Assit non loin de Gildur et de Kdarh, le vieux nain referma son vieux livre à la couverture usée. Il avait le cœur serré mais essayait de ne pas trop le montrer. Il se leva et se dirigea vers le comptoir une bourse à la main pour payer sa note à Dame Oana.
« Chalut m'petiote l'Oana, v'là l'bourse pour payer l'bière que j'avo bu ché ti » dit-il avec un semblant de sourire gêné.
« j'va ... », il toussa nerveusement, « j'va d'voir partir en l'Irilion, hein, j'avo l'voyage à l'faire »
« j'avo cherché ichi mais j'avo po trouvé alors j'va échayer là-bas. Y avo eu l'forte communauté d'nains là-bas, peut'tre qu'ché là-bas » marmonna-t-il pour lui dans sa barbe.
« Chui dézolé pour l'défenche d'Nord Thyl mais d'fachon j'éto l'trop vieux pour tenir l'hache dans l'guerre. M'petiots y t'défendront, j'éto chûr d'cha, hein, m'petiote. »
L'usure du temps et la fatigue se lisait sur son visage. Il lui sembla tout à coup que le poids des ans lui devenait difficilement supportable.
« chi t'vois m'petiots à mi, chui dans l'coin là-bas. J'avo à préparer l'zaffaires d'mi pour l'voyage. J'aimero l'dire au revoir à eux auchi. »
Il sortit un médaillon finement ouvragé et le tendit à Oana.
« Tiens cha, m'petiote, chi t'peux garder cha pour mi. Ché l'dernier chouvenir d'l'femme à mi. Cha faiso chi longtemps qu'elle avo rejoint Hamal, maudites choient chés plantes l'vertes qui l'avo enlevée à mi ! »
Il soupira et une larme coula sur sa joue ridée.
« Chi j'devo po r'venir alors cha chera pour ti, hein m'petiote »
Puis il se détourna et retourna, à sa place, préparer son sac.
Préparatifs (taverne de Nord Thyl)
Khonrad qui venait de penêtrer dans la taverne pour eviter une cockatrice cria à Oana :
A BWAAAAAAARRRRR HAHAHAAAAAAA que je retourne achever ce maudit poulet entre deux bieres ... même si je prefererai achever mes bieres sans ces sales bestioles de l'autre coté de la porte.
Et une biere aussi, non un tonnelet de la speciale là, à notre ami Gahard, je viens d'entendre une partie de ce qu'il disait et je ne peux pas l'empêcher de partir mais on peut peut être le faire traîner un peu ...
j'te demanderai quand même, l'ami Gahard, si t'passes par Irinveron, de saluer de ma part Eldem et de lui dire que je lui paierai les dégats bientôt, si tu passes par Trassian, de saluer Fergan ...
***Coups repetés sur la porte***
Sale bestiole ... j'arrive ...
Khonrad courru vers la porte et on eu à peine le temps de le voir sortir qu'il etait deja rentré ... Salopard de geant ... pas qu'jai peur mais l'est grand lui ; vais tenter de me faufiler pour aller chercher des renforts ...
Reviens nous vite et que ta quête soit fructueuse l'ami Gahard
en sortant, Khonrad pu voir un leger sourire se dessiner sous la barbe du doyen ... "y r'viendra l'vieux l'est solide" se dit il
A BWAAAAAAARRRRR HAHAHAAAAAAA que je retourne achever ce maudit poulet entre deux bieres ... même si je prefererai achever mes bieres sans ces sales bestioles de l'autre coté de la porte.
Et une biere aussi, non un tonnelet de la speciale là, à notre ami Gahard, je viens d'entendre une partie de ce qu'il disait et je ne peux pas l'empêcher de partir mais on peut peut être le faire traîner un peu ...
j'te demanderai quand même, l'ami Gahard, si t'passes par Irinveron, de saluer de ma part Eldem et de lui dire que je lui paierai les dégats bientôt, si tu passes par Trassian, de saluer Fergan ...
***Coups repetés sur la porte***
Sale bestiole ... j'arrive ...
Khonrad courru vers la porte et on eu à peine le temps de le voir sortir qu'il etait deja rentré ... Salopard de geant ... pas qu'jai peur mais l'est grand lui ; vais tenter de me faufiler pour aller chercher des renforts ...
Reviens nous vite et que ta quête soit fructueuse l'ami Gahard
en sortant, Khonrad pu voir un leger sourire se dessiner sous la barbe du doyen ... "y r'viendra l'vieux l'est solide" se dit il
Forgeron
Gardien de la Tradition
Adepte de la Terre
Hymne des Gardiens de la Tradition
la Chanson du Khonrad
On fé todi on drôl' di mèsti
Gardien de la Tradition
Adepte de la Terre
Hymne des Gardiens de la Tradition
la Chanson du Khonrad
On fé todi on drôl' di mèsti
« Merchi m'petiot, t'éto l'bon gars. » dit-il au moment où khonrad quittait la taverne pour aller chercher du renfort.
Il prit le tonnelet que lui apporta Oana et le posa à côté de son sac.
« Merchi m'petiote, cha chera pour l'route. »
Le vieux nain, enveloppa son vieux livre dans son écrin de cuir usé. Il le mit précautionneusement dans son sac à dos puis il mit les nombreux parchemins qu'il avait relut avant d'annoncer la nouvelle de son départ.
Sur la table, la vieille hache de Gahard était posée à côté du sac. Dernière compagne du nain, son éclat avait disparu avec le temps. On y voyait ce qui avait dû être des ornements finement ciselés dont les pierres précieuses avaient disparues depuis de nombreux fingéliens. certaines perdues, d'autres vendues pour survivre.
Il attacha le tonnelet aux sangles de son sac avant de mettre le tout sur son dos.
Il prit sa hache en main, plus pour se rassurer qu'autre chose, et écouta à la porte. Le bruit des combats s'était atténué et il en profita pour sortir non sans un dernier regard pour les rares clients encore présent dans la taverne.
Depuis l'époque du bannissement, ce n'était pas la première fois qu'il partait ainsi, presque comme un voleur, presque dans l'indifférence générale.
« Adieu, m'petiots, faiso attenchion à vous. », murmura-t-il en franchissant la porte
Il prit le tonnelet que lui apporta Oana et le posa à côté de son sac.
« Merchi m'petiote, cha chera pour l'route. »
Le vieux nain, enveloppa son vieux livre dans son écrin de cuir usé. Il le mit précautionneusement dans son sac à dos puis il mit les nombreux parchemins qu'il avait relut avant d'annoncer la nouvelle de son départ.
Sur la table, la vieille hache de Gahard était posée à côté du sac. Dernière compagne du nain, son éclat avait disparu avec le temps. On y voyait ce qui avait dû être des ornements finement ciselés dont les pierres précieuses avaient disparues depuis de nombreux fingéliens. certaines perdues, d'autres vendues pour survivre.
Il attacha le tonnelet aux sangles de son sac avant de mettre le tout sur son dos.
Il prit sa hache en main, plus pour se rassurer qu'autre chose, et écouta à la porte. Le bruit des combats s'était atténué et il en profita pour sortir non sans un dernier regard pour les rares clients encore présent dans la taverne.
Depuis l'époque du bannissement, ce n'était pas la première fois qu'il partait ainsi, presque comme un voleur, presque dans l'indifférence générale.
« Adieu, m'petiots, faiso attenchion à vous. », murmura-t-il en franchissant la porte