(spéciale dédicace aux joutes verbales du XVIIème siècle, et en ton correcteur orthographique n'ait foi jamais plus qu'en toi-même)
A l'éternité je préfère l'éphémère, de la rime, de la prose, et rien ne m'indispose qu'un mépris sans style. Et mes amis, comme ceux qui ne m'aiment, savent mon respect pour ce qui sans pose, s'impose à l'imbécile.
Gardes-toi donc, pitoyable prêcheur, de contrefaçons, c'est à mes yeux une sébile où je crache sans façon ...
Au critique l'on demande, sinon délicatesse, du moins ce qui le fait : que sa détresse se lie à sa froideur et que, sans fadaises, sa rigueur nous élève au rang de poètes, par l'aiguillon de sa raison.
Bah! que dire de cette ambition, qu'est d'enchanter l'esprit, de formes et de sons? Sinon que s'y frotter demande un courage que le critique n'a pas ...
Et pour tout dire, encore, élevez votre plume, et si vous ne savez la légèreté des rimes, essayez donc la prose. Mais, de grâce, n'imposez votre indigence qu'aux oreilles des férans, ils sauront répondre de leur pets à votre suffisance. Laissez poètes et prosateur, ils savent leurs efforts vains, ils écrivent, et de les lire ne vous attendent point.
Critique de la critique, petite prose poétique
Critique de la critique, petite prose poétique
Dernière modification par yULLAN le 26 nov. 2007, 02:46, modifié 2 fois.
- bakuryu
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- Localisation : Je suis le pourpre de ma région
Mes écrits, si c'est bien de cela qu'il est question,
Ne sont pas, je le crains simples dérisions,
Comprenez par ceci que je ne critique pas l'écrit,
Mais bien celui qui de ces rhymes se croit le plus altruie.
Vous montez sur votre belle plume en criant scandale,
Alor que malgré, je le sais, ma faiblesse verbale,
Je défends le même point de vue que vous,
Mes écrits ne condamnaient que le fou.
Qui de leçons sans connaitre,
Donner comme s'il était le maître.
Ne sont pas, je le crains simples dérisions,
Comprenez par ceci que je ne critique pas l'écrit,
Mais bien celui qui de ces rhymes se croit le plus altruie.
Vous montez sur votre belle plume en criant scandale,
Alor que malgré, je le sais, ma faiblesse verbale,
Je défends le même point de vue que vous,
Mes écrits ne condamnaient que le fou.
Qui de leçons sans connaitre,
Donner comme s'il était le maître.
(la petite kultare sourit, et reprend sa plume, sur le sujet)
Il n'était de mon fait, par ma plume acérée
De blesser vos écrits, mais façon de remettre
Au coeur la raison, et, sans rimes lacérer
Qui de la critique, se voudrait faire maître
(réfléchit un instant, et change de style)
Qu'à la rime ou à la prose
L'on veuille imposer une forme
Déniant, sans vergogne
A l'artiste sa liberté
Voilà, qui me rend morose
Et rend amère une plume joyeuse
Bien, vous ais-je mal entendu?
Nous disons les mêmes choses
Les larmes ont le même goût
Quelque soit l'œil qui les verse
Il n'était de mon fait, par ma plume acérée
De blesser vos écrits, mais façon de remettre
Au coeur la raison, et, sans rimes lacérer
Qui de la critique, se voudrait faire maître
(réfléchit un instant, et change de style)
Qu'à la rime ou à la prose
L'on veuille imposer une forme
Déniant, sans vergogne
A l'artiste sa liberté
Voilà, qui me rend morose
Et rend amère une plume joyeuse
Bien, vous ais-je mal entendu?
Nous disons les mêmes choses
Les larmes ont le même goût
Quelque soit l'œil qui les verse
- bakuryu
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- Localisation : Je suis le pourpre de ma région
Votre style chantant m'émerveille,
Et votre rire espiègle sonne à l'oreille,
Comme le chant du faucon,
Rare, rapide, velouté et fécond.
Je ne suis pas de ceux qui puissent oser,
Renier la liberté à un artiste inspiré,
Sous prétexte d'une médiocrité toute relative,
Alor que chez d'autre, la flamme il ravive.
De la critique, ma plume est bien loin,
Seulement le bruit de fanfarons sans soins,
M'ont quelque peu agassé la rime,
Mais je peux l'écrir si besoin en maxime,
Jamais la liberté de celui qui de sa plume,
Ecrit, ne recevra par moi blâmes
Et votre rire espiègle sonne à l'oreille,
Comme le chant du faucon,
Rare, rapide, velouté et fécond.
Je ne suis pas de ceux qui puissent oser,
Renier la liberté à un artiste inspiré,
Sous prétexte d'une médiocrité toute relative,
Alor que chez d'autre, la flamme il ravive.
De la critique, ma plume est bien loin,
Seulement le bruit de fanfarons sans soins,
M'ont quelque peu agassé la rime,
Mais je peux l'écrir si besoin en maxime,
Jamais la liberté de celui qui de sa plume,
Ecrit, ne recevra par moi blâmes