Les Elfes Noirs

Pour mieux comprendre les différents peuples. Méfiez-vous toutefois, certains textes sont écrits par des Eldorians, avec les préjugés que cela implique. Tout est donc à prendre avec un brin d'esprit critique, chaque Galdur étant tout aussi unique que chaque Sinan.
Coursier
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Les Elfes Noirs

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Taille moyenne : 1,77 m.
Espérance de vie : encore inconnue.
Aptitudes traditionnelles : nécromancie, manipulation, opportunisme, dévotion.
Religion : la plupart croient en une déité unique, la déesse araignée, tisseuse du destin.

Relations amicales : Sinans.
Relations neutres : D’jhis, Galdurs, Hommes Bleus, Nains, Sauriens.
Relations tendues : Eldorians, Haut-Elfes, Kultars.

Bonus de peuple :
Un personnage Elfe Noir débute le jeu avec le rang Initié dans les nexus Nécromancie, Magie et Récolte (= extraction minière).



Les Elfes Noirs et les Haut-Elfes appartiennent à la même race, malgré les détails qui les différencient. Une peau plus pigmentée et une chevelure moins flamboyante laissent les figures sombres se fondre facilement dans la nuit. Agiles et endurants, rapides et silencieux, autant que leurs détestés cousins, ils ont en outre hérité d'une science médicale inégalée. Ainsi dotés de ces inestimables talents, les Elfes à l'humeur ténébreuse allongent aussi aisément leur existence qu'ils écourtent celle des autres dont ils colonisent les domaines. Les Elfes Noirs s'habillent d'ordinaire sobrement, mais ils ne dédaignent pas quelques extravagances pour attirer le regard d'une matrone influente. Ils apprécient les étoffes soyeuses, les capes brodées aux couleurs de leurs maisons, les armures légères et finement ciselées. D'un caractère terriblement soupçonneux, semblant en permanence aux aguets, ils dissimulent sur eux une lame courte et effilée, éventuellement enduite d'un poison foudroyant.

De nature nomade et secrète, les Elfes Noirs utilisent les cavités naturelles comme refuges et temples. Ils aiment tailler et décorer les parois de leurs antres, selon une esthétique qui paraitrait asymétrique, voire torturée même aux Nains. Contrairement aux pâles sylvestres, ils ne se sentent nullement les gardiens de la nature et de ses mystères, fuient la lumière crue du jour, évitent les attroupements, sacrifient volontiers n'importe quelle créature selon leurs besoins ou même leurs pulsions. Longtemps en butte à l'hostilité générale en raison de leur instinct carnassier, les Elfes au teint fuligineux ont appris à se déplacer furtivement et à communiquer sans se faire remarquer. Dès leur plus jeune âge, ils sont accoutumés à endurer sans se plaindre les privations et la douleur, à agir promptement et sans pitié, à servir inlassablement les dames de pouvoir. Dans un monde qui les a longtemps pourchassés, une telle discipline est un gage de survie. Très hiérarchisée, la société sombre est dominée par les femmes. Les plus capables d'entre elles dirigent les familles, mènent les clans, régissent les maisons et monopolisent les postes tant politiques que religieux. Sans posséder obligatoirement la réalité du pouvoir, les matriarches, prêtresses des Fileuses du Destin, sont reconnues comme les plus hautes figures morales et spirituelles des divers groupes. La religion est très suivie, parfois jusqu'au fanatisme et au sacrifice, ce qui n'est pas pour déplaire aux représentantes des cultes obscurs. Ces prédatrices savent utiliser au mieux leurs charmes vénéneux et la dévotion de leurs fidèles pour agrandir et contrôler leur terrain de chasse.

Les hommes ambitieux aiment opportunément offrir leurs services aux dominantes des castes régnantes. La compétition a d'ailleurs longtemps été féroce entre les factions pour accaparer places d'honneur et fortunes, donnant lieu à de permanents et cruels règlements de compte. Malheur à qui, aujourd'hui encore, fait montre de faiblesse ou de lâcheté, demeure incapable de servir les desseins communautaires, déçoit l'attente de sa maîtresse ou de son employeur. Conscientes qu'une telle débauche d'énergie et qu'une telle saignée ne peuvent qu'appauvrir à terme un ensemble déjà en infériorité numérique, des confréries souhaitent rassembler la masse des cadets et des subalternes déçus par leurs rôles sans gloire, afin d'obtenir une large audience dans la société. Elles tentent également de recruter des jeunes parmi les plus prometteurs pour renforcer leur encadrement et à terme placer des pièces de valeur sur l'échiquier politique. En gagnant des voix, ces groupements espèrent de la sorte détendre les relations au sein de leur peuple et saisir de nouvelles opportunités dans le vaste continent des Landes. Mais dans un milieu où chacun est extrêmement jaloux de ses prérogatives et cherche à accroitre son influence, l'apaisement des tensions demeure un exercice délicat.

La nation au regard de lune est donc encore très partagée dans ses coutumes et ses croyances. Elle est intimement attachée aux préceptes des matriarches, tout en écoutant les nouvelles leçons professée par les confréries. Elle veut dévorer avidement un vaste pays, tout en comprenant qu'elle peut difficilement parvenir à ses fins sans allié sincère. Entre eux, se remémorant Gaed'estr sur qui insistent tant les grandes matrones, les clans itinérants essaient désormais d'unifier leurs cultes, leurs traditions et leurs histoires pour forcer la marche de l'Histoire. Face aux redoutables menaces extérieures qui pèsent toujours sur eux, ils aspirent également à codifier les accès aux responsabilités et les vengeances privées. Loin de l'image sanguinaire que leurs ennemis tentent d'imposer, faisant passer ces gens pour des serviteurs des Landes ou des créatures affligés d'une triste malédiction, les Elfes des roches modèlent leur monde pour anticiper les changements à venir. Libérés des sottes accusations contre eux proférées, ils préparent avec conviction un destin qu'ils espèrent extraordinaire.

Les Elfes Noirs se sentent à l'aise avec les Sinans, partageant avec eux leur manque de scrupules et leur philosophie utilitariste. Ils ignorent à peu près tout des Dh'jis et des Sauriens, deux peuples éloignés de leurs préoccupations et qui ne répondent même pas au défi des îlots centraux. Ils sont amusés par les Galdurs, ces géants des steppes qui paraissent autant effrayés que fascinés par la magie noire. Ils se moquent parfaitement des Hommes Bleus, dont les déserts ne conviennent en rien à leur mode de vie. Sans être en guerre pour le moment avec eux, les Elfes Noirs inquiètent les Nains quand ils s'emparent des grottes et s'abandonnent à leurs rites furieux. Ils méprisent les Kultars, surtout leurs mages, chez qui ils devinent l'horreur de la nécromancie. Ils rejettent avec véhémence l'héritage des anciens Haut-Elfes et abjurent leurs antiques croyances. Surtout, ils se rappellent rageusement la funeste nuit où Elouin, conquérant de Séridia, éradiqua la présence sombre de Séridia et maudissent les Eldorians.

L'histoire de Gaed'estr et des premiers Elfes Noirs de Séridia

Coursier
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Re: Les Elfes Noirs

Message par Coursier »

Caractéristiques a écrit :Les Elfes Noirs et les Haut-Elfes appartiennent à la même race, malgré les détails qui les différencient. Une peau plus pigmentée et une chevelure moins flamboyante laissent les figures sombres se fondre facilement dans la nuit. Agiles et endurants, rapides et silencieux, autant que leurs détestés cousins, ils ont en outre hérité d'une science médicale inégalée. Ainsi dotés de ces inestimables talents, les Elfes à l'humeur ténébreuse allongent aussi aisément leur existence qu'ils écourtent celle des autres dont ils colonisent les domaines. Les Elfes Noirs s'habillent d'ordinaire sobrement, mais ils ne dédaignent pas quelques extravagances pour attirer le regard d'une matrone influente. Ils apprécient les étoffes soyeuses, les capes brodées aux couleurs de leurs maisons, les armures légères et finement ciselées. D'un caractère terriblement soupçonneux, semblant en permanence aux aguets, ils dissimulent sur eux une lame courte et effilée, éventuellement enduite d'un poison foudroyant.


De nature nomade et secrète, les Elfes Noirs utilisent les cavités naturelles comme refuges et temples. Ils aiment tailler et décorer les parois de leurs antres, selon une esthétique qui paraitrait asymétrique, voire torturée même aux Nains. Contrairement aux pâles sylvestres, ils ne se sentent nullement les gardiens de la nature et de ses mystères, fuient la lumière crue du jour, évitent les attroupements, sacrifient volontiers n'importe quelle créature selon leurs besoins ou même leurs pulsions. Longtemps en butte à l'hostilité générale en raison de leur instinct carnassier, les Elfes au teint fuligineux ont appris à se déplacer furtivement et à communiquer sans se faire remarquer. Dès leur plus jeune âge, ils sont accoutumés à endurer sans se plaindre les privations et la douleur, à agir promptement et sans pitié, à servir inlassablement les dames de pouvoir. Dans un monde qui les a longtemps pourchassés, une telle discipline est un gage de survie. Très hiérarchisée, la société sombre est dominée par les femmes. Les plus capables d'entre elles dirigent les familles, mènent les clans, régissent les maisons et monopolisent les postes tant politiques que religieux. Sans posséder obligatoirement la réalité du pouvoir, les matriarches, prêtresses des Fileuses du Destin, sont reconnues comme les plus hautes figures morales et spirituelles des divers groupes. La religion est très suivie, parfois jusqu'au fanatisme et au sacrifice, ce qui n'est pas pour déplaire aux représentantes des cultes obscurs. Ces prédatrices savent utiliser au mieux leurs charmes vénéneux et la dévotion de leurs fidèles pour agrandir et contrôler leur terrain de chasse.


Les hommes ambitieux aiment opportunément offrir leurs services aux dominantes des castes régnantes. La compétition a d'ailleurs longtemps été féroce entre les factions pour accaparer places d'honneur et fortunes, donnant lieu à de permanents et cruels règlements de compte. Malheur à qui, aujourd'hui encore, fait montre de faiblesse ou de lâcheté, demeure incapable de servir les desseins communautaires, déçoit l'attente de sa maîtresse ou de son employeur. Conscientes qu'une telle débauche d'énergie et qu'une telle saignée ne peuvent qu'appauvrir à terme un ensemble déjà en infériorité numérique, des confréries souhaitent rassembler la masse des cadets et des subalternes déçus par leurs rôles sans gloire, afin d'obtenir une large audience dans la société. Elles tentent également de recruter des jeunes parmi les plus prometteurs pour renforcer leur encadrement et à terme placer des pièces de valeur sur l'échiquier politique. En gagnant des voix, ces groupements espèrent de la sorte détendre les relations au sein de leur peuple et saisir de nouvelles opportunités dans le vaste continent des Landes. Mais dans un milieu où chacun est extrêmement jaloux de ses prérogatives et cherche à accroitre son influence, l'apaisement des tensions demeure un exercice délicat.
Organisation a écrit :
La nation au regard de lune est donc encore très partagée dans ses coutumes et ses croyances. Elle est intimement attachée aux préceptes des matriarches, tout en écoutant les nouvelles leçons professée par les confréries. Elle veut dévorer avidement un vaste pays, tout en comprenant qu'elle peut difficilement parvenir à ses fins sans allié sincère. Entre eux, se remémorant Gaed'estr sur qui insistent tant les grandes matrones, les clans itinérants essaient désormais d'unifier leurs cultes, leurs traditions et leurs histoires pour forcer la marche de l'Histoire. Face aux redoutables menaces extérieures qui pèsent toujours sur eux, ils aspirent également à codifier les accès aux responsabilités et les vengeances privées. Loin de l'image sanguinaire que leurs ennemis tentent d'imposer, faisant passer ces gens pour des serviteurs des Landes ou des créatures affligés d'une triste malédiction, les Elfes des roches modèlent leur monde pour anticiper les changements à venir. Libérés des sottes accusations contre eux proférées, ils préparent avec conviction un destin qu'ils espèrent extraordinaire.
Relations a écrit :
Les Elfes Noirs se sentent à l'aise avec les Sinans, partageant avec eux leur manque de scrupules et leur philosophie utilitariste. Ils ignorent à peu près tout des Dh'jis et des Sauriens, deux peuples éloignés de leurs préoccupations et qui ne répondent même pas au défi des îlots centraux. Ils sont amusés par les Galdurs, ces géants des steppes qui paraissent autant effrayés que fascinés par la magie noire. Ils se moquent parfaitement des Hommes Bleus, dont les déserts ne conviennent en rien à leur mode de vie. Sans être en guerre pour le moment avec eux, les Elfes Noirs inquiètent les Nains quand ils s'emparent des grottes et s'abandonnent à leurs rites furieux. Ils méprisent les Kultars, surtout leurs mages, chez qui ils devinent l'horreur de la nécromancie. Ils rejettent avec véhémence l'héritage des anciens Haut-Elfes et abjurent leurs antiques croyances. Surtout, ils se rappellent rageusement la funeste nuit où Elouin, conquérant de Séridia, éradiqua la présence sombre de Séridia et maudissent les Eldorians.

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