Les Eldorians

Pour mieux comprendre les différents peuples. Méfiez-vous toutefois, certains textes sont écrits par des Eldorians, avec les préjugés que cela implique. Tout est donc à prendre avec un brin d'esprit critique, chaque Galdur étant tout aussi unique que chaque Sinan.
Coursier
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Les Eldorians

Message par Coursier »

Les Nians sont le peuple humain arrivé autrefois dans les Landes Eternelles.

En des temps immémoriaux, très loin des Landes, il exista un royaume Nian. Quand ce royaume fut détruit par une guerre civile, un large groupe de Nians s'exila et trouva finalement refuge dans les Landes Eternelles. Ils se séparèrent cependant très vite en deux royaumes antagonistes, à l'origine des deux peuples humains actuels : les Eldorians et les Sinans.


Notez que feu le sinistre Nevros, plus connu sous le nom de Vereux, est lui aussi un Nian. Mais il est arrivé dans les Landes seul, indépendamment des autres humains. Il n'est donc ni Eldorian ni Sinan.

Image

Taille moyenne : 1,75 m.
Espérance de vie : 70 fingeliens.
Aptitudes traditionnelles : courage, discipline, vanité.
Religion : monothéisme à tendance intégriste.

Relations amicales : D’jhis.
Relations neutres : Haut-Elfes, Nains.
Relations tendues : Elfes Noirs, Galdurs, Hommes Bleus, Kultars, Sauriens, Sinans.

Bonus de peuple :
Un personnage Eldorian débute le jeu avec le rang Initié dans les nexus Combat, Artisanat et Fabrication.




Les Eldorians sont légèrement plus grands que les Hommes Bleus et à peine plus petits que les Elfes. Leur longévité est médiocre, dépassant rarement soixante-dix fingeliens, quoique leur constitution physique demeure très convenable. Ils ont le regard bleu ou marron et sont attentifs à l'apparence qu'ils se donnent. Les cheveux sont soigneusement coiffés, les barbes parfaitement taillées. Les vêtements sont simples, couvrant le corps élégamment et sans entraver les mouvements. Les bijoux sont rares et discrets, les bandeaux leur sont préférés. Les humains portent souvent une épée sur le flanc ou une dague à la ceinture. À la bataille, ils revêtent des armures plutôt légères mais efficaces, qui couvrent la tête, le torse ainsi que les articulations tout en se protégeant avec des boucliers d'acier. Une fois bien équipés et mis en confiance, ils se lancent volontiers à l'aventure pour gagner richesse et renommée, pour étendre leur influence et imposer leurs certitudes.

Vivant dans une plaine clémente et fertile, les Eldorians se sentent en permanence assiégés par leurs ennemis : les Sinans au sud, les Galdurs à l'est et au nord. Ils se sont donc doublement adaptés, en améliorant sensiblement la productivité de leurs cultures et en disciplinant rigoureusement leurs armées. Grâce à ces points forts, les hommes ont développé leurs villes et, après la colère des Landes agrandissant la mer intérieure, ouvert des ports. L'horizon maritime inédit a soudainement garanti la continuité des relations diplomatiques malgré l'encerclement adverse, favorisé le négoce avec des régions lointaines, permis de surprenantes et fructueuses explorations. Elouin, vaillant capitaine à la nature autant curieuse qu'audacieuse, a profité en son temps de l'aménagement d'un tel site au bord de l'eau pour lancer sa compagnie à la conquête du promontoire séridien. Les cités du domaine herbeux sont généralement bâties selon un plan aux contours réguliers et aux agencements logiques. Les quartiers combinent des maisons résidentielles à plusieurs pièces, des jardins et des puits, des bâtiments collectifs pour l'administration et les cultes, des tours hautes et rondes pour l'entreposage, la surveillance et la défense. Les édifices sont propres, clairs et aérés grâce aux grandes fenêtres et aux vitraux qui découpent leurs murs. Les rues sont larges, pavées et entretenues, permettant une circulation aisée des marchandises et des troupes. L'ensemble urbain, ceint d'une impressionnante muraille, interrompue seulement par de lourdes et solides portes de bois massif, supporte aisément les tentatives d'assaut.

Un roi et sa reine règnent sur le peuple, aidés de conseillers choisis parmi les plus compétents dans leurs domaines. La succession n'est pas dynastique, mais élève à la dignité suprême le meilleur parmi ses pairs siégeant à la Cour. Des vassaux tiennent des fiefs et rendent compte de leurs actions au suzerain. Aux frontières, des gouverneurs militaires, commandant des garnisons toujours sur le qui-vive, gardent les contrées vulnérables en même temps qu'ils verrouillent les principaux couloirs d'accès. Dans les villes, des bourgmestres sont désignés par les résidents pour gérer les affaires municipales. Dans les tribunaux, des juges réceptionnent les plaintes et font partout respecter les lois. L'ordre, la paix et la justice sont les maîtres mots proclamée par une civilisation qui se rêve comme le flambeau du monde. Hélas, les envolées lyriques d'antan n'impressionnent plus grand monde sur le continent. La méfiance chronique des humains envers les autres peuples et l'inconstance diplomatique qui en découle a singulièrement terni l'éclat du pays aux champs fleuris. Mais ni les aléas de l'Histoire ni les critiques des races alentours n'ébranlent la suffisance eldoriane.

Malgré l'aspect rangé de leur existence, les Eldorians aiment les plaisirs que procure la vie. Ils apprécient les foires et les banquets, la musique, la danse et la poésie. Les jeunes gens s'adonnent volontiers aux joies de la séduction et aux délices de l'amour, bien que leurs aînés réprouvent des mœurs si légères. Lorsque l'apprentissage d'un métier ou d'un art se termine, que la formation militaire est achevée, il est temps pour le jeune adulte de penser à se marier et à fonder une famille. Défendre sa terre et son roi, perpétuer sa lignée et honorer ses aïeux, vivre honorablement de ses talents comptent parmi les devoirs sacrés qui sont inculqués aux gens des verts vallons pour que partout rayonne leur culture et leur foi. Les Eldorians croient en une puissance supérieure unique, source du monde et guide des vivants. Ils sont persuadés d'entretenir avec elle une relation spéciale à laquelle aucun autre peuple ne peut prétendre. Le culte du seul dieu régissait, jusqu'à la révélation de la Prompte et Forte Poigne par Fingel, tous les champs de l'activité humaine. Lorsqu'un fanatique nommé Tallikion manipula le monothéisme importé par le divin héros pour exécuter ses noirs desseins, premier pas vers le grand cataclysme des Landes, les hommes déçus retournèrent à leur religion traditionnelle. Écartés de la vie publique depuis cet épisode fondamentaliste, les prêtres se consacrent désormais essentiellement aux offices quotidiens et aux cérémonies commémorant les diverses étapes de l'existence. Selon la croyance communément répandue, l'âme choisit librement sa voie sans devoir craindre la colère d'en-haut. Car quelle que fut sa route avant le trépas, elle sera préservée de la destruction et rejoindra un monde bienheureux où le créateur de l'univers se dévoilera dans toute sa gloire.

La vérité oblige à dire que Les Eldorians n'aiment guère les étrangers et détestent franchement leurs voisins. Ils entretiennent certes des rapports étroits avec les Dj'his, dont les femmes reçoivent chaleureusement les ambassadeurs humains. Ils sont aussi raisonnablement attentifs à ne pas déplaire aux Haut-Elfes ni aux Nains, bien qu'ils éprouvent peu d'affection pour eux. Altiers et rancuniers, les Eldorians se sont finalement brouillés avec les autres nations. Les Eldorians jalousent les Hommes Bleus, la haute spiritualité de leurs chants, leurs pouvoirs télépathiques et magiques, la grâce de leurs gestes. Ils craignent les sortilèges des Kultars et exècrent l'indécision des Sauriens, ils méprisent la frêle constitution de ces gens ainsi que l'habitat humide et à leurs yeux improductif où ils demeurent. Ils maudissent les Elfes Noirs, se souvenant amèrement de leur matrone Gaed'estr qui tenta de prendre Séridia aux Landes et à Elouin. Ils abhorrent enfin, plus que tout autre peuple, les Sinans et leurs alliés galdurs, guerroyant en permanence contre eux.

'un des plus anciens récits connus rédigé par un Eldorian
Religion Eldoriane

Coursier
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Re: Les Eldorians

Message par Coursier »

Caractéristiques a écrit :Les Eldorians sont des Humains de type classique. Aucune particularité physique n'est à dénoter, si ce n'est que l'Eldorian moyen a le teint plutôt bronzé, des yeux des couleur classique (le bleu est le plus commun), des cheveux de couleur normale (le brun est le plus commun).
Ils vivent en moyenne soixante-dix ans et suivent l'évolution classique.
Les hommes gardent le plus souvent les cheveux courts mais certains portent des queues de cheval quoique généralement très courtes. Peu portent des barbes et si c'est le cas, elles seront courtes et bien taillées. Les femmes ont majoritairement de longs cheveux qu'elles portent à hauteur des omoplates ou plus long. Certaines les assemblent sous forme d'une longue tresse.

L'habillement nécessite plus de description que dans les autres races.
Les Hommes portent le plus généralement des pantalons tenus à la taille par une ceinture de cuir. Ces pantalons sont généralement d'un ton neutre. Ils portent en été un simple gilet ouvert sur le torse nu, et pour les plus riches, une cape est ajoutée.
En hiver, des capes plus chaudes sont utilisées mais elles recouvrent cette fois ci des tenues plus diverses. On retrouve des gilets fermés de couleurs diverses, aux cols ornés de couleur dorée et finement travaillés, qui se mettent par-dessus des chemises. Certains commerçants troquent la cape contre de lourdes vestes de fourrure qui tombent assez bas.
Le plus souvent, les Eldorians portent des bottes et la mode est d'avoir des bandeaux dans les cheveux.

Les femmes portent des robes en une pièce, longues mais serrées, ne leur apportant que peu de gêne mais la plupart les utilisent plus lors de grandes fêtes et circonstances : de façon plus commune, elles portent des sortes de jupes qui continuent jusqu'à la poitrine ou jusqu'au cou, mais qui ne descendent pas plus bas que les genoux. Lors de temps moins chauds, elles portent, sous ce type de jupe, de fins pantalons ou des bas de couleurs diverses qui recouvrent jambes et se passent au dessus de légères chaussures. Elles portent aussi des bottes.
Guerriers ou guerrières ont des armures généralement légères et se résument à une cotte de maille, recouverte de brassards et jambières.
Habilités a écrit : Les Eldorians ont des occupations et habilités très versatiles : certains préfèreront l'art du combat, alors que d'autres se laisseront aller à la connaissance ou à des tâches communes. La plupart ont eu une formation militaire et en temps normal, la combinent à d'autres métiers. Certains resteront dans l'armée et y évolueront.
Même si l'on peut dénoter un plus petit nombre de femmes que d'hommes dans l'armée, il n'y a pas de problème à ce que l'un d'elles en fasse partie. Un certain machisme est cependant à dénoter.

L'épée est l'arme la plus utilisée, mais l'on trouvera aussi des arbalètes, des frondeurs ou certains spécialisés dans l'utilisation de courtes dagues. Il peut s'agir d'épées à deux mains ou plus légères, avec ou sans bouclier.
La magie existe et certains se spécialisent dans ce domaine. Contrairement aux Kultars, il ne s'agit alors pas d'un potentiel magique donné à la naissance mais bien à un plus petit potentiel qui peut évoluer. Cependant l'évolution est très longue et l'apprentissage, très harassant : des études très complexes doivent être faites. On trouvera plus de femmes magiciennes que d'hommes, à l'inverse de l'armée classique.
Environnement a écrit : Les Eldorians vivent dans un pays très boisé mais ayant aussi ses larges plaines vertes.
Plus précisément, le pays Eldorian est constitué de plusieurs régions : au sud, la région plus désertique, attenant aux frontières bleues et au canyon du Trépont ; au nord et à l'est, les frontières avec les Galdurs sont constituées de plusieurs petites montagnes et le temps y est plus au froid ; dans le reste du pays, nous trouverons un climat tempéré et ces fameuses plaines boisées.

Les villes Eldoriannes sont construites en pierres et les maisons sont généralement construites en plusieurs parties, sous forme rectangulaire et recouvertes ou non de toits en tuiles. Le verre est employé pour les fenêtres et il s'agit, généralement de vitraux colorés et travaillés.
Les bâtiments officiels combinent généralement ce type de construction et de multiples tours aux diverses fonctions, toujours circulaires.
Toujours entourées de hautes murailles, les villes Eldoriannes sont réputées pour leur capacité à tenir un siège. On les construit généralement autours d'une source, d'un lac ou sur une rivière et de nombreux entrepôts de nourriture existent.
Les villes sont généralement de très grande taille et il est de tradition qu'une série de fermes et cultures sont incluses dans la ville même, permettant son autarcie.
Organisation a écrit : Depuis leur arrivée dans les Landes, les Eldorians sont gouvernés par un roi, qui ne peut être déchu. Il est donc roi à vie et la reine participe de manière égale à la direction du pays. Durant son règne il choisira son successeur dont le nom sera tenu secret par ses trois fidèles conseillers. Il pourra changer à souhait le nom de celui-ci mais on ne pourra le contester à sa mort. Le successeur ne doit pas particulièrement être de sa famille et plus généralement, on remarquera une propension à éviter un choix interne ou, s'il est fait, le membre de la famille en question, ne le saura qu'en dernière minute.
Le choix du successeur se fait donc sur base des mérites et de l'honneur de celui qui aura été choisi, de la manière la plus juste qu'il soit, par le roi.

Le roi s'entoure à sa nomination, de trois conseillers qu'il choisit librement. Il nommera aussi des gouverneurs qui auront un pouvoir de décision rapide dans les régions pour lesquels ils sont nommés. Il y a la région nordique, la région du sud, les frontières ouest et la zone centrale, pour lequel il est lui-même gouverneur.
Autrefois, il y avait une autre région : celle des Sinans, dite la région de la roche.

Le seul organe indépendant du roi est la Cour de Justice, choisie par les citoyens Eldorians, mais dont les candidats peuvent être néanmoins révoqués par le roi s'il le justifie.
Le roi doit, chaque mois, informer son peuple des décisions qu'il a prise ou prendra, et tout citoyen a le droit de répondre, de critiquer ou de donner ses suggestions. Les gouverneurs transmettront l'information dans leurs régions.

Religions et valeurs a écrit :Les Eldorians croient en un dieu unique, qui est leur créateur, leur guide et leur conseiller tout le temps à l'écoute.
De très nombreuses traditions existent notamment pour le mariage, la naissance et la mort, liées à cette religion.
Beaucoup plus stricte avant l'arrivée de Fingel, cette religion avait pris un très grand pouvoir par le biais de ses prêtres qui dictaient la loi divine et faisaient ainsi pression sur le roi.

Depuis Fingel, malgré l'épisode de Tallikion, cette religion est beaucoup plus coulante, les prêtres sont plus des conseillers qu'autre chose et le dieu est appelé communément " La prompte et forte poigne ", en référence à une main amie qui indique le chemin, nom apporté par Fingel. Ceux qui n'adhèrent pas à cette religion sont toutefois mal vus par leurs congénères, ce qui est sûrement la conséquence des paroles de Tallikion. Les prêtres sont très respectés et leurs conseils souvent avisés.
Après leur mort, les Eldorians croient qu'ils rejoignent l'Autre Monde, un monde où la paix est omniprésente et ou la Prompte Poigne s'est révélée à tous. Il s'agit là d'une sorte de paradis. Il n'existe pas d'équivalent à un enfer car la Prompte Poigne accepte en son sein tout homme, même s'il s'est trompé de chemin.
Le plus grand précepte apporté par cette religion est le respect de l'autre et l'amour. Dû sans doute à ce rôle flou du dieu unique, de nombreuses superstitions sont néanmoins nées, liées à la Forte Poigne.
Des temples sont construits où les prêtres Lui rendent hommage et où les cérémonies sont faites.

Coutumes a écrit :La majorité des coutumes Eldoriannes sont liées à leur religion. Naissance, mort et mariage forment des rituels suivis par les prêtres dans le temple de la ville et impliquent des fêtes sous formes de grands banquets, où le plaisir des sens est à l'ordre du jour.
Les Eldorians sont friands de musique et lorsqu'un musicien ou un chanteur, toujours trop rare, passe dans une ville, il donnera de nombreuses représentations où Eldorians écouteront les plus belles et danseront sur les plus rythmées.
Les instruments sont généralement très simples : l'instrument le plus utilisé est la harpe de voyage, une petite harpe portative. On combine les sons produits par celle-ci avec la magie (les chanteurs et musiciens ont tous des notions de magie) pour produire des sons inattendus, et des voix particulières. La musique est l'un des arts plus employés par les Eldorians, et c'est la manifestation la plus commune de la magie, peu utilisée pour le combat. Toutefois, les Eldorians savent qu'en termes d'originalité et de voix, ils ne surpasseront jamais l'art des Hommes Bleus. Ils n'en restent pas moins les maîtres de l'instrumentation musicale rythmée.

Un autre art lié et fort apprécié par les Eldorians est celui de la poésie et des belles lettres, auxquels se consacrent certains d'entre eux.
L'art manuel tel la peinture, la sculpture et l'orfèvrerie connaît peu d'adeptes : il s'agit là d'un profond choix de culture qui les différencie des Sinans, beaucoup plus manuels.

Enfin, lorsqu'un jeune atteint sa majorité, avant qu'il choisisse son métier ou l'orientation de sa vie, il participera à une cérémonie avec ses congénères, où ils devront subir multiples épreuves, et finalement, choisir la dame de leur première nuit d'amour.
Cette fête est généralement faite au début du printemps, et on la tient en grande estime. Les couples sont rares et mal vus avant cette cérémonie.


Histoire a écrit :L'histoire de l'arrivée des Eldorians dans les Landes est fort classique pour un peuple humain : une guerre de succession dans un lointain pays entraîna un mouvement de rébellion dont les membres prirent le nom d'Eldorians en référence au nom de celui qu'ils soutenaient, Eldorian ap Glyned. Ce dernier avait été désigné par le roi pour être son successeur mais n'était pas son fils.
Ceci constituait un écart par rapport à la tradition qui voulait la succession filiale. Le fils du roi de ce pays revendiqua donc un trône qui lui était destiné selon les traditions, mais pas selon son père. Il réussit contre toute attente à écraser ceux qui suivaient Eldorian. Il fit tuer Eldorian et exila ceux qui le soutenaient dans les Landes, région réputée maudite.

Arrivé dans les Landes, le petit peuple humain prit le nom de l'homme qu'ils avaient adulé. Ce peuple choisit pour organisation un monde politique royal qui devait éviter la succession filiale et une organisation plus juste donc. Par de multiples ruses, le peuple parvint à se hisser parmi les premiers peuples des Landes, malgré leur arrivée tardive.
Au fil des siècles, cependant, l'ironie voulu que la raison de l'exil de ce peuple fut aussi la raison de sa séparation : une partie des Eldorians, habitant une région fort isolée du royaume, appelée " Région de la Roche " (le seul passage vers celle-ci était constitué d'un très escarpé canyon sur lequel ils bâtirent un gigantesque pont : le Trépont), avait acquit de grandes différences par rapport aux autres Eldorians : ils utilisaient beaucoup plus la magie et plus particulièrement, la magie noire, exécrée par ces autres Eldorians ; ils avaient choisi des arts différents,...
Un désir d'indépendance était né et lorsqu'un roi Eldorian décida de faire interdire la nécromancie qu'il considérait comme perversion ce désir s'enflamma.

Le fils du roi en question en profita : désirant ardemment le trône et croyant qu'il aurait peu de chance de l'avoir vu le passé des Eldorians, il affirma aux habitants de la Région de la Roche, que s'il était soutenu comme roi, il laisserait la nécromancie se faire.
Et ce qui devait se passer se passa : les habitants de la région de la roche se rebellèrent dans une guerre sanglante qui se termina par un siège de la capitale Eldorianne. De nombreux rebelles moururent en essayant de prendre la ville d'assaut et le peuple Eldorian souffrit de famine et de maladie. Les deux camps signèrent un accord et la séparation fut faite.
Le camp du fils nécromant prit son nom : Sinan.
Depuis, la succession Sinan se fait de façon filiale et la nécromancie y est partout utilisée. Les deux peuples ne s'entendent pas et ne s'entendront jamais, en souvenir de la sanglante rébellion, et sur base de leurs grandes différences.
Relations a écrit :
Peuples amis

D'jhis : Depuis leur arrivée dans les Landes, les Eldorians entretiennent de très bonnes relations avec les D'jhis qui, pour assurer la survie de leur peuple majoritairement féminin, demandent régulièrement à certains notables Eldorians de participer à leurs ébats amoureux. Ces échanges " diplomatiques " ont toujours plus au peuple Eldorian et à son roi, qui n'a jamais refusé les charmes d'une belle D'jhi.

Peuples neutres

Elfes, Nains : Les Eldorians ont toujours réalisé de nombreux échanges avec ces deux peuples et n'ont jamais été en guerre contre eux. Néanmoins, l'entente n'ira jamais plus loin vu la peur des Eldorians pour ces peuples. Le premier leur inspire crainte voire jalousie et ils exècrent le caractère hautain de certains elfes qui se croient les plus sages.
Quant aux Nains, ces petits êtres qui ne vivent que dans les grottes et qui adulent leur art plus que tout autre chose, ne soulèvent pas fort leur attention.

Peuples ennemis

Hommes Bleus, Kultars, Sauriens : Le caractère Eldorian est très prompt à la peur de l'autre, au racisme et à la xénophobie. L'aspect étrange et différent des Sauriens, la couleur de peau des Hommes Bleus et leur enviable grâce, la couleur de peau des Kultars leurs ont depuis toujours inspiré des sentiments de crainte voire...de supériorité. De nombreuses guerres en sont nées : la peur implique souvent la haine. Ce n'est pas le cas des D'jhis dont les différences et la grâce féline ne peuvent que séduire ; ni des Elfes ou Nains qui ne revendiquent aucune quelconque origine humaine et qui de toute façon ne se mèlent pas aux Eldorians.

Sinans : La guerre de séparation des Sinans a laissé de profondes et douloureuses marques qui rend difficile toute réconciliation. Mais il faut ajouter à ceci le dégoût inspiré par la nécromancie aux Eldorians et les autres différences culturelles qui impliquent de nombreux points de vue opposés et par là même, l'impossibilité de relations durables.
Fingel avait pu rassembler les deux peuples mais sans lui, et avec le retour de la magie noire (qui avait disparu suite à la guerre de l'Illith Thyl), la séparation a ressurgi.
Galdurs : Durant la sécession du pays Sinan, les Galdurs ont soutenu ces derniers, admirant la force de la nécromancie et des armées mortes vivantes soulevées par ce pouvoir. De plus, les Galdurs ayant toujours préféré faire la guerre aux Eldorians qu'aux Sinans, les Eldorians ne peuvent pas vraiment se permettre de les adorer.

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