Edito :_____________________La peur de l'affranchi.______________________
Tout d'abord, Landais et Landaises, je ne peux que vous féliciter pour votre enthousiasme et votre curiosité. Vous avez été nombreux à nous lire, nombreux à faire le sacrifice de vos chaînes et de votre aveuglement pour le gain du doute et du changement, un nombre bien au délà de nos attentes quand on connaît le nombre d'illetrés et d'ignares qui peuplent nos ilôts.
Vous voici maintenant face à un choix difficile, revenir à la maison du maître et écartez toutes idées d'une vie nouvelle, ou accepter cette liberté neuve et le prix à payer pour la conserver.
Contrairement à ce qu'une larve eldorianne vous sussure, les ilots ne se divisent pas en trois catégories d'aventuriers. Il ne s'agit pas d'être fort en muscle, ou rusé, ou de ne voir que par les yeux des deux premiers. Non ! Il s'agit de décider qui suivre ! Qui écouter ! Votre conscience ? ou ce que l'on vous conditionne et force à ingurgiter ?
Néanmoins, avant que ne vous décidiez à perdre la vue, lisez, prenez le temps d'évaluer les poids dans la balance. Ce mois-ci, nous ouvrons la voie vers une nouvelle vision des Gildes, ces institutions dont Luxin finance les moindres caprices, et dont on nous rabats les oreilles de leur -in-utilité. Et n'oubliez pas :
Si la vérité est difficile à dire, il est bien plus facile de la lire.
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La chute de Nord-Thyl : pots-de-vin et petits sacrifices.
Quelle triste histoire que la destruction de la citadelle naine. Tant de vies sacrifiées, de familles détruites, et surtout, un paquet de lumens économisés. Explications.
Les Nains souhaitant faire quelques aménagements dans leur cité décrépie, ils se sont tout naturellement tournés vers leur ami Perdur. Seulement le coût total des travaux s’annonçait salé, et tous leurs petits caprices n’auraient pu voir le jour. C’est que ça coûte cher, démolir puis reconstruire.
Il en faut plus cependant pour décourager ce vaillant peuple qui ne recule devant rien. La suite vous la connaissez. Il fallait causer la destruction de Nord-Thyl par n’importe quel moyen !
Un Rassemblement de Barbus Influents se chargea de cette mission, pour nous faciliter la tâche, nous nommerons ce groupe « RBI » par la suite. A ne pas confondre cependant avec les Ramasseurs de Bidules Invisibles, noble organisation au demeurant, dont nous nous chargerons plus tard.
La première solution envisagée fut un échec, mais si, souvenez-vous de la vente des essences. Sous l’impulsion, ce RBI a cru pouvoir attirer les foudres des Aventuriers sur tout le peuple Nain en pactisant avec Vereux. En espérant une guerre qui réduirait en poussière leur cité, ils n’ont récolté que des brimades hypocrites.
C’est alors que les dessous de table commencèrent à proliférer. Le RBI a tout d’abord recruté le Kultar Chasseypeych, dont nous garderons l’anonymat sous ce pseudonyme imaginaire. Les Nains ont donc payé le fils de feu Morumi, pour organiser un grand feu de joie. Seulement le mage Kultar, dont nous tenons vraiment à conserver l’identité secrète, n’avait pas le talent de son père ni la folie destructrice de sa mère Atekel. Il parvint seulement à embraser un petit toit d’une bicoque isolée pleine de paille. Bel exploit.
Il fallut passer à la vitesse supérieure, en s’adressant à un niveau supérieur.
Intervient alors Ernek. Ses éclaireurs avaient repéré un groupement d’orcs prêt à attaquer… Tarsengaard. Evidemment, pourquoi attaquer la citadelle Naine quand le palais et le véritable point stratégique de Séridia se trouve sur l’autre versant de la montagne ? Sous la demande du RBI, appuyée par Perdur et certainement quelques conditions sous-jacentes, Ernek conduisit ses troupes pour agglutiner les orcs et les forcer à descendre sur Nord-Thyl. Victoire !
Il est temps de faire les comptes maintenant. Voici ce qu’ont véritablement coûté les travaux de Nord-Thyl. L’avènement public de l’allégeance des Nains à Vereux. Une crise d’hystérie morbide de la part d’Atekel, que les Nains ont tenté tout d’abord d’expulser, puis de tuer. Nous remercions également à ce sujet l’aide précieuse apportée par quelques Aventuriers, comme par exemple cet Elfe banni qui a la langue fourchue et ne cessait de la contrarier, ou cette femme Bleue manipulatrice, qui tenta de la pousser au suicide.
Coïncidence que ce traité entre Bleus et Nains sorte de nulle part alors que celle-ci se trouve être suppléante de ces lavandes ? Finissons sur une note légère et macabre en ajoutant la mort de tous ces Nains natifs morts lors de l’invasion involontaire des orcs.
Réjouissons-nous cependant, tout cela n’a pas été vain, grâce aux économies réalisées, ainsi qu’à la contribution de Vereux, tout est rentré dans le budget, bientôt ces souffrances seront oubliées. Allons visiter la nouvelle citadelle, admirons sa magnificence, ce travail d’orfèvre.
Finalement, ça en valait la peine... non ?
><Le LépreuxChauve><
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Les Mages : les dessous d'une gilde pas si respectable
Ils voudraient que nous nous repaissions de la vitrine impeccable qu'ils affichent sur le MagLE, mais la gilde des Mages est loin d'être aussi enchanteresse que ce qu'on veut bien nous obliger à gober.
Certes, les Manipulateurs Asbcons Grandiloquents et Efféminés se targuent de ne réunir que du beau monde, du beau, du frais aventurier, de l'esprit aiguisé.
Mais las ! Le passif douteux des membres et leur activisme criminel est tout aussi aveuglant que le blason en or massif qu'ils arborent.
Commençons par leur mentor, le dénommé Hasdrubal.
Petit Kultar de son état, et non ce n'est pas une figure de style, il grandit dans le giron tyrannique d'Atekel. Très vite, il dévoile un don inespéré pour la magouille et le lucre.
Quelques années plus tard, après force parlotte et tentative d'intimidation, il accède par un coup d'état au poste de représentant kultar. Par ce biais, le pouvoir s'offre à lui, mais ce n'est pas suffisant.
Après avoir tenté d'assassiner Atekel, témoin gênant de ses combines, en déréglant la magie runique, il s'empresse d'ériger sa Gilde, se portant comme Héros Séridien.
Puis, toujours assoifé de pouvoir, il détourne une somme coquette offerte à la communauté par Adonis, et disparaît un temps, mystérieusement. Nous ne pouvons que déplorer le manque de subtilité de sa ruse, à laquelle, tout bon sinan qui se respecte, aurait trouvé une alternative plus habile.
A peine oserons nous dire qu'une deuxième fois, il sème le drame qui a mené Atekel à la déchéance physique, scellant ainsi une longue amitié avec les serviteurs des Landes.
Qui sait si derrière les larmes, les vociférations, ne se cachent pas une grande culpabilité, un talent de troubadour ?
Troubadour comme son bras droit, le lapin bleu Soriemirhil. Voulant marcher de concert vers le Trône, main dans la main avec son idole, il échoue, et se tourne alors vers une reconversion prévisible : la musique.
La musique, une couverture comme une autre pour tenter de nous faire oublier que la Gilde verse dans les arts sombre. La présence de la Matriarche ésseulée dans leur rang en est une preuve évidente. Son goût prononcé pour le culte des Féaux, la torture et l'assassinat rejaillit sur ses membres, qui se targuent d'être savants dans tout les domaines de la magie et de l'occulte.
Ils pratiquent la nécromancie avec les restes du regretté Morumi, pactisent avec Névros par le biais de l'elfette Elwen, et distillent lentement mais surement leur venin parmi la populace.
Et après ça, vous voudriez encore croire qu'ils sont « respectables » ?
Mais peut être est-il trop tard, ne seriez vous pas déjà sous le joug de leur envoutement ou de leur magie perverse ?
><Le CasseTord><
