Chronique de Klak

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
Klak
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Inscription : 31 janv. 2007, 15:59

Chronique de Klak

Message par Klak »

Le récit qui va suivre fait état d'un Elfe du nom de Klak.

15 Archeno de l'année 364.

J'arrivais sur cette île la mine rongée par une vie qui durait depuis déjà trop longtemps, les siècles me traversaient, je profitais des faiblesses des hommes, n'était-ce pas sage d'esprit que de s'accommoder aux vices de son siècle?
Tout semblait vide, cette éternité avait le goût amer du souffre, brûlant mes derniers vestiges de raison.

Qui étais-je? Je ne me le rappelais plus, tout était corrompu.

Une nouvelle terre, de nouveaux tracas, rien ne serait plus comme au premier jour.

Aussi loin qu'il me soit donné de me rappeler j'ai toujours agit pour moi, du royaume sylvestre j'avais été chassé, même ma naissance fut tragique.

Je naquis avant terme le troisième jours épagomènes en m’élançant hors du flanc de ma mère, que je déchira. Violent et farouche j'avais la peau blanche et la chevelure rousse.
Quelle ironie, la vie m'ouvrait ses portes quand moi je refermais celle de ma mère.

Ce fut ma première leçon, rien n'est donner, non rien, pas même la vengence.

Cette île regorgeait de magie, un homme bleu du nom de Tin Lath me donna de basses besognes à accomplir, je m'exécuta las de cette vie insipide.

La découverte de Séridia aurait du être un jour heureux, mais partout la gangrène prend racine et je voyais déjà le sol se flétrir de créature la nuit. Nous n'étions pas seuls, les démons pullulaient de partout, statue de pierre le jour, démon la nuit, les ténèbres avaient pris leurs quartiers.

J'errais dans les plaines de Pierre Blanche, qui n'avait de blanc que le nom tant la noirceur dégoulinait des pierres. Cela n'avait pas manqué de me faire rire, les humains ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et s'enivre de cette supercherie.

Je continuais mes pérégrinations jusqu’à arriver au seuil d’un temple, des glyphes étranges étaient inscrits sur les pierres, j’ouvris alors les lourds battant et y entra.

Une pierre luisait de tout son éclat d’un bleu céleste, de mémoire jamais je n’avais rien vu de tel.
Elle semblait être aussi vielle que la nuit des temps, échoué au milieu d’un bastion oublier, tout comme moi, oublier de ses paires dans l’obscure clarté évanescente des landes.
Je me rapprocha à pas lent vers ce bloc séculaire devenu en un instant le seul objet de ma curiosité, je le toucha du bout des doigts et le cycle commença, m’emmenant encore plus dans l’âtre de ma folie.


Une voix s’insinua au plus profond de mon esprit :

Si tu n'ouvres pas la porte et que je ne puisse entrer,

Je défoncerai la porte, je briserai le verrou,

Je démolirai le seuil, je romprai les battants.

Je ferai remonter les morts et ils mangeront les vivants.



Le symbolisme de ses mots me fit tressaillir d ‘effroi tant la voix était lugubre, rien de vivant n’aurait pu me parler ainsi, la prosopopée, je ne voyais que ça, la mort me parlait et voulait comme jadis je suis né ouvrir la porte de mon âme.
Je lutta vainement ce qui me paru au terme de mon éternité une éternité.

Je compris que bien plus tard les rouages de cette mascarade mais il n’est pas encore lieu et place d’en parler.

Je me réveilla alors avec ce sentiment qu'on a lorsque les choses échappent à notre contrôle, furieux, une indicible soif de colère m’envahissait à mesure que les landes se réveillaient.
Cependant, les araignées de mon cerveau avaient cessé de tisser leurs toiles, quelque chose avait changé, les portes étaient restées fermer mais pour combien de temps encore.

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