Ce groupe est relayé sans cesse.
Organisation a écrit :Le système politique des Hommes Bleus est très désorganisé. La plupart des campements changeant d'emplacement au cours de leur existence, une grande centralisation n'est pas possible.
Chaque campement a un chef élu à la majorité des voix (ce n'est pas un jeu de mots, loin de là) jusqu'à sa mort ou sa déchéance.

Il existe pourtant un organe centralisateur qui s'occupe de la gestion totale du territoire, des relations extérieures et des problèmes entre campements : le Conseil Bleu.
Celui-ci est composé des créateurs de chants les plus reconnus parmi le peuple des Hommes Bleus.
Chaque Homme Bleu qui a créé un chant peut, s'il le veut, l'exposer aux yeux de tous, tous les trois fingeliens. Dans le public de l'assemblée présent à ce moment, cinquante personnes sont choisies au hasard. Elles décideront de celui qui aura fait le plus beau chant. Ce dernier prendra alors, au Conseil Bleu, la place libre ou la place laissée par celui dont le chant a été jugé le moins beau dans le Conseil même (ce jugement-là est interne).
Religions et valeurs a écrit : Les Hommes Bleus n'ont pas de religion unique. Chacun est libre de croire en ce qu'il veut mais une majorité, autrefois influencée par Fingel, croit en un dieu unique qui leur inspire leur chant. Ce dernier est le créateur de tout chant et leur grand guide, présent dans toute chose.
Il s'agit d'une religion très animiste car elle vénère surtout ce dieu par le biais de la beauté de la nature et des sons existants.
Aucun culte n'est lié mais certains chants y sont dédiés.

Quelles que soient leurs croyances, les Hommes Bleus imaginent tous la vie après la mort comme le retour au dieu en lequel ils croient sous la forme suivante : toutes les âmes de ceux qui sont morts se joignent pour former une grande et belle mélodie, unie par le dieu en question. Il s'agit là de la seule croyance tout à fait commune à tous les Hommes Bleus.
Coutumes a écrit : Tous les fingeliens, tous les campements se vident pour la grande réunion du Conseil Bleu qui y donne les grandes lignes de conduite et dont les membres chantent une journée durant, pour honorer l'année nouvelle.
Suivent alors deux semaines de fêtes ininterrompues et... en musique.
C'est aussi lors de cette période que tous les jeunes adolescents qui ont préparé leur chant l'exposent au public, reçoivent ensuite le signe sur le front, la capacité de télépathie et le statut d'adulte.
Un Homme Bleu qui n'a pas créé son chant continue ses études jusqu'à ce qu'il le fasse ou devienne enseignant : seul celui qui n'a pas créé son chant peut correctement apprendre aux jeunes et est capable de réellement comprendre l'harmonie des sons.

Une fois adulte, tout Homme Bleu choisit la direction que prendra sa vie (métier, campement,...), sauf dans le cas des enseignants, qui n'ont pas créé leur chant.
L'union des hommes et des femmes de ce peuple se fait lors d'une cérémonie où les deux futurs unis doivent accorder leurs voix, ensemble, avec l'officiant (membre du Conseil Bleu ou Chef de campement).
Un Homme Bleu porte deux noms : le premier lié à la direction qu'a prise sa vie (exemples : Lath = membre du Conseil ; Thar = enseignant) et le second, qu'il choisira lui-même une fois adulte. Avant cet âge, ils gardent le nom que leur ont donné leurs parents.
Les cérémonies funèbres se font sous la forme d'une longue procession qui porte le corps du défunt vers les grandes cavernes du désert des Hommes Bleus : ces grandes cavernes sont creusées de telle façon que chaque famille a son caveau, et ont une architecture qui fait que les courants d'air qui y circulent produisent un son grave. Le temps de la procession, ceux qui en font partie chantent, sur la note de ce son, des chansons tristes. Une fois le caveau refermé, la procession repart, mais cette fois-ci en chantant des mélodies plus heureuses. Le deuil est alors terminé.
Ils ont une langue très particulière et très mélodieuse mais utilisent le même alphabet que les Eldorians et les Sinans. Ils parlent aussi la langue eldoriane qui est considérée comme le langage « commun » des Landes.

Une autre coutume à remarquer est celle du tarissement d'une source : chaque campement se fonde sur une source qui a été découverte par un mage bleu. Lorsqu'une de ces sources vient à se tarir, le campement change de lieu : on voit alors une longue procession avec en tête le mage bleu le plus reconnu, avançant lentement sous le soleil écrasant du désert. Lorsque le mage bleu a trouvé un endroit où appliquer sa magie, il s'arrête et tous les membres de la procession se mettent à fredonner une note. Le ton monte alors et le murmure se transforme petit à petit en un cri destructeur pour ceux qui se trouvent à proximité et ne sont pas immunisés.
Le sable du désert se soulève alors, un tourbillon naît du sol et tourne autour de la procession réunie. Le sol se fissure et un geyser d'eau en sort soudainement. Le tourbillon de sable s'en va vers leur ancien campement qui est irrémédiablement détruit et l'eau tombant du geyser fait sortir du sol, à une vitesse époustouflante, diverses plantes et végétations. En un instant, le geyser se calme et l'endroit choisi devient oasis habitable.
En réalité, il semble que le cri à l'unisson de la procession agisse comme un pouvoir de télékinésie : des plantes sont déplacées d'une autre région et apparaissent, vivantes, au beau milieu du geyser.
Histoire a écrit : Les Hommes Bleus savent qu'ils sont venus par la mer sur les Landes Éternelles. C'est le premier peuple (mis à part les Humains Anciens) qui mit le pied sur les Landes.
La plupart des historiens disent qu'il existe un continent où ne vivent que des Hommes Bleus mais qui, à la différence de ceux des Landes Éternelles, n'ont pas de voix et n'utilisent que la télépathie comme moyen de communication. Ces derniers auraient autrefois exilé tous ceux qu'ils considéraient comme rebut : ceux qui avaient une voix et tiraient leurs pouvoirs de là.

Arrivés en bateau dans les Landes, ils auraient traversé un territoire saurien, et auraient pris avec eux des Sauriens rescapés d'une guerre.
Ces derniers auraient alors refusé de les suivre dans le Désert des Landes et auraient fondé la civilisation saurienne des Landes. Ce qui explique le lien intrinsèque entre ces deux peuples.
Relations a écrit : Peuples amis

Nains : ces derniers sont leurs alliés, en souvenir de Fingel qui les avait unis en premier.

Sauriens : voisins et aimant l'eau, les Hommes Bleus et les Sauriens sont alliés depuis leur arrivée simultanée dans les Landes Éternelles.

Kultars : les Kultars formant un autre peuple de magie, lorsqu'ils se rencontrent, ils sont faits pour s'entendre.

Peuples neutres

D'jhis : pas de relations réellement définies. Leurs territoires respectifs sont fort éloignés.

Elfes : ces derniers jugent qu'un peuple aimant un désert, soit une terre sans arbres, n'a pas beaucoup d'intérêt. Pas de relations entre les deux peuples qui s'évitent.

Peuples ennemis

Eldorians : le racisme qui avait temporairement disparu sous Fingel a ressurgi. Ces deux peuples ne sont néanmoins pas en guerre mais s'évitent.

Sinans : guerre ouverte, jugeant les Sinans responsables de la mort de Fingel.

Galdurs : guerre ouverte, pour les mêmes raisons que dans le cas des Sinans.

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