Chanter ça detend un Nain

[khonrad]

***profitant d'une accalmie dans la guerre contre les Landes, les Nains etaient de retour à la Taverne du Trepont ; après quelques bieres, Khonrad grimpa sur la table alors que certains, ayant déjà assisté à cette escalade de table se bouchaient les oreilles, il se mit à chanter***

Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la gentille Reca de Trepont
Avec l'ami Rol
Et avec l'ami Gahard
On allait boire nos vingt ans
Rol se prenait pour Ernek
Et Gahard pour Hamal
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi, je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les Hauts Elfes
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Geants"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant :

Les Elfes Pâles, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bête
Les Elfes Pâles, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient...

Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la gentille Reca de Trepont
Avec l'ami Rol
Et avec l'ami Gahard
On allait brûler nos vingt ans
Ernek dansait comme un vicaire
Et Gahard n'osait pas
Et moi, moi qui restais le plus fier
Moi j'étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les Hauts Elfes
Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Geants"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant :

Les Elfes Pâles, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bête
Les Elfes Pâles, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient...

Le cœur au repos
Les yeux bien sur Terre
Au bar de l'hôtel des "Trois Geants"
Avec maître Rol
Et avec maître Gahard
Entre Vieux Nains on passe le temps
Rol parle de Ernek
Et Gahard de Hamal
Et moi, moi qui suis resté l'plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c'est en sortant vers minuit, Monsieur le Chambellan
Que tous les soirs, de chez la Reca de Trepont
De jeunes Elfes Pâles nous montrent leur derrière
En nous chantant :

Les Vieux Nains, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bête
Les Vieux Nains, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient...


un "hommage" au Grand Jacques que tous auront reconnus j'espere

[Gahard]

Après avoir applaudi à tout va et bruyamment Khonrad, le vieux Gahard monta péniblement sur la table et lui dit

"ché à mi maintenant m'petiot hein"

il envoya une bonne tape amicale dans le dos de Khonrad et se mit à chanter tout en buvant des lampées de sa chope.

"Vieux Nains d'ichi,
Goûto voir si l'bière éto l'bonne.
Vieux Nains d'ichi,
Goûto voir si l'bière éto l'bonne.

Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.
Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.

S’il éto l'bonne, s’il éto agréable,
J’iro l'boire jusqu'à m'plaisir.
S’il éto l'bonne, s’il éto agréable,
J’iro l'boire jusqu'à m'plaisir.

Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.
Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.

Si j'mouro ichi, j'voulo qu’m’enterre,
Dans l'cave d'l'Oana, où y’avo d'bonne bière.
Si j'mouro ichi, j'voulo qu’m’enterre,
Dans l'cave d'l'Oana, où y’avo d'bonne bière.

Gahard bu d'un trait le reste de sa chope avant de jongler quelques instants avec puis continue le reste de sa chanson

Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.
Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.


L'deux pieds contre l'muraille,
Et l'tête chous l'robinet.
L'deux pieds contre l'muraille,
Et l'tête chous l'robinet.

Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.
Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.

Et l'quatre plu'grands zivrognes,
Y port'rons les quatr’ coins d'l'drap.
Et l'quatre plu'grands zivrognes,
Y port'rons les quatr’ coins d'l'drap.

Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.
Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.

Pour l'donner l'dichcours d'uzage
On iro à l'taverne d'Nord Thyl.
Pour l'donner l'dichcours d'uzage
On iro à l'taverne d'Nord Thyl.

Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.
Goûto voir, chi, chi, chi
Goûto voir,
Si l'bière éto l'bonne.

Sur m'tombe, j'voulo qu’on écrive,
Ichi gît l'vieux Gahard, l'roi d'l'buveurs d'bière.
Sur m'tombe, j'voulo qu’on écrive,
Ichi gît l'vieux Gahard, l'roi d'l'buveurs d'bière."

(HRP: chanson à boire trouvée sur internet et modifiée sans modération, titre original : chevaliers de la table ronde)

[Romir]

- Oh et puis bran!

Romir grimpa sur la table et poussa énergétiquement Gahard pour qu'il tombe/descende de celle-ci.

- Dédié à un tas d'aventuriers, les bons, comme les mauvais.



Elle est à toi cette chanson
Toi le nain qui, sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid!

Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez

Ce n'était riiien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âââme il brûle encore
A la manière d'un feu de joie!


Toi l'Aventurier quand tu mourras
Quand les landes t'emporteront
Qu'il te conduise, à travers ciel
A Hamal éternel...


Elle est à toi ceetteuh chanson
Toi l'nain qui sans façon
M'as donné quaatrre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim!

Toi qui m'ouvris ta huucheuh quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S'amusaient à me voir jeûner!

Ce n'était riiien qu'un peu de pain
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âââme il brûle encore
A la manièr' d'un grand festin


Toi l'aventurier quand tu mourras
Quand les landes t'emporteront
Qu'il te conduise à travers ciel
Aux dieux éternels...


Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
D'un air malheureux m'as sourit
Lorsque la milice m'a pris...

Toi, qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener!

Ce n'était riien qu'un peu de miel
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil !!

Toi l'étranger quand tu mourras
Quand les landes t'emporteront
Qu'il te conduise à travers ciel
Au dieu que tu voudras...


Romir se rassoeit d'un coup, rouge et visiblement au prise avec une vive émotion.



[hrp: ni plus ni moins que la Chanson pour l'Auvergnat du Grand Georges Brassens.]