Les Haut-Elfes

Pour mieux comprendre les différents peuples. Méfiez-vous toutefois, certains textes sont écrits par des Eldorians, avec les préjugés que cela implique. Tout est donc à prendre avec un brin d'esprit critique, chaque Galdur étant tout aussi unique que chaque Sinan.
Coursier
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Les Haut-Elfes

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Taille moyenne : 1,77 m.
Espérance de vie : illimitée ?
Aptitudes traditionnelles : lien avec la nature, érudition.
Religion : ils croient en une divinité supérieure et en l'immortalité des âmes.

Relations amicales : D’jhis, Sauriens.
Relations neutres : Eldorians, Hommes Bleus, Kultars.
Relations tendues : Elfes Noirs, Galdurs, Nains, Sinans.

Bonus de peuple :
Un personnage Haut-Elfe débute le jeu avec le rang Initié dans les nexus Potion, Alchimie et Récolte.




Les Haut-Elfes sont légèrement plus grands et plus sveltes que les Humains. Le teint est clair, le regard est vif et perçant, les oreilles sont allongées et sensibles aux moindres bruits, le pas est aussi rapide que léger. Inspirés par leur habitat forestier, les Haut-Elfes savent se prémunir des maladies et des poisons grâce aux nombreux remèdes extraits des plantes. Le temps semble sans effet sur les corps, si bien que donner un âge à un habitant des bois est une épreuve délicate pour un étranger. Les Haut-Elfes apprécient les vêtements d'une sobre élégance ainsi que les objets de goût. Lors des combats, ils revêtent des protections de cuir, portent des lames courtes, mais n'aiment pas s'encombrer de boucliers. À l'affut, dissimulés sous la couverture végétale, ils surprennent l'ennemi qui ose pénétrer leur domaine. Adeptes de la discrétion, soucieux de mimétisme, les gens du pays chevelu ne se laissent voir que de leurs invités.

Les Haut-Elfes sont si proches de la nature qu'ils paraissent communiquer avec elle. Auraient-ils pactisé avec l'ancestrale forêt du sud-ouest des Landes, offrant leurs services contre les secrets d'une éternelle jeunesse ? Nul parmi leurs contradicteurs jaloux n'en serait étonné. En tout cas, grâce à une longévité extraordinaire et à une méditation qui remplace le sommeil, les sylvestres accumulent un savoir sans pareil et se targuent d'enseigner leur sagesse au reste du monde. Cependant, en dépit de leurs larges connaissances, ils évitent certaines compétences qui leur répugnent. Ainsi, bien qu'ils possèdent quelques ateliers pour fabriquer de menus outils, les Haut-Elfes se méfient des mines obscures et des forges étouffantes. Ils préfèrent le commerce avec leurs voisins pour se fournir quelquefois en métal. En revanche, les Haut-Elfes sont passionnés par le cristal qui, mêlé au bois et au tissu, permet l'élaboration d'un lieu de vie translucide dans les cimes. Aériennes, presque invisibles tant elles s'entremêlent dans les arbres, les cités elfiques constituent un enchantement pour les sens.

Les populations des bois confient leur destinée collective aux plus âgés de leurs membres. Les familles se soumettent aux patriarches, les communautés obéissent aux gérontes, le peuple s'en remet au Grand Conseil composé de ses Trente Sages. Ce n'est que lorsqu'il se sent envahi par la lassitude qu'un ancien consent enfin à quitter son poste. Un tel monopole des charges par les plus vieux contribue à expliquer la proportion importante de Haut-Elfes au sein des aventuriers débarquant dans les îlots centraux. Heureusement, chacun parmi son groupe est libre de creuser son sillon et de changer de voie lorsque l'impatience guette. Si les plus jeunes sont généralement astreints à offrir leurs premiers fingeliens de vie active à l'extraction ou au martelage, ils peuvent ensuite décider d'une occupation pour eux plus agréables. Nombreuses sont les corporations susceptibles de révéler le talent d'un ébéniste, d'un apothicaire, d'un verrier, d'un cartographe ou d'un barde pour citer quelques arts et métiers assidument pratiqués.

Les Haut-Elfes vénèrent une puissance divine au nom intraduisible en langue commune. Faute d'une transcription satisfaisante malgré des siècles de dispute, les exégètes de la contrée verdoyante évoquent humblement l'Arrangeur ou le Tresseur dans leurs articles. Cette entité des origines, nommée commodément Ull'tuvar par la masse profane, organisa les éléments universels, bâtit un monde fertile et permit l'éclosion de la vie. De sa volonté surgirent neuf Tuvars, les enfants prodiges. Puis du cercle des neufs naquirent toutes les races connues. Pour qu'à leur tour elles puissent participer à la construction perpétuelle du monde et y aménager leur place, les lignées terrestres apprirent de leurs démiurges ces matières essentielles que sont la méditation et le chant, la science et la poésie. Une seule race, dont les oreilles lancéolées témoignent de la céleste bénédiction, maîtriserait en même temps ces quatre arts, si l'on en croit ses plus irritants représentants.

Les Haut-Elfes se gardent toutefois d'exciter outre-mesure leurs adversaires, car ils estiment qu'avec une fécondité déficiente, le nombre est largement en leur défaveur. Sortis de leur forêt, disposant de peu d'alliés déclarés, ils se savent vulnérables. Cette précarité face aux aléas marque les comportements. Ainsi la maternité est célébrée autant comme un don précieux que comme un heureux présage. Le nouvel arrivant est éduqué par un mentor et reçoit un nom temporaire jusqu'à sa majorité. La cérémonie du mariage est discrète, car l'union ne prend tout son sens qu'au moment où la femme tombe enceinte, promettant de la sorte une vie supplémentaire à sa communauté. En apparence, le jeune Elfe grandit hors de l'entourage familial et mûrit hors du cadre municipal. Ce n'est qu'à l'âge adulte, instruit et mature, qu'il choisit enfin son nom définitif, qu'il est compté comme membre de son lignage et comme citoyen de sa cité, qu'il participe activement aux festivités publiques. Parmi les célébrations orchestrées par les conseils locaux, la plus exubérante est sans conteste celle coïncidant avec le solstice d'été, quand le jour pousse la nuit dans ses ultimes retranchements. Les cadets se livrent à de fantasques cavalcades, banquettent à foison et badinent avec insouciance pendant que les ainés chantent la gloire de leurs héros d'autrefois et louent les vertus d'ancêtres réputés.

Les Haut-Elfes s'entendent bien avec les D'jhis, libres comme le vent et admirables dresseurs de chevaux. Ils apprécient aussi les Sauriens, ces gens qui discutent longuement de chaque action collective et recherchent en permanence le parfait consensus. Les Haut-Elfes plaignent les Hommes Bleus vivant dans un environnement désertique, mais respectent grandement leurs talents spirituels. Ils évitent les marais, craignant les étendues d'eau stagnante, même s'ils reconnaissent aux Kultars une authentique compréhension des faits naturels. Ils se tiennent à l'écart des Eldorians, grands cultivateurs des plaines, mais dont les actes manquent selon eux singulièrement de réflexion. Les Haut-Elfes se sont brouillés avec les Nains, malgré une antiquité vécue ensemble, depuis l'épisode mythique où un orgueilleux forestier osa couper la barbe d'un roi montagnard. Ils haïssent les valeurs des Sinans, à savoir le vol, l'assassinat et par-dessus tout la nécromancie qui insulte la nature. Ils refusent la compagnie des Galdurs, race impulsive et belliqueuse qui s'allie facilement aux Nains et aux Sinans.


Nains et Elfes

Coursier
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Re: Les Haut-Elfes

Message par Coursier »

Caractéristiques a écrit : Bien qu'étant semblables aux Humains, les Hauts Elfes ont quelques différences, subtiles mais importantes.
Ils sont en général plus grands que les humains mais sont tous sveltes et ont un système pileux moins développé; à quelques exceptions près les hauts elfes sont glabres.
Leurs traits fins et gracieux, leur peau que rien ne gâte et enveloppée d'une lumière irradiant ceux qui les croisent, ainsi que leurs yeux brillants se combinent pour leur donner une aura enchantée.

Une étrange légèreté et la souplesse de leurs mouvements leur confèrent une démarche gracieuse : il n'est donc pas surprenant qu'ils soient si agiles et aient le pied si léger qu'ils ne laissent pas de traces dans la neige.
Leur frêle apparence est trompeuse car ils sont immunisés contre toutes les maladies et sont capables de grandes prouesses physiques, sans compter qu'ils ont une très grande résistance aux effets incapacitants des températures extrêmes.
Leurs oreilles sont différentes des oreilles humaines : elles sont quelque peu pointues et un peu plus hautes. Les cheveux qui les entourent sont majoritairement blonds mais dans quelques cas, l'on voit des cheveux de couleur plus sombre. Les couleurs des yeux sont les classiques mais on remarque que leurs yeux sont généralement plus brillants et étincelants que les habituels.

Les Hauts Elfes portent de grandes robes finement brodées, de couleur claire (blanches, bleues, cyan,...) et portent aussi de longues écharpes des mêmes couleurs. Lors de temps plus gris ou pluvieux, ils portent aussi des capuches au-dessus de leurs têtes. L'habillement chez les femmes et chez les hommes diffère très peu.
Lorsqu'ils doivent combattre ou courir la forêt (les plus jeunes souvent), ils portent des tenues plus simples : emmitouflés dans des vêtements qui font d'eux partie intégrante de la nature. Les couleurs et les tissus employés forment alors une sorte de camouflage et très peu d'entre eux arborent de lourdes armures (parfois, rarement, une fine cotte cachée sous leurs vêtements).
L'habillement reste dans tous les cas simple et les bijoux sont rares (sauf quelques anneaux qui sont les seuls bijoux utilisés).
Habilités a écrit :Les Hauts Elfes sont les êtres les plus proche de leur nature environnante : ils ont une ouïe extraordinaire et peuvent voir très clairement durant la nuit.
Ils peuvent facilement communiquer avec les animaux et les arbres (ils auraient d'ailleurs donné la faculté aux arbres de communiquer entre eux, dans la forêt des Landes Eternelles) et peuvent facilement leur demander différentes choses, et ce, en échange de la protection de ceux-ci.

Les Hauts Elfes sont immortels en âge : ils accusent les ans avec grâce et d'une manière presque imperceptible. Ils ne meurent en général que pour deux raisons: par la violence ou par lassitude vis à vis de ce monde. Dans ce dernier cas, l'Elfe succombe simplement à son chagrin devant la course du temps et en perd le goût de vivre, à moins qu'il ne parte tout seul vers les rivages de Valinor, la terre éternelle.
Cette immortalité implique l'existence de hauts elfes d'un âge incroyablement grand : les connaissances et la sagesse qu'ils ont alors accumulées durant ces années leur confèrent un respect parmi leurs pairs et de nombreuses personnes d'autres peuples (quoique parfois l'âge puisse leur apporter un aspect qui puisse sembler hautain à d'autres races).

Les Hauts Elfes, grâce à leur vision très précise et leur long apprentissage à ce sujet, manient extrêmement bien l'arc qui est ainsi leur principale arme, redoutable et redoutée parmi leurs voisins. Leurs arcs sont d'une facture spéciale et peuvent atteindre des cibles très éloignées.
Quelques un d'entre eux manient cependant de longues dagues effilées, mais ces cas sont rares et ils ne l'utiliseront jamais dans leur forêt, les arbres étant effrayés par les instruments à lame tranchante.
Les Hauts Elfes n'ont pas besoin de dormir, c'est la méditation qui leur apporte le repos. Pendant ces périodes de calme intérieur leurs souvenirs, les événements des temps passés resurgissent alors avec une remarquable netteté.

Leur amour pour les textes est inégalé et a influencé leurs langages et leurs façons de conserver leurs précieuses archives. Ils furent les premiers à parler et à enseigner aux autres races le don du langage, d'où le nom que l'on donne à leur race : Quendi, "Ceux qui parlent".
Tous leurs langages, lorsqu'on les prononce correctement, ont une sonorité musicale et se prêtent particulièrement bien à la poésie.
Les bardes hauts elfes n'ont donc aucune difficulté pour perpétuer l'histoire de leurs peuples et de leurs épopées sous forme de merveilleux et splendides textes et poèmes.
Les archives elfes sont les plus reconnues dans le monde et la bibliothèque elfique des Landes Eternelles est la plus emplie de toute la région.

Malgré leur répugnance pour les arts de forgeron, les hauts elfes ont quelques forges pour fabriquer le métal de leurs flèches mais aussi une matière qu'ils adorent : le verre. Généralement, ils confient la tâche de l'utilisation des forges aux plus jeunes et insouciants et les quittent dès que la sagesse les atteint.
Toutefois, la fabrication des matières telles que le verre et le cristal est très reconnue chez les Hauts Elfes qui l'utilisent à de nombreux effets dont le plus grand : la construction de leurs villes transparentes et lumineuses.
Autrefois, ceci impliquait de nombreux échanges avec les Nains. Aujourd'hui, cette fabrication est ralentie, les hauts elfes ayant plus de difficultés à rassembler des métaux et ne minant pas.
Environnement a écrit : L'environnement des hauts elfes, ce sont les grandes et mystérieuses forêts du centre des Landes Eternelles.
Leur capacité d'apprécier et de communiquer avec la nature ambiante leur a donné un pouvoir sur leur environnement : ils ont donné vie à certains arbres et de nombreux animaux qui suivent leur volonté En échange, les Hauts Elfes apportent à ces derniers une protection et un amour inégalable.
Peu d'individus d'autres races ont pu entrer dans la forêt du centre facilement et beaucoup entendent les bruits sourds des arbres qui se parlent entre eux.

Au centre de cette forêt, siègent les plus grands et immenses arbres des Landes Eternelles, aussi anciens que ces dernières. Ces arbres forment l'habitat des Hauts Elfes qui construisent leur villes en haut de ceux-ci : toutes en bois finement sculpté et décoré ; reliant les différents arbres par des ponts suspendus ; constituées de bâtiments construits majoritairement en verre, en cristal et aux armatures boisées, de formes étonnantes.
Leurs villes compensent cet aspect fragile par une protection sans relâche mais aussi par leur hauteur : les villes sont perchées, invisibles, sur les sommets végétaux.
L'accès à ces arbres se fait par de longs escaliers en colimaçons, bâtis à même les arbres, en solide bois.
Le bois utilisé est souvent de couleur pâle à moins qu'il n'ait été peint en blanc.
La nuit, pour éclairer leurs villes, les hauts elfes parviennent à attirer des peuples entiers de lucioles, qui réverbèrent leur luminescence dans les villes cristallisées. Lorsqu'on voit de loin une ville elfe, la nuit, l'on a l'impression d'avoir en face de soi un véritable peuple des étoiles, ce qu'ils sont, en définitive.
Maisons et bâtiments officiels se mêlent : souvent, les hauts elfes, logent dans de grands bâtiments communs, étant fort peu individualistes et le véritable sommeil n'étant pas nécessaire à leur constitution.
Organisation a écrit :La plus grande valeur elfe est l'ancienneté. Toute leur organisation se base là-dessus et aucun autre type de distinction n'est fait (distinguer une femme elfe d'un homme elfe dans l'organisation de leur société ne se fait en aucun cas).
Leur système politique se base donc sur une sorte de gérontocratie : ce sont les plus âgés d'entre eux, les plus anciens et sages selon leur doctrines, qui tiennent les rênes du pouvoir.
Il existe plus précisément une institution appelée le Conseil des Anciens : réunissant les trente hauts elfes les plus vieux. Ce Conseil ne peut être contredit et il choisit un représentant : l'Ancien Guide.
Celui-ci n'a pas plus de pouvoir de décision que ses pairs, au Conseil : il a pour tâche de les représenter et de symboliser l'union elfe. Il est leur voix devant le peuple et les puissances étrangères. Dans la plupart des cas, cet Ancien Guide est le plus âgé des membres du Conseil.
On ne peut exclure quelqu'un du Conseil : il partira s'il se lasse ou s'il meurt. Lorsqu'un tel cas se produit, l'elfe le plus ancien qui n'est pas au conseil sera appelé à y siéger (il peut néanmoins refuser).

Chaque Elfe a sa spécialité qu'il acquiert durant l'époque où il a le titre d'apprenti. Mais vu la longévité des individus de ce peuple, la plupart apprennent à user de tous les arts possibles. Durant sa très longue jeunesse, un Elfe devra entre autres travailler dans les forges, où il connaîtra le travail physique. Très peu de hauts elfes plus âgés acceptent d'y travailler, préférant les tâches plus intellectuelles.
Il n'y a pas de véritable armée elfe, chacun sachant utiliser l'arc et combattre agilement. Le Conseil Ancien décidera du nombre de Hauts Elfes qui devront avoir les tâches guerrières et de protection de la forêt. Ils nommeront des Capitaines Hauts Elfes, des combattants aguerris, qui dirigeront des petites troupes de guerriers. Ces troupes ont en temps de paix, la tâche de Gardiens de la Forêt : ils doivent la protéger et ce sont eux qui communiqueront le plus avec la nature.
D'autres tâches sont données comme l'archivage, la chasse,... Les Hauts Elfes, à partir d'un certain âge sont libres de faire celle qu'ils veulent mais l'esprit communautaire qui règne poussera la plupart à suivre des demandes du Conseil Ancien quand il révèle à tous un manque de personnes dans un domaine particulier.

Religions et valeurs a écrit :Les Hauts Elfes vénèrent le créateur de toute chose, Ullitavar, qui les a créé et honorent aussi d'autres divinités liées, les Tavars. Les Hauts Elfes sont nombreux à bien en connaître la nature mais n'ont toutefois pas de religion formelle, car ils préfèrent montrer leur respect au travers de la poésie et la connaissance, en se rassemblant pour célébrer la vie et les dons des Tavars.
Ce respect pour l'ordre des choses est en grande partie lié à leur acceptation du Destin qui leur a été fixé par le chant de la Création (ils voient la création du monde comme la création d'une harmonie où chaque Tavar a chanté, et dirigé par la main d'Ullitavar).
Une raison importante du respect qu'ils éprouvent pour les Tavars provient de la compréhension et de la joie qu'ils éprouvent au regard des créations de la nature que ceux-ci leur ont transmises et qu'ils surveillent encore.

Par dessus tout, exception faite de Ullitavar, ils vénèrent très particulièrement Narda, la reine des tavars et l'être le plus beau de toute la création. Elle est celle qui donna la lumière, les Hauts Elfes l'appellent "la Dame des Etoiles" (Elnereth).
Tous les Hauts Elfes qui disparaissent sont rassemblés dans de lointaines et inconnues cavernes, qui forment le Lieu de l'Attente, dans l'extrême et inatteignable ouest du monde (Nalivor). Là, ils attendent la fin du monde à moins qu'ils ne soient renvoyés sur la terre pour remplacer un des membres de leur lignée qui à péri. Dans ce cas, les Hauts Elfes renaissent souvent dans les corps de leur propre descendance mais pourront se reposer longtemps dans le lieu de l'attente. La mort n'effraye aucun elfe au vu de cette croyance.
Coutumes a écrit :La naissance d'un jeune Elfe n'est pas fêtée : ce qu'on fête c'est lorsqu'une Elfe apprend qu'elle attend un enfant. En effet, la longévité naturelle des hauts elfes implique très peu de fécondité. Il s'agit du peuple où les naissances sont les plus rares.
Lorsqu'une druidesse découvre qu'une elfe attend un enfant, elle l'annonce au Conseil Ancien qui organisera une fête en cette occasion : un grand banquet sera organisé (les hauts elfes savent faire la fête, ils l'ont sans doute appris des Nains : les banquets sont néanmoins plus calmes et les discussions sont quelque peu plus sérieuses voire moins alcoolisées).
Les poètes hauts elfes écriront pour cette occasion de nombreux poèmes et sortiront de leurs archives des légendes oubliées, les contant avec beaucoup de verve et d'art, espérant que l'enfant puisse un jour en être le thème.

L'enfance et l'adolescence hauts elfes forment une très longue période (parfois plus de la vie d'un humain !) qui se termine lorsque l'elfe en question a tari sa première soif de connaissance. En réalité, dès que le jeune elfe est en âge de réfléchir, il lui est désigné un mentor qui lui apprendra les connaissances les plus importantes dont l'art du tir à l'arc, l'écriture et la lecture, la connaissance des autres langues (les Hauts Elfes sont polyglottes), celui de la forge.
Lorsque le mentor jugera que le jeune elfe est prêt à acquérir la connaissance par lui-même et que sa première soif de savoir s'est calmée (à partir de ce stade, le jeune elfe pose moins de questions et cherche plus la réponse en ou par lui-même), il l'annonce à la communauté.
Le Conseil Ancien bénira alors le jeune elfe qui décidera de son premier rôle dans la société (il peut aussi n'en choisir aucun et décider de partir à l'aventure) : le Conseil approuvera et le jeune elfe contera à tous ce qu'il a appris par lui-même durant sa période d'apprentissage, sous formes de poèmes et de textes qu'il a travaillé.
Il joindra alors ces textes à la bibliothèque et un banquet conclura le tout.
La dernière étape sera le don de son nom : avant cette époque, il ne portait pas de nom mais le simple titre d'apprenti et celui d'un arbre.

Les Hauts Elfes fêtent aussi le changement de chaque saison, chaque changement ayant sa symbolique et ses traditions propres : le solstice d'été sera lié à la fécondité (les couples se formeront autours de feux allumés et seront bénis, espérant ainsi qu'un fruit naisse de leur union : cette époque est la plus propice) ; le solstice d'hiver verra se fêter la mort de l'année ancienne (on résumera tous les grands évènements de l'année et méditeront là-dessus) ; l'équinoxe de printemps est la période où plus aucun elfe ne médite : c'est la semaine de l'insouciance où, durant une semaine, on ne fait que danser et chanter ; enfin, l'équinoxe d'automne sera consacré aux ancêtres.
Le mariage de deux hauts elfes se fait d'une manière particulière : il n'y a pas d'officiant, ce sont les futurs mariés qui organisent la fête et la cérémonie. Durant celles-ci, les deux êtres feront communion ensemble et échangeront les vux qu'ils ont formulé l'un envers l'autre, de la façon qu'ils ont choisie. A la fin de la cérémonie, l'Ancien Guide approuvera et jouera le rôle de témoin.
Lorsqu'un Elfe meurt au combat, son corps sera enterré pour qu'il revienne à la nature. On honorera le défunt en contant tous les grands actes qu'il a réalisés durant sa vie et l'on chantera l'envol de son âme vers Valinor, la maison de l'attente. Il arrive un elfe se lasse de vivre : il partira alors lui-même vers les lointains rivages de Valinor. Une même cérémonie sera alors entreprise parmi le peuple elfe, après son départ.
Histoire a écrit :
Les Hauts Elfes des Landes Eternelles sont la descendance d'un autre grand peuple qui habitait un royaume très lointain (proche d'Aimor, le royaume originel des Nains des Landes), qui avait décidé que leur rôle était terminé sur terre et qu'ils avaient suffisamment modelé le monde environnant, maintenant en paix.
Ils quittèrent donc leurs royaume sous la forme d'une longue et lente procession, tristes de quitter l'endroit de leur naissance et partirent vers les plus proches rivages (ceux des Landes): là, ils prendraient la mer sur de grands navires et partiraient vers Valinor, le lieu de l'attente, l'équivalent de leur " paradis " (voir religion), dont ils sont les seuls à connaître l'emplacement.
Ils furent accompagnés des survivants d'un peuple nains qui leur devaient la vie (voir histoire des nains) et lorsqu'ils arrivèrent dans les Landes, ils construisirent leurs navires et partirent, laissant les Nains construire leur propre royaume.

Une partie de ces Hauts Elfes se sépara néanmoins des autres quand elle découvrit la forêt du centre des Landes, magnifique d'entre les magnifiques. Ils jugèrent aussi avoir un rôle dans cette région et la plupart furent aussi effrayés par la mer qu'ils n'avaient jamais vu. Cette partie du peuple elfe en exode constitua donc le peuple elfe actuel des landes Eternelles.
Relations a écrit : Peuples amis

D'jhis : Ce peuple qui possède de nombreux sens aussi affinés que les Hauts Elfes, et qui parvient à communiquer avec les chevaux, ne peut qu'attirer les Hauts Elfes. Peu d'entre eux acceptent les échanges " diplomatiques " des D'jhis (les métis sont très rares) mais s'entendent néanmoins très bien avec elles.

Sauriens : Les Hauts Elfes et les Sauriens vénèrent la sagesse et les décisions bien réfléchies. Même si les deux peuples se voient peu (les Hauts Elfes ont une peur naturelle pour l'eau), lorsqu'ils se rencontrent, ils s'entendent à merveille.


Peuples neutres

Hommes Bleus : Il n'y a pas véritablement de mésentente entre les deux peuples mais les Hauts Elfes ne trouvent pas beaucoup d'intérêt dans un peuple qui vénère une terre où les arbres sont inexistants. Pas de relations donc.

Kultars : Peu de relations entre les deux peuples, éloignés et ayant des environnements quelque peu différents. Néanmoins les hauts elfes ont de bonnes relations avec les Kultars spécialisés en sorts de la nature.

Eldorians : Les Eldorians trouvent les Hauts Elfes hautains et trop sûr d'eux, quant aux Hauts Elfes, ils ne préfèrent pas trop se mêler aux hommes qu'ils jugent trop inconséquents, surtout à la suite de la mort de l'Alliance.
Pas de relations, les deux peuples s'évitent.

Peuples ennemis

Sinans : La nécromancie est contre-nature pour les Hauts Elfes qui l'exècrent et par là même leurs détenteurs.

Galdurs : Ce peuple ne cherche qu'à faire la guerre, ce qui est fort peu sage pour un elfe.

Nains : Depuis la guerre de la barbe coupée, les relations entre les deux peuples sont de la même façon tranchées. Fingel les rassembla mais la fin de l'Alliance les sépara à nouveau. Les Hauts Elfes n'ont pas accepté les nombreuses remarques sarcastiques des Nains qui ont été fort déçus lorsque ces derniers ont quitté l'Alliance, abandonnant Fingel.

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