Un enfant pas comme les autres.

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
yorwan
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Un enfant pas comme les autres.

Message par yorwan »

* Dans la chaleur et les commodités d'une bonne taverne, Yorwan, bien entourée, raconte une histoire de ses jeunes années.
Une fois l'esprit au sec Yorwan, retranscrit ses dires que voici. *



Il était une fois...
*regarde que tout le monde dort et s'en va discrêtement*
bon...
Un jour dans les terres glacées d'Irilion,
naquit un jeune et bel enfançon !

La neige tombait fortement ce jour là,
Et nombreux sont les jeunots qui mourraient de froid.

Et oui car les galdurs sont bien vigoureux, mais à la naissance ce sont des vermisseaux braillards.
Bref, comme tout le monde.
Celui-ci survécu,plus fort et plus robuste que les autres.

Peu de temps après qu'il fut en état de chasser...

Je ne me rapelle plus très bien *réfléchit* quelques lunes tout au plus...
Il vola une dague dans l'igloo du chef et parti seul, on ne le vit plus.
Le trouble fût semé, les avis étaient partagés.
D'une, on ne volait pas impunément un chef galdur, croyez moi !
Et de deux, un jeune parti seul dans la neige, en pleine saison hivernale,
ce n'était qu'une proie facile pour la Forêt.

L'histoire s'oublia peu à peu, les galdurs trop préoccupés par le manque de gibier du aux migrations.
L'hiver qui suivit, les proies vinrent cruellement à manquer,
Le vent glacial léchait les parois rocheuses, toute chasse fut très vite avortée.
Les réserves de viande séchées et salées diminuèrent à vue d'oeil.

Voici deux lunes pleines déjà que le vent empèchait toute sortie...


* S'interrompt dans son récit à cause d'un départ d'un des ronflants de l'auditoire *
Bon où en étais-je...
La porte de la taverne se poussa doucement,
Le froid entra et glaça les galdurs qui étaient venus éponger leurs peines.
Les yeux se rivèrent sur la porte, des mains se portèrent à l'épée, déjà les courageux galdurs s'apprétaient à se défendre contre ce qui, à n'en pas douter, était une créature féroce en mal de viande fraiche, tout comme eux l'étaient.

On a rarement vu des galdurs manger des racines ! et pourtant !

La porte s'ouvrit donc, laissant entrer une vague de froid et une bourrasque de neige.
Pas un galdur ne ferma les yeux face à cette neige en plein visage !

* sourit à pleine dents * C'est bien là que je reconnais le peuple galdur !
enfin...
Une silouhette se distingua dans l'encadrure de la porte, petite, trappue, forte... et large !
Diablement large !
La silhouette ne passa pas la porte, il semblait que l'ombre se releva un moment, s'accrochant au montant de la porte et déposa un sac, lourd, à côté de celle-ci...
Les galdurs, mi-inquiets, mi-intrigués s'approchèrent...
Un second sac vint se caler au premier, puis un troisième.
La dite ombre diminua de taille, vint à sa forme originelle et s'en fut, laissant la porte battre sur ses gongs.

Les galdurs de la taverne, stupéfaits, eurent un moment de réflexion

Si si !

L'un d'eux, plus téméraire et moins réfléchit s'approcha de la porte et d'un coup de pied la ferma, se donnant une contenance en se mettant à rire bruyamment.
Restèrent ces sacs.
Le même galdur pris son épée au poing, laissant siffler le métal contre son fourreau une fraction de seconde, et trancha de haut en bas l'un des sacs.

De la viande ! Le sourire et la joie se lu sur les visages.

On ne préta pas attention à la qualité de la viande, mais, pour l'avoir goûtée, elle était fort bonne.
Les vivres répartis, on tenta de résoudre le mystère qui s'imposait.
Peu importe le nombre d'essais, tout n'était que suppositions, et vous connaissez le coeur des hommes comme je le connais, quand il n'y a pas d'explications, ces derniers ont tendance à inventer plus que de raison.
Je ne m'appesentirais cependant pas sur ces élucubrations.

La nouvelle lune arriva, la même chose se produisit.
À la fin du troisième mois, la tempête se calma,
Les hommes sortirent peu à peu, le manque de gibier les poussant à chercher plus loin que d'ordinaire.
Ils trouvèrent alors réponse à leur angoisse.

Un beau jour de chasse, ils virent au loin quelques arbres avec, à leur base une sorte de chapiteau de fourrures, assez large pour 5 galdurs, mais n'arrivant pas à la poitrine de l'un d'eux.
Ils ne remarquèrent aucune aspérité, aucun relief prohéminent faisant prise au vent.
Le système était ingénieux, et préparé à l'avance, ils jugèrent que la construction avait du prendre un mois entier.
Intrigués, ils attendirent patiemment, guêtant quelconque activité, humaine ou non !

Leur attente fut récompensée par l'arrivée d'un jeune homme, bien portant, blond comme les blés de Mélenis, rasé de près à l'épée.
Le jeune homme paru surpris puis s'approcha.
Le dialogue s'engagea, les galdurs comprirent qu'il s'agissait là du jeune enfant qui avait fugué, quelques années auparavant.
L'incident de l'hiver ayant sauvé quelques galdurs de leur quotidienne ration de racines et de plantes à vomir, il fut acclamé comme héros !
Il fut invité, au nom du peuple, à les rejoindre.
Il hésita, puis accepta.

Il fut questionné, mais ne parla pas. Le chef accepta les excuses du jeune et lui laissa même disposer de sa dague.
On ne su jamais la raison de son départ, en revanche, il eu tout le loisir d'expliquer au peuple ses constructions, et notament celle qui lui permettait de se déplacer en pleine tempête.
Il avait créé un système ingénieux, il fit quelques plans expliqua brièvement, montra avec quelque bois bien flexible la construction.
Il s'agissait d'une sorte de tente, avec un arc en bois tout autour, faisant corps avec le sol et lui permettant de se déplacer en plaine facilement, certes lentement.
L'idée fut ingénieuse mais peu utile, sauf peut-être une fois tous les cent ans !
Quoiqu'il en soit, à la suite de celà, les galdurs construisirent des petites tentes légères, résistant aux bourrasques et thermiques.
Les dites tentes furent très utiles et le sont encore, me semble t-il, afin de partir pour de longues chasses, et protéger les proies abattues des intempéries.

* Soupire un brin fatiguée, regarde ceux qui dorment ! *

Le jeune galdur vécu bien entendu heureux au sein des siens et trouva même une compagne qu'il engrossa facilement.
Comme quoi personne ne peut désespérer ! * rire espiègle *
yorwan, fondatrice de la guilde ange, exploratrice du peuple bleu, et marchande. ;)
Site de la gilde: http://gilde.ange.free.fr
yorwan sur le site de la gilde

Est-ce que ce que tu as fait t'a donné une vie meilleure ?

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