Un inconnu d'âge moyen entre dans la taverne de Reca. Enfin, d'âge moyen... disons plutôt d'un âge indéfinissable.
Un crâne dégarni contrebalançant l'absence de ride de son visage, seule sa barbichette légèrement grisonnante laisse entendre que l'âge de la puberté n'est plus qu'un souvenir pour lui.
Entièrement vêtu de gris, si l'on omet une cape marron visiblement toute neuve, il se dirige d'une démarche avenante vers le comptoir de la taverne tout en détaillant les lieux avec la curiosité de ses yeux vert émeraude.
Vu la forme de ses oreilles, et son teint plutôt clair de peau, on a vite fait de le ranger dans la catégorie des humains.
"Salutations tavernière!" dit-il.
"Je m'étais promis d'entrer ici et de me présenter à ceux qui s'y trouveraient dès que j'en avais les moyens. C'est chose faite, modestement. Et un peu grâce à vous!" Un sourire entendu s'affiche fugacement sur ses lèvres avant qu'il ne continue plus avant.
"Mon nom est Voran, Voran l'humain, et j'offre à boire à tous ceux qui passeront la porte, pour fêter quelque peu le jour singulier qui m'a conduit ici."
Ce faisant, l'étranger dépose une bourse modérément garnie derrière le comptoir de la tavernière.
"Un verre de vin fera l'affaire pour moi, Dame."
Regardant la salle vide, l'homme rajoute:
"Peut être en apprendrè-je plus sur les Landes en une gorgée de votre breuvage qu'en de longs discourts historiques... qui sait? Car ne dit-on pas que le vin reflète toujours l'âme du pays?"
En attendant sa commande, Voran en profite pour ôter sa cape et la garder sous le bras.
Il s'accoude dos au comptoir, et commence à siffloter patiemment deux trois notes d'un air connu de lui seul, tourné vers la porte.
Voran l'Humain.
Re: Voran l'Humain.
Sirotant son troisième verre, l'homme semble comprendre enfin que personne ne passera cette porte.
Il marmonne pour lui même: "Première leçon, écouter ce qu'on t'avait dit!"
Il avait bien tenté de discuter avec la tavernière qui se nommait Reca, mais elle semblait d'un naturel taciturne, et avait d'autres choses à faire que de causer avec un étranger.
"Gardez la bourse, en dédommagement. C'est moi qui ai du faire fuir les clients" rajoute-t-il un ton plus haut vers Reca, en souriant.
"Au pire, mettez le à mon crédit. J'aurais ainsi la seule ardoise positive du coin" Un rire amer clot son discours.
D'un bras, il déploie sa cape et la dépose sur ses épaules dans un tournoiement ridicule d'étoffe.
Il s'apprete à partir, mais, stoppe son élan, pour se tourner vers le comptoir.
Portant un toast avec ce qui lui reste de boisson, il rajoute un grandiloquent :"Au verre solitaire!" avant de le vider d'un trait.
"Excellent cru! Raffiné, multiple, mais fort et long en bouche, tout ce que j'aime!"
Il se détourne de la tavernière sans perdre un autre instant, et se dirige vers la sortie.
Avant qu'il n'ait fermé la porte, on peut entendre:
"Bon, au tour des Sinans, maintenant..."
Il marmonne pour lui même: "Première leçon, écouter ce qu'on t'avait dit!"
Il avait bien tenté de discuter avec la tavernière qui se nommait Reca, mais elle semblait d'un naturel taciturne, et avait d'autres choses à faire que de causer avec un étranger.
"Gardez la bourse, en dédommagement. C'est moi qui ai du faire fuir les clients" rajoute-t-il un ton plus haut vers Reca, en souriant.
"Au pire, mettez le à mon crédit. J'aurais ainsi la seule ardoise positive du coin" Un rire amer clot son discours.
D'un bras, il déploie sa cape et la dépose sur ses épaules dans un tournoiement ridicule d'étoffe.
Il s'apprete à partir, mais, stoppe son élan, pour se tourner vers le comptoir.
Portant un toast avec ce qui lui reste de boisson, il rajoute un grandiloquent :"Au verre solitaire!" avant de le vider d'un trait.
"Excellent cru! Raffiné, multiple, mais fort et long en bouche, tout ce que j'aime!"
Il se détourne de la tavernière sans perdre un autre instant, et se dirige vers la sortie.
Avant qu'il n'ait fermé la porte, on peut entendre:
"Bon, au tour des Sinans, maintenant..."