Renier ses origines
- Valiant
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Renier ses origines
Un homme est assis à califourchon sur une branche, guettant sa proie. Un cerf approche lentement, l'humain sort sa dague et bondit. Raté. Déçu et fatigué de cette chasse vaine, il s'assied contre l'arbre et prend le fruit qui vient de tomber de ce dernier, après avoir croquer dans la chair du fruit, il prend sa plume et mordille son extrémité avant de la tremper dans l'encre couleur sombre et d'écrire un récit que voici
Un jour, mon père m'a dit, il me semble, 'sois patient et persévère, et tu arriveras toujours à tes fins...' En ce moment je me dis qu'il a peut-être tord. Voici 5 années que j'ai quitté mon village natal... Jour pour jour... Je me souviens encore des raisons qui m'ont contraints de quitter mes proches.
Je me souviens bien de ce jour-là. Je venais d'avoir la majorité, c'était jour de fête, mon père avait un peu trop bu, je crois. Ah! mon père! Un nécroman connu et reconnu dans mon village! Je crois aussi que son meilleur ami était un magicien peu habile de ses sorts, et fort maladroit, je crois que lui aussi avait bu. Je me souviens parfaitement d'avoir vu cet ami lancé un sort à mon père, sans faire exprès, je me souviens aussi de la folie de mon père à ce moment là, ivre et fou... La magie et l'alcool ne font pas bon ménage, je revois parfaitement mon père invoquer mille et une créatures, et les lancer contre ma mère. Oh, ma mère, ma pauvre et jolie mère. Je revois le sang couler, je revois le carnage des monstres sur tout le village.
Je me rappelle que j'avais réussi à m'en sortir. Je me souviens qu'on a retrouvé mon père mort parmi les autres victimes de sa nécromancie.
Je sens encore le regard des autres peser sur mes épaules. Regards plein de reproche et de haine, comme si j'étais responsable de ce qu'avait fait mon père.
Je me souviens de mes larmes, de mes excuses. Je me souviens de l'exclusion, de la manière dont ils m'ont jeté du village, de la manière dont ils m'ont mis dehors sans rien.
Je me souviens aussi de ces beaux yeux, qui quand je me suis réveillé m'ont accueilli, les beaux yeux d'une elfe... Je me souviendrai toujours de son aide précieuse, et de ce conseil sacré: 'va vers ce point, tu y trouveras des amis, ici je ne peux te garder, tu n'es pas le bienvenue, tu n'es pas de notre race, et tu es orphelin, pars là-bas et deviens fort'
Je me souviens de mon voyage, des hommes qui m'ont volé, qui m'ont menti... Je me souviens aussi qu'à chaque fois, c'est une femme qui m'a sorti du pétrin. Oui, je me souviens.
Mais aujourd'hui j'ai décidé qu'avant d'entrer dans les terres que la belle elfe m'avait montré, je vais rejeté ce passé, ces souvenirs, je suis juste Valiant, homme sans histoire, sans racine.
L'homme prend une bouteille de verre qu'il avait mise de coté, il boit d'un trait le peu de liqueur qu'il y restait, et glisse le parchemin roulé dans la bouteille, il remet le bouchon de liège et s'avance au bord de l'eau, et jette le paquet qui se fait emporter par le courant. Il regarde quelques instants la bouteille s'éloigner avec la conviction que jamais personne ne retrouvera ces mots. Il regarde aux alentours pour vérifier que personne ne l’a vu faire ou que personne ne l’a suivi et le cœur plus léger, et plein d'espérance, il jette son sac sur son dos et sans se retourner entre dans les contrées qui lui avaient été conseillées
Un jour, mon père m'a dit, il me semble, 'sois patient et persévère, et tu arriveras toujours à tes fins...' En ce moment je me dis qu'il a peut-être tord. Voici 5 années que j'ai quitté mon village natal... Jour pour jour... Je me souviens encore des raisons qui m'ont contraints de quitter mes proches.
Je me souviens bien de ce jour-là. Je venais d'avoir la majorité, c'était jour de fête, mon père avait un peu trop bu, je crois. Ah! mon père! Un nécroman connu et reconnu dans mon village! Je crois aussi que son meilleur ami était un magicien peu habile de ses sorts, et fort maladroit, je crois que lui aussi avait bu. Je me souviens parfaitement d'avoir vu cet ami lancé un sort à mon père, sans faire exprès, je me souviens aussi de la folie de mon père à ce moment là, ivre et fou... La magie et l'alcool ne font pas bon ménage, je revois parfaitement mon père invoquer mille et une créatures, et les lancer contre ma mère. Oh, ma mère, ma pauvre et jolie mère. Je revois le sang couler, je revois le carnage des monstres sur tout le village.
Je me rappelle que j'avais réussi à m'en sortir. Je me souviens qu'on a retrouvé mon père mort parmi les autres victimes de sa nécromancie.
Je sens encore le regard des autres peser sur mes épaules. Regards plein de reproche et de haine, comme si j'étais responsable de ce qu'avait fait mon père.
Je me souviens de mes larmes, de mes excuses. Je me souviens de l'exclusion, de la manière dont ils m'ont jeté du village, de la manière dont ils m'ont mis dehors sans rien.
Je me souviens aussi de ces beaux yeux, qui quand je me suis réveillé m'ont accueilli, les beaux yeux d'une elfe... Je me souviendrai toujours de son aide précieuse, et de ce conseil sacré: 'va vers ce point, tu y trouveras des amis, ici je ne peux te garder, tu n'es pas le bienvenue, tu n'es pas de notre race, et tu es orphelin, pars là-bas et deviens fort'
Je me souviens de mon voyage, des hommes qui m'ont volé, qui m'ont menti... Je me souviens aussi qu'à chaque fois, c'est une femme qui m'a sorti du pétrin. Oui, je me souviens.
Mais aujourd'hui j'ai décidé qu'avant d'entrer dans les terres que la belle elfe m'avait montré, je vais rejeté ce passé, ces souvenirs, je suis juste Valiant, homme sans histoire, sans racine.
L'homme prend une bouteille de verre qu'il avait mise de coté, il boit d'un trait le peu de liqueur qu'il y restait, et glisse le parchemin roulé dans la bouteille, il remet le bouchon de liège et s'avance au bord de l'eau, et jette le paquet qui se fait emporter par le courant. Il regarde quelques instants la bouteille s'éloigner avec la conviction que jamais personne ne retrouvera ces mots. Il regarde aux alentours pour vérifier que personne ne l’a vu faire ou que personne ne l’a suivi et le cœur plus léger, et plein d'espérance, il jette son sac sur son dos et sans se retourner entre dans les contrées qui lui avaient été conseillées
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:26, modifié 1 fois.
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Le parchemin n'a aucune date, mais parchemin semble jauni par les fingeliens, l'encre par endroit est moins lisible, mais l'écriture du Sinan est reconnaissable.
Un cauchemar, ou un rêve, vient de m’éveiller.
Un cauchemar, puisqu'il s'agit d'une elfe.
Un rêve, puisqu'elle est merveilleuse.
Ses yeux, oui ses yeux qui me hantent, je crois les revoir partout, à peine me repose-je un peu que leur image vient m'envahir.
Ses yeux, oui ses yeux...
Je me rappelle l’exact contour que formait ses longs cils qui approfondissait son regard…
Serait-elle près d'ici?
Où se cache-t-elle?
Je la veux! Je veux la posséder pour qu'à jamais je puisse les voir, voir ses yeux!
Pourquoi m'avoir envoyé si loin d'elle? Si loin de ses yeux?
Pourquoi n'est-elle pas venue avec moi? Pourquoi n'a-t-elle pas suivie mes pas?
M’a-t-elle donc trompée, cette semaine n’était à ses yeux qu’un jeu peut-être ?
Me voilà à repenser à Elle, au lieu de me recentrer sur moi, cette Elfe, je n’ai même pas son nom, et c’est une Elfe… Moi, un Sinan…
Mais je ne peux cesser, cela m’obsède.
Je veux la revoir, lui parler, l'écouter, et contempler ses yeux.
Un cauchemar, ou un rêve, vient de m’éveiller.
Un cauchemar, puisqu'il s'agit d'une elfe.
Un rêve, puisqu'elle est merveilleuse.
Ses yeux, oui ses yeux qui me hantent, je crois les revoir partout, à peine me repose-je un peu que leur image vient m'envahir.
Ses yeux, oui ses yeux...
Je me rappelle l’exact contour que formait ses longs cils qui approfondissait son regard…
Serait-elle près d'ici?
Où se cache-t-elle?
Je la veux! Je veux la posséder pour qu'à jamais je puisse les voir, voir ses yeux!
Pourquoi m'avoir envoyé si loin d'elle? Si loin de ses yeux?
Pourquoi n'est-elle pas venue avec moi? Pourquoi n'a-t-elle pas suivie mes pas?
M’a-t-elle donc trompée, cette semaine n’était à ses yeux qu’un jeu peut-être ?
Me voilà à repenser à Elle, au lieu de me recentrer sur moi, cette Elfe, je n’ai même pas son nom, et c’est une Elfe… Moi, un Sinan…
Mais je ne peux cesser, cela m’obsède.
Je veux la revoir, lui parler, l'écouter, et contempler ses yeux.
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 16:23, modifié 1 fois.
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Relié au précédent écrit couvert par deux morceaux de cuir maladroitement cousus ensemble.
Encore ici, le récit reste indéfini, mais l'auteur est le même, et l'encre visible malgré le parchemin jauni.
En me promenant, il y a quelques temps, dans le désert de Galein’th Aseyis, j'ai cru voir, allongée dans le sable, une Elfe.
Oh, c’aurait pu être n’importe quelle Elfe, mais non, j’ai cru voir Mon Elfe.
Le vent avait poussé du sable sur elle, ce qui donnait un corps d'une composition sotte: il lui manquait alors un pied, sa taille, et un bout de son épaule. La beauté qu'on aurait dit mutilée, donnait à cette être un aspect risible et je n'ai pu m'empêcher de sourire à ce spectacle ridicule.
Je suis passé devant l'endormie sans porter plus attention à elle.
Je me suis assis quelques pas plus loin et j'ai commencé la lecture d'un autre livre, pour me changer les idées, après tout, rien n’indiquait qu’il s’agissait bien d’Elle.
Quelques minutes plus tard l'Elfe s'est réveillée, elle s'est levée, elle s'est étirée.
Et elle s'est retournée puis a posé son regard sur moi.
J'ai levé la tête, et je m'apprêtais à lui demander si elle avait bien dormi lorsque j'ai croisé ses yeux...
Ses yeux.
Les yeux.
L'elfe qui me semblait si banale, si commune, (tous les Elfes se ressemblent hin) m'est devenue merveilleuse, juste à cause de ses yeux.
Ses yeux qui me rappellent ceux de celle qui m'a conduit à venir ici.
Ses yeux.
Je crois que j'ai eu l'air sot, la bouche légèrement entrouverte, retenant mon souffle, les yeux écarquillés, les cheveux ébouriffés par le vent.
Je devais avoir l'air d'un abruti.
Elle m'a salué posément et s'en est allé. Je n'ai pas su bouger.
Ce ne fut que lorsqu'elle eu disparu que je repris possession de mon corps.
Je m'en suis voulu d'avoir été émerveillé par une elfe, je m'en suis voulu d'avoir repensé à Elle, je m'en suis voulu d'être resté bête.
Mais bon,... ce n'était peut-être qu'une hallucination: le soleil tape fort dans le désert.
Encore ici, le récit reste indéfini, mais l'auteur est le même, et l'encre visible malgré le parchemin jauni.
En me promenant, il y a quelques temps, dans le désert de Galein’th Aseyis, j'ai cru voir, allongée dans le sable, une Elfe.
Oh, c’aurait pu être n’importe quelle Elfe, mais non, j’ai cru voir Mon Elfe.
Le vent avait poussé du sable sur elle, ce qui donnait un corps d'une composition sotte: il lui manquait alors un pied, sa taille, et un bout de son épaule. La beauté qu'on aurait dit mutilée, donnait à cette être un aspect risible et je n'ai pu m'empêcher de sourire à ce spectacle ridicule.
Je suis passé devant l'endormie sans porter plus attention à elle.
Je me suis assis quelques pas plus loin et j'ai commencé la lecture d'un autre livre, pour me changer les idées, après tout, rien n’indiquait qu’il s’agissait bien d’Elle.
Quelques minutes plus tard l'Elfe s'est réveillée, elle s'est levée, elle s'est étirée.
Et elle s'est retournée puis a posé son regard sur moi.
J'ai levé la tête, et je m'apprêtais à lui demander si elle avait bien dormi lorsque j'ai croisé ses yeux...
Ses yeux.
Les yeux.
L'elfe qui me semblait si banale, si commune, (tous les Elfes se ressemblent hin) m'est devenue merveilleuse, juste à cause de ses yeux.
Ses yeux qui me rappellent ceux de celle qui m'a conduit à venir ici.
Ses yeux.
Je crois que j'ai eu l'air sot, la bouche légèrement entrouverte, retenant mon souffle, les yeux écarquillés, les cheveux ébouriffés par le vent.
Je devais avoir l'air d'un abruti.
Elle m'a salué posément et s'en est allé. Je n'ai pas su bouger.
Ce ne fut que lorsqu'elle eu disparu que je repris possession de mon corps.
Je m'en suis voulu d'avoir été émerveillé par une elfe, je m'en suis voulu d'avoir repensé à Elle, je m'en suis voulu d'être resté bête.
Mais bon,... ce n'était peut-être qu'une hallucination: le soleil tape fort dans le désert.
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 16:30, modifié 2 fois.
- Valiant
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La page suivante est aussi vieille que les précédentes à quelques jours et nuits près.
J'ai su que je n'avais pas rêvé l'autre fois, j'avais bien vu, cette elfe, ses yeux...
Mais elle a disparu, et d'ailleurs, ne porte pas la moindre attention à moi, lorsqu'elle est là.
Après tout qu'elle importance cette absence? ... Un vide en effet, et qui n'est comblé en rien et par personne...
Je pensais ici trouver des amis, mais je n'ai que semé le trouble; les lunes même où je suis arrivé, j'ai fait parler de moi, sans le vouloir à la taverne, j’ai subi apparemment sans m’en rendre compte le bizutage des Templiers, ceci fut une expérience enrichissante et qui m’aura coûté une tournée ou deux à la table de cette gilde...
Ma déclaration en tant que Sinan ne facilite pas la chose, les personnes semblent avoir une genre de psychose contre ce peuple. Plusieurs sobriquets nous collent au train : voleur, nécromant, mauvais, et j’en passe.
J’essaierai de comprendre et d’améliorer les choses quand je serai plus connu et quand je connaîtrai mieux d’ailleurs.
La solitude, oui, se promener seul, et se battre pour ses seuls objectifs...
Oui.
D'ailleurs, cela fait longtemps que j'attendais une essence volcanique enrichie, il y a une lune, j'en ai réussi une, et aujourd'hui encore une autre, mais je cherche tout de même à en acheter d'autres, et je demande à tous passants s'il en a, mais toujours quelqu'un me passe devant et l’achète à plus haut prix, il faut dire que ma bourse n’est pas toujours pleine...
Cela devient fort énervant d'ailleurs...
Quand j'aurais assez d'enrichies, j'en profiterai pour me faire fabriquer sur-mesure une belle armure, un long travail, qui demande de la patience: ce que j'ai appris à avoir en ces landes maudites.
J'ai tout de même bien avancé, quelques enrichies, et puis quelques paroles adressées, de ci et de là, pour le commerce ou pour le plaisir de discuter, mais plus rarement...
Les clients n'attendent pas, et c'est rare que je trouve le temps de venir écrire mes journées passées à travailler pour un jour être satisfait...
D'ailleurs, on vient de me contacter, une nouvelle commande, je dois encore y aller, récolter puis transformer... Ce devient lassant au bout d'un moment, mais le résultat y est.
J'ai su que je n'avais pas rêvé l'autre fois, j'avais bien vu, cette elfe, ses yeux...
Mais elle a disparu, et d'ailleurs, ne porte pas la moindre attention à moi, lorsqu'elle est là.
Après tout qu'elle importance cette absence? ... Un vide en effet, et qui n'est comblé en rien et par personne...
Je pensais ici trouver des amis, mais je n'ai que semé le trouble; les lunes même où je suis arrivé, j'ai fait parler de moi, sans le vouloir à la taverne, j’ai subi apparemment sans m’en rendre compte le bizutage des Templiers, ceci fut une expérience enrichissante et qui m’aura coûté une tournée ou deux à la table de cette gilde...
Ma déclaration en tant que Sinan ne facilite pas la chose, les personnes semblent avoir une genre de psychose contre ce peuple. Plusieurs sobriquets nous collent au train : voleur, nécromant, mauvais, et j’en passe.
J’essaierai de comprendre et d’améliorer les choses quand je serai plus connu et quand je connaîtrai mieux d’ailleurs.
La solitude, oui, se promener seul, et se battre pour ses seuls objectifs...
Oui.
D'ailleurs, cela fait longtemps que j'attendais une essence volcanique enrichie, il y a une lune, j'en ai réussi une, et aujourd'hui encore une autre, mais je cherche tout de même à en acheter d'autres, et je demande à tous passants s'il en a, mais toujours quelqu'un me passe devant et l’achète à plus haut prix, il faut dire que ma bourse n’est pas toujours pleine...
Cela devient fort énervant d'ailleurs...
Quand j'aurais assez d'enrichies, j'en profiterai pour me faire fabriquer sur-mesure une belle armure, un long travail, qui demande de la patience: ce que j'ai appris à avoir en ces landes maudites.
J'ai tout de même bien avancé, quelques enrichies, et puis quelques paroles adressées, de ci et de là, pour le commerce ou pour le plaisir de discuter, mais plus rarement...
Les clients n'attendent pas, et c'est rare que je trouve le temps de venir écrire mes journées passées à travailler pour un jour être satisfait...
D'ailleurs, on vient de me contacter, une nouvelle commande, je dois encore y aller, récolter puis transformer... Ce devient lassant au bout d'un moment, mais le résultat y est.
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 16:36, modifié 1 fois.
- Valiant
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Le texte a été griffoné rapidement sous le coup de la colère, par endroit, el aprchemin est tâché d'encre bleutée qui pâlit.
Je trouve un petit temps pour écrire mes pensées du moments.
Il y a quelques jours j'ai rencontré une Elfe, qui semble mettre des barrières entre les races, encore une personne qui juge quelqu'un par les rumeurs qu'il y a sur un peuple et non pas la personne... Ce ‘n’est pas la première et loin d’être la dernière. La tâche de changer les mœurs est loin d’être facile.
Hier, j'ai bien essayé, par une discussion avec une femme bleue respectable, de lui faire passer ce message, mais elle n'eut pour réaction qu'une moue de femme agacée et importunée.
Comme toute femme respectable l’aurait fait, par ailleurs…
Ce qui a été plus énervant encore, ce fut la réaction des autres présents au désert où je travaillais, tous ont cru que cette jeune Elfe –Kaora, je crois- bornée et moi-même... étions... je ne peux le prononcer, ce mot, tellement l'idée qu'il enferme est horrible.
Bref, ils ont pensé que nous avions une histoire en commun. Je me demande comment cette idée a pu traversé leur esprit pendant l'espace même d'un instant.
Les aventuriers ont de ces idées saugrenues.
Moi? et elle?
Pouah!
Jamais!
A part ça, l’alchimie avance, les récoltes aussi, les acheteurs se font rares, les vendeurs aussi. Mon armure attendra .
Je trouve un petit temps pour écrire mes pensées du moments.
Il y a quelques jours j'ai rencontré une Elfe, qui semble mettre des barrières entre les races, encore une personne qui juge quelqu'un par les rumeurs qu'il y a sur un peuple et non pas la personne... Ce ‘n’est pas la première et loin d’être la dernière. La tâche de changer les mœurs est loin d’être facile.
Hier, j'ai bien essayé, par une discussion avec une femme bleue respectable, de lui faire passer ce message, mais elle n'eut pour réaction qu'une moue de femme agacée et importunée.
Comme toute femme respectable l’aurait fait, par ailleurs…
Ce qui a été plus énervant encore, ce fut la réaction des autres présents au désert où je travaillais, tous ont cru que cette jeune Elfe –Kaora, je crois- bornée et moi-même... étions... je ne peux le prononcer, ce mot, tellement l'idée qu'il enferme est horrible.
Bref, ils ont pensé que nous avions une histoire en commun. Je me demande comment cette idée a pu traversé leur esprit pendant l'espace même d'un instant.
Les aventuriers ont de ces idées saugrenues.
Moi? et elle?
Pouah!
Jamais!
A part ça, l’alchimie avance, les récoltes aussi, les acheteurs se font rares, les vendeurs aussi. Mon armure attendra .
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 16:43, modifié 1 fois.
- Valiant
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Le parchemin est légérement moisi, les pages semblent avoir été tournées récemment.
Grâce à mon travail, je vais bientôt pouvoir me constituer le début de l'armure de mes rêves.
Déjà, aujourd'hui, las de mon travail, et content de l'argent que j'avais amassé, je me suis permis un petite folie, un achat qu'on ne se permet pas tous les jours, mais que j'ai fait -avec une petite pointe d'amertume- tout de même. Je me suis procurée une rapière, lame fine, raffinée et meurtrière à la fois...
Je ne cesse de m’admirer dans le reflet de l’oasis de Galein’th Aseyis, la rapière me va si bien.
Mais je ne me repose pas sur cet acquis, et continue de travailler, et d'amasser des ressources pour qu'un jour je puisse avoir cette armure, mon armure...
Non pas que je m'attache aux apparences, et à tout ce qui est matériel –loin de là !-, mais cela à toujours été mon rêve d'un jour me venger de ceux qui m'ont renié pour ne pas avoir une armure aussi belle que la leur...
Et puis, tous, autant que nous sommes, nous aimons bien tout de même posséder, je l'avoue.
J'aime à posséder des choses de valeur, même si je préfère les douces paroles d'une femme prononcées près d'un feu, à ma seule oreille... Les Femmes…
Ses mains sur mes épaules me manquent, ses mots d’amour susurrés à ma seule oreille, ses lèvres sur les miennes. La douceur de sa peau, la beauté de ses formes, la chaleur de ses seins.
Ah…
Pourquoi, pourquoi n'es tu pas venue avec moi?
Grâce à mon travail, je vais bientôt pouvoir me constituer le début de l'armure de mes rêves.
Déjà, aujourd'hui, las de mon travail, et content de l'argent que j'avais amassé, je me suis permis un petite folie, un achat qu'on ne se permet pas tous les jours, mais que j'ai fait -avec une petite pointe d'amertume- tout de même. Je me suis procurée une rapière, lame fine, raffinée et meurtrière à la fois...
Je ne cesse de m’admirer dans le reflet de l’oasis de Galein’th Aseyis, la rapière me va si bien.
Mais je ne me repose pas sur cet acquis, et continue de travailler, et d'amasser des ressources pour qu'un jour je puisse avoir cette armure, mon armure...
Non pas que je m'attache aux apparences, et à tout ce qui est matériel –loin de là !-, mais cela à toujours été mon rêve d'un jour me venger de ceux qui m'ont renié pour ne pas avoir une armure aussi belle que la leur...
Et puis, tous, autant que nous sommes, nous aimons bien tout de même posséder, je l'avoue.
J'aime à posséder des choses de valeur, même si je préfère les douces paroles d'une femme prononcées près d'un feu, à ma seule oreille... Les Femmes…
Ses mains sur mes épaules me manquent, ses mots d’amour susurrés à ma seule oreille, ses lèvres sur les miennes. La douceur de sa peau, la beauté de ses formes, la chaleur de ses seins.
Ah…
Pourquoi, pourquoi n'es tu pas venue avec moi?
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 16:49, modifié 1 fois.
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Le parchemin est un peu déchiré aux coins.
Ombre a encore envoyé des monstres sur Séridia et en Irilion, a même proposé un marché aux aventuriers...
Ombre ayant enlevé Ernek, veut proposer un échange: Ernek contre Freyja.
Mais comme notre ennemi n'a pas respecté la promesse qu'il avait faite, de ne plus envoyer ses créatures si Grenouille trouvait qui il était, nous ne lui faisons plus confiance, et je pense que le marché va être refusé...
Les choses prennent des allures de guerre, j’ai du mal à suivre le rythme des événements.
J'ai été surpris en pleine récolte par la venue d'un cyclope, puis un peu plus tard, par des gargouilles alors que je négociais avec un ami elfe...
Mécontent de toutes ses attaques, je me suis rangé aux côtés des combattants, ne pouvant rien faire d'autres que récupérer les affaires qu'ils perdaient lorsqu'ils mourraient.
J'espère que mon aide s'avérera utile.
Il y a tout de même un point positif, j'ai quelques glaives en acier, suffisamment pour extraire plus de 20minerais de thyl, et bientôt je ferais fondre mes barres, le résultat du travail de longues journée, passé dans les mines où sous le soleil de Galein'th Aseyis...
Lors de mes récoltes j'ai beaucoup de temps pour réfléchir, aucun bruit à part l'écho du martèlement de la pioche sur la pierre: une seule pensée m'envahissait, toujours et encore la même, les yeux de cette elfe, et puis l'espoir de la revoir un jour, partir en voyage et faire un détour, juste pour l'apercevoir au bord d'une clairière ou assise au pied d'un arbre, ou près d'un ruisseau... Pouvoir la voir, rien que ça, autre part qu’en rêve…
Juste pour lui dire... lui dire quoi? !
Est-ce que je deviens fou?!
Ombre a encore envoyé des monstres sur Séridia et en Irilion, a même proposé un marché aux aventuriers...
Ombre ayant enlevé Ernek, veut proposer un échange: Ernek contre Freyja.
Mais comme notre ennemi n'a pas respecté la promesse qu'il avait faite, de ne plus envoyer ses créatures si Grenouille trouvait qui il était, nous ne lui faisons plus confiance, et je pense que le marché va être refusé...
Les choses prennent des allures de guerre, j’ai du mal à suivre le rythme des événements.
J'ai été surpris en pleine récolte par la venue d'un cyclope, puis un peu plus tard, par des gargouilles alors que je négociais avec un ami elfe...
Mécontent de toutes ses attaques, je me suis rangé aux côtés des combattants, ne pouvant rien faire d'autres que récupérer les affaires qu'ils perdaient lorsqu'ils mourraient.
J'espère que mon aide s'avérera utile.
Il y a tout de même un point positif, j'ai quelques glaives en acier, suffisamment pour extraire plus de 20minerais de thyl, et bientôt je ferais fondre mes barres, le résultat du travail de longues journée, passé dans les mines où sous le soleil de Galein'th Aseyis...
Lors de mes récoltes j'ai beaucoup de temps pour réfléchir, aucun bruit à part l'écho du martèlement de la pioche sur la pierre: une seule pensée m'envahissait, toujours et encore la même, les yeux de cette elfe, et puis l'espoir de la revoir un jour, partir en voyage et faire un détour, juste pour l'apercevoir au bord d'une clairière ou assise au pied d'un arbre, ou près d'un ruisseau... Pouvoir la voir, rien que ça, autre part qu’en rêve…
Juste pour lui dire... lui dire quoi? !
Est-ce que je deviens fou?!
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La page est raffistolée avec de la sève.
Quelle idée j'ai eu...
Il y a quelques jours, je me suis rendu à la taverne, et fatigué de mon travail, suant comme jamais, de mauvaise humeur en surplus, j'ai commandé un verre à Reca.
Cette dernière a commencé à me poser des questions sur ce que je faisais, et à engager la discussion.
Au début j'ai répondu poliment par habitude, puis lassé par cette femme qui parle trop, j'ai voulu prendre congé, mais elle m'a offert un verre pour que je reste, et a continué à me noyer de ses paroles...
Je me suis énervé et ai jeté mon verre à terre avant de m'en aller.
Lorsque le lendemain, je suis allé voir un vendeur d'essences, celui-ci n'a pas répondu à mon salut, et voyant que j'insistais, m'a dit que Reca leur avait demandé de ne plus rien me vendre... Exaspéré, j'ai soupiré et m'en suis allé...
Décidément, moi et mes humeurs...
Pas de chance...
Mais bon, dégoûté et fatigué -toujours fatigué, la récolte me ronge- , je suis parti remplir les commandes de fer, et d'argent que j'avais promises.
Aux premiers coup de pioche que j'ai fais, j'ai découvert quelques pierres bleutés, verdâtres, et une tout à fait exquise de sa couleur, et douce au toucher.
J'ai demandé à un ami ce que c'était, on m'a appris que ce que j'avais trouvé en deux exemplaires, était une pierre d'enrichissement, et que je trouverais facilement des acheteurs, alors j'ai cherché et ai immédiatement trouvé quelqu'un qui me les a toutes prises.
L'argent compense le malheur dit-on...
On verra bien.
A part ça, mon travail avance, bientôt j'aurais atteint mon premier objectif, mes glaives étant forgés, on verra bien après...
Quelle idée j'ai eu...
Il y a quelques jours, je me suis rendu à la taverne, et fatigué de mon travail, suant comme jamais, de mauvaise humeur en surplus, j'ai commandé un verre à Reca.
Cette dernière a commencé à me poser des questions sur ce que je faisais, et à engager la discussion.
Au début j'ai répondu poliment par habitude, puis lassé par cette femme qui parle trop, j'ai voulu prendre congé, mais elle m'a offert un verre pour que je reste, et a continué à me noyer de ses paroles...
Je me suis énervé et ai jeté mon verre à terre avant de m'en aller.
Lorsque le lendemain, je suis allé voir un vendeur d'essences, celui-ci n'a pas répondu à mon salut, et voyant que j'insistais, m'a dit que Reca leur avait demandé de ne plus rien me vendre... Exaspéré, j'ai soupiré et m'en suis allé...
Décidément, moi et mes humeurs...
Pas de chance...
Mais bon, dégoûté et fatigué -toujours fatigué, la récolte me ronge- , je suis parti remplir les commandes de fer, et d'argent que j'avais promises.
Aux premiers coup de pioche que j'ai fais, j'ai découvert quelques pierres bleutés, verdâtres, et une tout à fait exquise de sa couleur, et douce au toucher.
J'ai demandé à un ami ce que c'était, on m'a appris que ce que j'avais trouvé en deux exemplaires, était une pierre d'enrichissement, et que je trouverais facilement des acheteurs, alors j'ai cherché et ai immédiatement trouvé quelqu'un qui me les a toutes prises.
L'argent compense le malheur dit-on...
On verra bien.
A part ça, mon travail avance, bientôt j'aurais atteint mon premier objectif, mes glaives étant forgés, on verra bien après...
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La page est parsemée de tâches de sang et de sueurs, malgré l'âge, lencre et le récit sont presque intacts.
L'Ombre a encore frappé, je suis allé aux côtés de grands combattants et guerriers affronter les monstres envoyés par notre adversaire.
Nous combattions sans jamais nous arrêter, à peine un monstre achevé, qu'une autre partie de Séridia était attaqué... Beaucoup d'aventuriers furent gravement blessés, moururent et revinrent au combat, avec courage. Je suis allé au combat, je suis mort maintes fois, certaines fois sans rien faire au monstre adverse... Les soigneurs et soigneuses, avec beaucoup de patience nous ont remonté le moral et pansé nos blessures, toujours...
Et toujours j'allai au combat, au début avec entêtement, puis, on m'accusa d'avoir voler les affaires d'un allié, alors que depuis le début, je rendais les sacs retrouvés à mes coéquipiers, de rages, et de colère, je me suis rendu à Trépond et n'en ai pas bougé pendant quelques temps.
Puis j'ai compris que mon entêtement était inutile et avec l'once de courage et de persévérance qu'il me restait je suis reparti sur le front avec les paroles de mon père dans ma tête.
Et comme les fois précédentes je suis revenu à Trépond, meurtri...
Peu à peu, une seule idée s'inscrivait dans ma tête...
Pitoyable...
Je suis pitoyable...
La sueur coulait sur mon visage, collait mes vêtements tachés de sang sur mon corps, et troublait ma vue.
Mes poings frappaient aveuglément, de rage et de douleur...
Et alors, je me suis rendu à l'évidence... j'étais pitoyable, et incapable d'aider qui que ce soit... Alors je me suis adossé à un rocher, j'ai soupiré, murmuré que j'étais pitoyable, et une des personnes qui soignait, une Dame kultare nommé Ysuna est venue me parler, elle a essayé de me redonner courage, malgré ses maux de tête et sa fièvre...
Je ne saurais jamais la remercier assez... Elle a su ravivé un peu la flamme de combativité qui était en moi; flamme qui pouvait s'éteindre à tout moment, au moindre coup de vent, elle a su lui remettre une petite étincelle...
Après cela, je me suis vite remis sur pied, et je suis parti voir où en étaient les combats, ils étaient fini.
Je me suis alors rendu au conseil, mais n'ai pu assisté à la fin de la soirée... On m'a dit qu'Ombre avait obtenu ce qu'il voulait, Freyja et qu'il l'avait nommée Féale.
Ainsi nous avions un ennemi de plus à combattre.
L'Ombre a encore frappé, je suis allé aux côtés de grands combattants et guerriers affronter les monstres envoyés par notre adversaire.
Nous combattions sans jamais nous arrêter, à peine un monstre achevé, qu'une autre partie de Séridia était attaqué... Beaucoup d'aventuriers furent gravement blessés, moururent et revinrent au combat, avec courage. Je suis allé au combat, je suis mort maintes fois, certaines fois sans rien faire au monstre adverse... Les soigneurs et soigneuses, avec beaucoup de patience nous ont remonté le moral et pansé nos blessures, toujours...
Et toujours j'allai au combat, au début avec entêtement, puis, on m'accusa d'avoir voler les affaires d'un allié, alors que depuis le début, je rendais les sacs retrouvés à mes coéquipiers, de rages, et de colère, je me suis rendu à Trépond et n'en ai pas bougé pendant quelques temps.
Puis j'ai compris que mon entêtement était inutile et avec l'once de courage et de persévérance qu'il me restait je suis reparti sur le front avec les paroles de mon père dans ma tête.
Et comme les fois précédentes je suis revenu à Trépond, meurtri...
Peu à peu, une seule idée s'inscrivait dans ma tête...
Pitoyable...
Je suis pitoyable...
La sueur coulait sur mon visage, collait mes vêtements tachés de sang sur mon corps, et troublait ma vue.
Mes poings frappaient aveuglément, de rage et de douleur...
Et alors, je me suis rendu à l'évidence... j'étais pitoyable, et incapable d'aider qui que ce soit... Alors je me suis adossé à un rocher, j'ai soupiré, murmuré que j'étais pitoyable, et une des personnes qui soignait, une Dame kultare nommé Ysuna est venue me parler, elle a essayé de me redonner courage, malgré ses maux de tête et sa fièvre...
Je ne saurais jamais la remercier assez... Elle a su ravivé un peu la flamme de combativité qui était en moi; flamme qui pouvait s'éteindre à tout moment, au moindre coup de vent, elle a su lui remettre une petite étincelle...
Après cela, je me suis vite remis sur pied, et je suis parti voir où en étaient les combats, ils étaient fini.
Je me suis alors rendu au conseil, mais n'ai pu assisté à la fin de la soirée... On m'a dit qu'Ombre avait obtenu ce qu'il voulait, Freyja et qu'il l'avait nommée Féale.
Ainsi nous avions un ennemi de plus à combattre.
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Le parchemin est bien tenu, et conservé malgré le temps et les intempéries.
En ce jour, à eu lieu une instruction pour nous aider à mieux combattre les Landes en général.
Cette instruction a été divisée en deux parties. Ou plutôt deux groupes, pendant qu'une partie étudiait le combat l'autre étudiait la magie.
Les instructeurs nous ont expliqué les bienfaits du combat et de la magie ainsi que leurs étendues.
Moi qui jusqu'ici n'avait pas favorisé le combat, n'en voyant pas trop l'intérêt, j'ai compris qu'il fallait que je m'y mettes pour pouvoir aider mes compagnons dans leur lutte, ou me mettre à la magie, pour les soigner ou attaquer nos ennemis.
Ainsi, je ne serais plus pitoyable, et plus utile.
Je me suis rendu compte que par rapport aux autres, je n'étais pas au niveau, je ne suivais pas, j'étais très en retard, alors j'ai pris la décision qu'à partir de ce jour, à chaque fois que je m'éveillerais, je travaillerais le combat pendant une heure au moins.
Résolution qui aidera moi et les autres contre les Landes.
Je pense aussi peut-être m'intéresser à la magie d'un peu plus prêt...
Cet art m'a l'air bien, quoique assez cher...
Il me répugne cependant… il me rappelle la mort de mon père, tué à cause d’un étourderie d’un mage trop saoul.
Mais bon, j'ai des économies pour m'y mettre, alors quand faut y aller, faut y aller.
Cette instruction a été une expérience mémorable, et qui me servira à chaque fois que je combattrais. Je me souviendrais des techniques et leçons dont nos instructeurs nous ont fait part lors de cette journée formidable...
Je remercie les organisateurs et les animateurs de cet apprentissage extraordinaire.
De nouvelles résolutions, une autre vision de demain, et on verra bien, ce que cela donnera...
En ce jour, à eu lieu une instruction pour nous aider à mieux combattre les Landes en général.
Cette instruction a été divisée en deux parties. Ou plutôt deux groupes, pendant qu'une partie étudiait le combat l'autre étudiait la magie.
Les instructeurs nous ont expliqué les bienfaits du combat et de la magie ainsi que leurs étendues.
Moi qui jusqu'ici n'avait pas favorisé le combat, n'en voyant pas trop l'intérêt, j'ai compris qu'il fallait que je m'y mettes pour pouvoir aider mes compagnons dans leur lutte, ou me mettre à la magie, pour les soigner ou attaquer nos ennemis.
Ainsi, je ne serais plus pitoyable, et plus utile.
Je me suis rendu compte que par rapport aux autres, je n'étais pas au niveau, je ne suivais pas, j'étais très en retard, alors j'ai pris la décision qu'à partir de ce jour, à chaque fois que je m'éveillerais, je travaillerais le combat pendant une heure au moins.
Résolution qui aidera moi et les autres contre les Landes.
Je pense aussi peut-être m'intéresser à la magie d'un peu plus prêt...
Cet art m'a l'air bien, quoique assez cher...
Il me répugne cependant… il me rappelle la mort de mon père, tué à cause d’un étourderie d’un mage trop saoul.
Mais bon, j'ai des économies pour m'y mettre, alors quand faut y aller, faut y aller.
Cette instruction a été une expérience mémorable, et qui me servira à chaque fois que je combattrais. Je me souviendrais des techniques et leçons dont nos instructeurs nous ont fait part lors de cette journée formidable...
Je remercie les organisateurs et les animateurs de cet apprentissage extraordinaire.
De nouvelles résolutions, une autre vision de demain, et on verra bien, ce que cela donnera...
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 17:33, modifié 1 fois.
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L'encre est pâle, comme si le parchemin avait subit de plein fouet un séjour à la neige.
L'odeur des choses anciennes s'en dégagent.
En ces terres et partout ailleurs, on s'attache aux apparences plus qu'à autre choses, on s'attache à l'aspect de la personne plus qu'à son fond...
Ainsi quelqu'un de fort intelligent mais qui ne possède pas une belle armure, ne sera pas écouté, et par la même 'logique', un être insignifiant et mauvais obtiendra tout l'attention qu'il souhaite puisqu'il a de la prestance avec son épée et son armure, et qu'il possède des biens...
C'est avec dégoût que je vois que je ne suis ni meilleur, ni moindre à ceux que je rencontre. Je suis comme eux, à piquer une crise pour des bottes ratées...
Des simples bottes, qui pourtant représentent le respect des autres, et des journées de travail à la sueur de chaque parcelle de ma peau...
Aussi, je regrette d'être comme ceux qui sont attirés vers les autres pour leur beauté extérieure.
Je me rappelle de ce que mon père me disait, alors qu'il m'enseignait les arts dont il avait connaissance, "la vie est dure mon garçon, et si tu ne le deviens pas toi aussi, autant envers toi-même, qu'envers les autres, tu périras, aussi simple que cela... Ne te construis pas une façade derrière laquelle tu te cacheras, les autres font tous ça, je le fais également, et le regrette mais ne puis faire autrement... Construis-toi quelque chose de plus fort, de plus extraordinaire, même si cela te coûte ta vie!"
Résultats: Je n'ai pas suivi ses conseils, j'ai travaillé pendant des journées pour me fabriquer une armure, une simple armure, en oubliant ce que j'étais, qui j'étais, et mes objectifs premiers.
En quittant mes terres, j'ai désobéi à mon père, en suivant les conseils de cette merveilleuse elfe, je n'ai pas écouté les paroles de mon père, je me suis attaché à ses yeux, ses beaux yeux, et ai tout oublier, excepté cette seule chose, lumineuse, qui resplendit encore au plus profond de moi: la couleur, et la profondeur de ses yeux...
Où est la clé ?
Dans son regard, ou dans ce passé, tant renié ?
L'odeur des choses anciennes s'en dégagent.
En ces terres et partout ailleurs, on s'attache aux apparences plus qu'à autre choses, on s'attache à l'aspect de la personne plus qu'à son fond...
Ainsi quelqu'un de fort intelligent mais qui ne possède pas une belle armure, ne sera pas écouté, et par la même 'logique', un être insignifiant et mauvais obtiendra tout l'attention qu'il souhaite puisqu'il a de la prestance avec son épée et son armure, et qu'il possède des biens...
C'est avec dégoût que je vois que je ne suis ni meilleur, ni moindre à ceux que je rencontre. Je suis comme eux, à piquer une crise pour des bottes ratées...
Des simples bottes, qui pourtant représentent le respect des autres, et des journées de travail à la sueur de chaque parcelle de ma peau...
Aussi, je regrette d'être comme ceux qui sont attirés vers les autres pour leur beauté extérieure.
Je me rappelle de ce que mon père me disait, alors qu'il m'enseignait les arts dont il avait connaissance, "la vie est dure mon garçon, et si tu ne le deviens pas toi aussi, autant envers toi-même, qu'envers les autres, tu périras, aussi simple que cela... Ne te construis pas une façade derrière laquelle tu te cacheras, les autres font tous ça, je le fais également, et le regrette mais ne puis faire autrement... Construis-toi quelque chose de plus fort, de plus extraordinaire, même si cela te coûte ta vie!"
Résultats: Je n'ai pas suivi ses conseils, j'ai travaillé pendant des journées pour me fabriquer une armure, une simple armure, en oubliant ce que j'étais, qui j'étais, et mes objectifs premiers.
En quittant mes terres, j'ai désobéi à mon père, en suivant les conseils de cette merveilleuse elfe, je n'ai pas écouté les paroles de mon père, je me suis attaché à ses yeux, ses beaux yeux, et ai tout oublier, excepté cette seule chose, lumineuse, qui resplendit encore au plus profond de moi: la couleur, et la profondeur de ses yeux...
Où est la clé ?
Dans son regard, ou dans ce passé, tant renié ?
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 17:41, modifié 1 fois.
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- Localisation : Petit point dans l'Océan Indien
Le parchemin est noirci par ci et par là de traces de suie, l'encre est hésitante, comme si le Sinan avait écrit dans la pénombre.
Le travail, le travail, le travail et encore le travail.
Je n'ai pas eu le temps d'écrire ces temps-ci, approchant bientôt de mon but.
La sueur, la suie, les courbatures me sont maintenant familières.
Mon épuisement était tel que j'en avais presque oublié l'Elfe, que j'en avais presque oublié ses yeux.
Mon sommeil, la nuit, étant si profond qu'aucun rêve ni cauchemar ne venait l'interrompre.
Mais en cet instant de répit je me suis rappelé de ses yeux, mais, je n'avais plus la même sensation, certainement la fatigue... Mais je la sens, comme au plus profond de moi.
Je ne sens plus mon dos, et mes bras sont douloureux.
Quand ma pioche frappe le sol pour en extraire un minerai, le son se répercute dans ma tête qui me semble peser plus qu'un grizzly. Les mines sont mon lit, mon lieu de travail et mon seul horizon. Je crois que je vais en devenir Nain…
Alors que je me penche sur ce parchemin, je revois l'elfette (Kaora) que j'avais embêté l'autre fois alors que son compagnon patrouilleur était là, ce qui m'avait valut encore de la méfiance à mon égard. Son compagnon étant parti, on ne sait où d'ailleurs, je me suis pris à l'embêter de nouveau, mais cette fois, c'est une drôle de petit bout de femme, une naine qui est venue mettre son grain de sel dans la conversation, elles semblent être sœurs, l'elfe l'a appelée ainsi.
Bref, une personne de plus à qui je n'ai pas fait bonne impression, je commence à avoir l'habitude.
Ah, il faut que j’arrête de fréquenter les Elfes, apparemment.
Oh, mon dos est douloureux, je m'en vais me reposer, mon but approche...
Le travail, le travail, le travail et encore le travail.
Je n'ai pas eu le temps d'écrire ces temps-ci, approchant bientôt de mon but.
La sueur, la suie, les courbatures me sont maintenant familières.
Mon épuisement était tel que j'en avais presque oublié l'Elfe, que j'en avais presque oublié ses yeux.
Mon sommeil, la nuit, étant si profond qu'aucun rêve ni cauchemar ne venait l'interrompre.
Mais en cet instant de répit je me suis rappelé de ses yeux, mais, je n'avais plus la même sensation, certainement la fatigue... Mais je la sens, comme au plus profond de moi.
Je ne sens plus mon dos, et mes bras sont douloureux.
Quand ma pioche frappe le sol pour en extraire un minerai, le son se répercute dans ma tête qui me semble peser plus qu'un grizzly. Les mines sont mon lit, mon lieu de travail et mon seul horizon. Je crois que je vais en devenir Nain…
Alors que je me penche sur ce parchemin, je revois l'elfette (Kaora) que j'avais embêté l'autre fois alors que son compagnon patrouilleur était là, ce qui m'avait valut encore de la méfiance à mon égard. Son compagnon étant parti, on ne sait où d'ailleurs, je me suis pris à l'embêter de nouveau, mais cette fois, c'est une drôle de petit bout de femme, une naine qui est venue mettre son grain de sel dans la conversation, elles semblent être sœurs, l'elfe l'a appelée ainsi.
Bref, une personne de plus à qui je n'ai pas fait bonne impression, je commence à avoir l'habitude.
Ah, il faut que j’arrête de fréquenter les Elfes, apparemment.
Oh, mon dos est douloureux, je m'en vais me reposer, mon but approche...
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 17:55, modifié 1 fois.
- Valiant
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- Localisation : Petit point dans l'Océan Indien
L'empreinte ensanglantée du doigt du Sinan, de la suie, de la boue, et de l'encre légérement effacée.
Luxin s'est enfin montré et a décidé de prendre les choses en main en ce qui concerne son frère, Ombre est alors apparu et nous a indiqué que l'eldorian se trouvait en Irilion.
Luxin nous apportait aussi un bonne nouvelle, Molgor et les forces séridiennes allaient bientôt revenir.
Mais arrivés en Irilion... une horde d'orcs armés, de démons lapins, de géants et de yetis nous attendait. Face à ces monstres, je ne pouvais rien, et tout allait si vite que je n'ai rien pu récupérer pour les aventuriers.
Luxin et une petite troupe se sont dirigés vers Zirak Zinbar et là encore des géants et des chimères leur firent accueil.
Heureusement ils ont réussi à percer et à retrouver Ernek dans un souterrain, ce dernier en piteux état mais encore en vie.
Beaucoup d'aventuriers ont aidé à sauvegarder Luxin et son frère et ils ont fini par réussir à transporter Luxin et Ernek en lieu sur en Séridia où Ernek reçoit des soins.
Les aventuriers combattent toujours les yetis et les géants, pour éliminer la menace qui plane sur ces terres.
Un événement qui m'a particulièrement marqué lors de cette invasion, la demande d'une jeune Kultare, elle avait besoin de l'aide d'un nécromant pour divertir les yetis, tout cela pour qu'elle puisse empoisonner l'ennemi. Je me suis proposé comme tel et l'ai aidé à cette tâche, très étonné. Nous avons réussi à infliger quelques dégâts aux yetis, malgré quelques allers-retours en Archéon.
Encore une autre nouvelle, un conseil devait avoir lieu ce soir, mais il a été annulé à cause de tout ce remue-ménage, j'en suis soulagé, de peur que le seigneur est oublié dans un coin ma missive ou de ce qui se serait passé si le conseil aurait eu lieu.
Je n’avais nullement envie de siéger devant tous, cela paraît si… important.
Je retourne aider les aventuriers, malgré mes côtes douloureuses depuiis qu'un elfe noir m'a donné quelques coups de pieds...
Luxin s'est enfin montré et a décidé de prendre les choses en main en ce qui concerne son frère, Ombre est alors apparu et nous a indiqué que l'eldorian se trouvait en Irilion.
Luxin nous apportait aussi un bonne nouvelle, Molgor et les forces séridiennes allaient bientôt revenir.
Mais arrivés en Irilion... une horde d'orcs armés, de démons lapins, de géants et de yetis nous attendait. Face à ces monstres, je ne pouvais rien, et tout allait si vite que je n'ai rien pu récupérer pour les aventuriers.
Luxin et une petite troupe se sont dirigés vers Zirak Zinbar et là encore des géants et des chimères leur firent accueil.
Heureusement ils ont réussi à percer et à retrouver Ernek dans un souterrain, ce dernier en piteux état mais encore en vie.
Beaucoup d'aventuriers ont aidé à sauvegarder Luxin et son frère et ils ont fini par réussir à transporter Luxin et Ernek en lieu sur en Séridia où Ernek reçoit des soins.
Les aventuriers combattent toujours les yetis et les géants, pour éliminer la menace qui plane sur ces terres.
Un événement qui m'a particulièrement marqué lors de cette invasion, la demande d'une jeune Kultare, elle avait besoin de l'aide d'un nécromant pour divertir les yetis, tout cela pour qu'elle puisse empoisonner l'ennemi. Je me suis proposé comme tel et l'ai aidé à cette tâche, très étonné. Nous avons réussi à infliger quelques dégâts aux yetis, malgré quelques allers-retours en Archéon.
Encore une autre nouvelle, un conseil devait avoir lieu ce soir, mais il a été annulé à cause de tout ce remue-ménage, j'en suis soulagé, de peur que le seigneur est oublié dans un coin ma missive ou de ce qui se serait passé si le conseil aurait eu lieu.
Je n’avais nullement envie de siéger devant tous, cela paraît si… important.
Je retourne aider les aventuriers, malgré mes côtes douloureuses depuiis qu'un elfe noir m'a donné quelques coups de pieds...
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:13, modifié 1 fois.
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- Localisation : Petit point dans l'Océan Indien
L'écriture est pressée, l'encre passée, le parchemin jauni.
Fuu, mais quel idiot de donner sa confiance à un illettré, un barge qui ne comprend pas un mot de notre belle langue, quelle idée j'ai eu de seulement essayer de le comprendre, quelle idée, quelle folie m'a poussé à faire ça...
Je suis maudit, je suis inutile, et je crois en plus de tout, que je suis plus fort grâce à une armure qui brille !
Pas mieux que les autres, pire au contraire !
La moitié de ma fortune y est passé...
J'aurais du les écouter, un idiot est un idiot, et je le resterai on dirait bien, mon père avait raison, un bon à rien, à rien!
*une tache de sang noie l'encre ici*
Tout ce que j'ai gagné ici, je viens de le perdre.
Oh non, je ne me suis fait aucun ami, aucune personne de confiance...
Plus d'ennemis que de connaissances même...
J'ai travaillé de toutes mes forces... pourquoi?! Pour rien à présent.
Mon père avait bien dit: un pauvre pâlot qui n'a rien dans la tête et rien dans les bras....
Mais franchement, quel insensé ...
Je n'en puis plus, mon dos est douloureux, moins que ma tête que je sens à peine, ma vue est trouble, je ne sais plus très bien ce que j'écris...
J'ai froid, très froid...
Que m’arrive-t-il ?
Une unique chose me réchauffe, la vision de ses yeux avant de m’endormir.
La fin du parchemin est une tâche d'encre, comme si on eu renversé un encrier par inadvertance.
Fuu, mais quel idiot de donner sa confiance à un illettré, un barge qui ne comprend pas un mot de notre belle langue, quelle idée j'ai eu de seulement essayer de le comprendre, quelle idée, quelle folie m'a poussé à faire ça...
Je suis maudit, je suis inutile, et je crois en plus de tout, que je suis plus fort grâce à une armure qui brille !
Pas mieux que les autres, pire au contraire !
La moitié de ma fortune y est passé...
J'aurais du les écouter, un idiot est un idiot, et je le resterai on dirait bien, mon père avait raison, un bon à rien, à rien!
*une tache de sang noie l'encre ici*
Tout ce que j'ai gagné ici, je viens de le perdre.
Oh non, je ne me suis fait aucun ami, aucune personne de confiance...
Plus d'ennemis que de connaissances même...
J'ai travaillé de toutes mes forces... pourquoi?! Pour rien à présent.
Mon père avait bien dit: un pauvre pâlot qui n'a rien dans la tête et rien dans les bras....
Mais franchement, quel insensé ...
Je n'en puis plus, mon dos est douloureux, moins que ma tête que je sens à peine, ma vue est trouble, je ne sais plus très bien ce que j'écris...
J'ai froid, très froid...
Que m’arrive-t-il ?
Une unique chose me réchauffe, la vision de ses yeux avant de m’endormir.
La fin du parchemin est une tâche d'encre, comme si on eu renversé un encrier par inadvertance.
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:20, modifié 2 fois.
- Valiant
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- Localisation : Petit point dans l'Océan Indien
Un voyage semble avoir abimé les parchemins.
Les migraines se font de plus en plus fréquentes m'empêchant de travailler, m'empêchant de tout faire. Je ne me rappelle pas avoir déjà été si malade.
Et quelle maladie ?
Tous ici semblent en bonne santé, et personne n’a l’air de savoir de quoi il s’agit. D’ailleurs, ils s’en fichent un peu, il faut l’avouer.
Les landes me fatiguent, la plupart des aventuriers aussi.
J'ai passé ces derniers temps à observer les landais...
Je n'écrirais rien sur eux, ou j'y passerais ma vie.
Ils ne contribuent pas à calmer mes maux de tête, à parler, à se disputer, à se combattre, à nous mettre dans le pétrin...
Je ne puis plus écrire, ma tête est lourde, c'est à peine si ma plume tient dans ma main. Je ne puis plus...
Elle me hante, je la veux, elle est là…
Ses yeux...
L'encre a bavé.
Les migraines se font de plus en plus fréquentes m'empêchant de travailler, m'empêchant de tout faire. Je ne me rappelle pas avoir déjà été si malade.
Et quelle maladie ?
Tous ici semblent en bonne santé, et personne n’a l’air de savoir de quoi il s’agit. D’ailleurs, ils s’en fichent un peu, il faut l’avouer.
Les landes me fatiguent, la plupart des aventuriers aussi.
J'ai passé ces derniers temps à observer les landais...
Je n'écrirais rien sur eux, ou j'y passerais ma vie.
Ils ne contribuent pas à calmer mes maux de tête, à parler, à se disputer, à se combattre, à nous mettre dans le pétrin...
Je ne puis plus écrire, ma tête est lourde, c'est à peine si ma plume tient dans ma main. Je ne puis plus...
Elle me hante, je la veux, elle est là…
Ses yeux...
L'encre a bavé.
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:25, modifié 1 fois.
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- Localisation : Petit point dans l'Océan Indien
Quelques grains de sable sont collés à la page.
Mes migraines vont et viennent et me harcèlent.
L'autre soir, après m'être endormi, j'ai fait un songe étrange –enfin, je ne fais plus que ça, rêver, la fatigue pèse mes paupières, me fait lâcher ma pioche pour m’endormir et rêver- , j'ai revu ma terre natale, mon village, les yeux des habitants qui me désignèrent comme coupable, les visages de mon père et de ma mère...
Ce que je n'ai pas compris, c'est qu'ils souriaient...
Certainement un rêve inutile...
L'esprit des humains est parfois complexe et fou, ce doit être ça, encore une fois.
Ce qui m'a parut encore plus... étrange dans ce rêve, ce fut ses yeux, mais pas les mêmes que d'habitude, le regard avait changé.
Je ne vois pas à qui peuvent appartenir de si beaux yeux...
J'y réfléchis, à moins que ce ne soit qu'une illusion, quelque chose... d'irréel.
Comme la plupart des rêves.
Qu'importe, malgré ma lourde tête et mon dos douloureux, je dois continuer à travailler, c'est la seule chose que je vois à faire pour le moment.
J’essaie de me créer une réputation. Mais il est difficile avec les préjugés sur les Sinans et mes déboires avec les Elfes, je suis sûr que ça ne va rien m’apporter de bon.
Aussi ce soir, je vais rire, le 35ème conseil a été annoncé, on verra bien qui sera assis à cette place auquel un seul Homme peut prétendre.
Peut-être mon initiation à « l’arène politique ».
Mes migraines vont et viennent et me harcèlent.
L'autre soir, après m'être endormi, j'ai fait un songe étrange –enfin, je ne fais plus que ça, rêver, la fatigue pèse mes paupières, me fait lâcher ma pioche pour m’endormir et rêver- , j'ai revu ma terre natale, mon village, les yeux des habitants qui me désignèrent comme coupable, les visages de mon père et de ma mère...
Ce que je n'ai pas compris, c'est qu'ils souriaient...
Certainement un rêve inutile...
L'esprit des humains est parfois complexe et fou, ce doit être ça, encore une fois.
Ce qui m'a parut encore plus... étrange dans ce rêve, ce fut ses yeux, mais pas les mêmes que d'habitude, le regard avait changé.
Je ne vois pas à qui peuvent appartenir de si beaux yeux...
J'y réfléchis, à moins que ce ne soit qu'une illusion, quelque chose... d'irréel.
Comme la plupart des rêves.
Qu'importe, malgré ma lourde tête et mon dos douloureux, je dois continuer à travailler, c'est la seule chose que je vois à faire pour le moment.
J’essaie de me créer une réputation. Mais il est difficile avec les préjugés sur les Sinans et mes déboires avec les Elfes, je suis sûr que ça ne va rien m’apporter de bon.
Aussi ce soir, je vais rire, le 35ème conseil a été annoncé, on verra bien qui sera assis à cette place auquel un seul Homme peut prétendre.
Peut-être mon initiation à « l’arène politique ».
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:36, modifié 2 fois.
- Valiant
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Au dos du parchemin précédent, l'encre traversant un peu le papier.
Le 35ème conseil est passé, on a en effet bien rigolé.
L'ancien représentant est quand même venu jeter un œil au conseil.
Et il a toujours, je dois l’écrire, cette prestance et cet éclat. Il est réellement un orateur hors pair, je ne connais aucun aventurier capable de rivaliser avec lui dans une joute verbale.
L'affaire Néraclos a été classée, enfin presque, par un compromis avantageux, un temple construit aux frais des Kultars pour le prêtre.
L'art noble de la nécromancie fait encore parler de lui.
La représentante des hommes bleus a fait une proposition, comment la qualifierais-je... sotte? Un mot plus fort conviendrai mieux, mais je préfère garder ce mot.
Heureusement notre Ancien Représentant a su avoir la parole et justifier de manière fort remarquable l'idiotie de cette proposition.
Les sinans, étant face aux Kultars et Hommes Bleus, nous verrons bien ce qui se passera pour cette affaire, en espérant que ce ne se soit pas à moi de la régler...
Je déteste la politique, mais est attiré par cet art inconnu tout de même, il faut dire que l’orateur Sinan m’a mis l’eau à la bouche, malgré moi.
C'est à peu près tout ce qu'il y a à retenir de ce conseil mis à part les remerciements de Luxin et du natif présent pour le sauvetage de son frère par les aventuriers.
J'ai pris après ce conseil, la décision de faire un voyage en Irilion, histoire de me dégourdir les jambes, de visiter un peu et puis de changer d'air. Je visiterai cette vaste contrée vierge dirigée par le Galdur Kial, j’espère ne pas y faire de rencontres malencontreuses.
Peut-être cela fera-t-il passer mes migraines?
On sait jamais.
Bien, je dépose ma plume et pars.
Je raconterais mes découvertes à mon retour.
Le 35ème conseil est passé, on a en effet bien rigolé.
L'ancien représentant est quand même venu jeter un œil au conseil.
Et il a toujours, je dois l’écrire, cette prestance et cet éclat. Il est réellement un orateur hors pair, je ne connais aucun aventurier capable de rivaliser avec lui dans une joute verbale.
L'affaire Néraclos a été classée, enfin presque, par un compromis avantageux, un temple construit aux frais des Kultars pour le prêtre.
L'art noble de la nécromancie fait encore parler de lui.
La représentante des hommes bleus a fait une proposition, comment la qualifierais-je... sotte? Un mot plus fort conviendrai mieux, mais je préfère garder ce mot.
Heureusement notre Ancien Représentant a su avoir la parole et justifier de manière fort remarquable l'idiotie de cette proposition.
Les sinans, étant face aux Kultars et Hommes Bleus, nous verrons bien ce qui se passera pour cette affaire, en espérant que ce ne se soit pas à moi de la régler...
Je déteste la politique, mais est attiré par cet art inconnu tout de même, il faut dire que l’orateur Sinan m’a mis l’eau à la bouche, malgré moi.
C'est à peu près tout ce qu'il y a à retenir de ce conseil mis à part les remerciements de Luxin et du natif présent pour le sauvetage de son frère par les aventuriers.
J'ai pris après ce conseil, la décision de faire un voyage en Irilion, histoire de me dégourdir les jambes, de visiter un peu et puis de changer d'air. Je visiterai cette vaste contrée vierge dirigée par le Galdur Kial, j’espère ne pas y faire de rencontres malencontreuses.
Peut-être cela fera-t-il passer mes migraines?
On sait jamais.
Bien, je dépose ma plume et pars.
Je raconterais mes découvertes à mon retour.
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:43, modifié 1 fois.
- Valiant
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L'écriture du Sinan, paraît plus fine et serrée; comme si il avait été pressé d'écrire.
J'ai été éveillé par un songe, j'étais dans une clairière et avait retrouvé cette Elfe, j'étais loin de cet endroit maudit je crois, il ressemblait au lieu où j'avais rencontré la première fois cette jeune Elfe.
L'écriture se fait de plus en plus petite, les mots de plus en plus recroquevillés sur eux-mêmes
J'ai pris la décision de repartir en voyage pour retrouver cette Elfe et avoir la conscience tranquille, je ne sais pas si je reviendrais vivant, je ne sais pas non plus si je trouverais les réponses à mes questions.
Mais je sais que je dois partir, j'ai... un pressentiment.
Certains diront que je suis fou, d'autres penseront que c'était mon destin et enfin je dirais que je pris cette décision sur un coup de tête.
Si dans 12 nuits je ne suis pas revenu, on pourra me considérer comme mort. Mais j'espère m'en sortir vivant... Je tiens à la vie malgré toutes ses contraintes.
Quelques bavures tâchent le parchemin, une dernière phrase est écrite, étroitement placée juste au bas du parchemin.
Il suffit d'un songe pour décider de partir, il suffit d'un souhait pour revenir.
Le Sinan semble avoir écrit quelque chose d'autre, mais les derniers mots sont illisibles.
J'ai été éveillé par un songe, j'étais dans une clairière et avait retrouvé cette Elfe, j'étais loin de cet endroit maudit je crois, il ressemblait au lieu où j'avais rencontré la première fois cette jeune Elfe.
L'écriture se fait de plus en plus petite, les mots de plus en plus recroquevillés sur eux-mêmes
J'ai pris la décision de repartir en voyage pour retrouver cette Elfe et avoir la conscience tranquille, je ne sais pas si je reviendrais vivant, je ne sais pas non plus si je trouverais les réponses à mes questions.
Mais je sais que je dois partir, j'ai... un pressentiment.
Certains diront que je suis fou, d'autres penseront que c'était mon destin et enfin je dirais que je pris cette décision sur un coup de tête.
Si dans 12 nuits je ne suis pas revenu, on pourra me considérer comme mort. Mais j'espère m'en sortir vivant... Je tiens à la vie malgré toutes ses contraintes.
Quelques bavures tâchent le parchemin, une dernière phrase est écrite, étroitement placée juste au bas du parchemin.
Il suffit d'un songe pour décider de partir, il suffit d'un souhait pour revenir.
Le Sinan semble avoir écrit quelque chose d'autre, mais les derniers mots sont illisibles.
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:45, modifié 1 fois.
- Valiant
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Voyage au-delà de la mer.
Un parchemin vierge a été laissé entre les nouveaux et les anciens parchemins, pour bien montrer la coupure qui s'est opérée alors que le Sinan est parti en voyage.
[hrp: cf http://www.landes-eternelles.com/module ... 0da&npds=1 pour les curieux.]
[hrp: cf http://www.landes-eternelles.com/module ... 0da&npds=1 pour les curieux.]
Dernière modification par Valiant le 27 mai 2008, 18:46, modifié 2 fois.
Valiant (qui fut un aventurier) - C.
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Le parchemin est toujours jauni, moins que les précédents. Une odeur médicamenteuse s'en dégage.
Je suis rentré voilà quelques lunes, j'ai commencé à relater mon voyage par écrit...
Je suis las...
Je ne sais pas trop ce qui se passe en moi...
Ma blessure au torse me fait souffrir physiquement certes, mais ce n’est pas cette douleur qui me torture.
D'un côté, je ne montre en rien ce qui se bouscule en moi, je parais assez normal et continue mes activités malgré ma blessure. Je continue d'entretenir le peu de relations que je me suis faites ici, et en crée de nouvelles. J’ai même repris la récolte et les bruits de pioche ralentis par ma blessure résonnent autant q’avant dans ma tête. Je me fais une place chez les Sinans, mais j'appréhende le futur et la politique, enfin on verra bien.
Ma plaie en tous cas à cicatriser avec l'aide d'un Mage, un Elfe, Belegondil, aussi têtu que moi voire plus, mais j'ai encore un bandage que je me dois de garder pendant encore 4 jours, le Mage me l'a bien recommandé.
J'ai toujours ces images qui défilent ma tête, toujours ses yeux qui me hantent. Je revois cette flèche se figer en son flanc, l’éclat de cette lame que j’ai eu à peine le temps d’éviter, cette rage, ce désespoir, cette anéantissement. Inlassablement je revois l'Elfe tomber à terre... Je... Non... Je ne sais pas ce qui se passe en moi.
Comme un goût un amer qui reste... Un goût âcre...
Mais ça passera, comme ma plaie qui a cicatrisé, il faudra certainement du temps et de l'aide, mais ça passera...
Oui, certainement que ça s'en ira...
Il faut espérer.
Il le faut.
Je suis rentré voilà quelques lunes, j'ai commencé à relater mon voyage par écrit...
Je suis las...
Je ne sais pas trop ce qui se passe en moi...
Ma blessure au torse me fait souffrir physiquement certes, mais ce n’est pas cette douleur qui me torture.
D'un côté, je ne montre en rien ce qui se bouscule en moi, je parais assez normal et continue mes activités malgré ma blessure. Je continue d'entretenir le peu de relations que je me suis faites ici, et en crée de nouvelles. J’ai même repris la récolte et les bruits de pioche ralentis par ma blessure résonnent autant q’avant dans ma tête. Je me fais une place chez les Sinans, mais j'appréhende le futur et la politique, enfin on verra bien.
Ma plaie en tous cas à cicatriser avec l'aide d'un Mage, un Elfe, Belegondil, aussi têtu que moi voire plus, mais j'ai encore un bandage que je me dois de garder pendant encore 4 jours, le Mage me l'a bien recommandé.
J'ai toujours ces images qui défilent ma tête, toujours ses yeux qui me hantent. Je revois cette flèche se figer en son flanc, l’éclat de cette lame que j’ai eu à peine le temps d’éviter, cette rage, ce désespoir, cette anéantissement. Inlassablement je revois l'Elfe tomber à terre... Je... Non... Je ne sais pas ce qui se passe en moi.
Comme un goût un amer qui reste... Un goût âcre...
Mais ça passera, comme ma plaie qui a cicatrisé, il faudra certainement du temps et de l'aide, mais ça passera...
Oui, certainement que ça s'en ira...
Il faut espérer.
Il le faut.
Dernière modification par Valiant le 30 mai 2008, 20:50, modifié 1 fois.
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